Evidemment le magicien à lunettes a inspiré les développeurs de jeux vidéo. Nous vous proposons ici une liste non exhaustive de ce qui s’est fait sur ce monde magique.
Commençons par ce qui est probablement le plus réussi. Je parle de la série LEGO Harry Potter. Nous l’avions découvert en deux parties pour les années 1 à 4 et 5 à 7. Depuis, une version regroupant l’ensemble est sortie sur PS4, Switch et Xbox One. Mais revenons sur les anciennes versions. Nous avions ainsi testé LEGO Harry Potter Années 1 à 4 (PS3, PC, Xbox 360, Wii, DS, PSP, … – 2010 – Warner Bros). Voici la conclusion de notre test : « Au final, LEGO Harry Potter : Années 1 à 4 se révèle être un titre assez intéressant qui devrait ravir tous les fans du garçon à la cicatrice. Les nombreuses références à l’univers de la série, le gameplay orienté autour des sortilèges magiques, les innombrables bonus et personnages à débloquer sont autant d’arguments qui permettront de convaincre même les plus réticents. Bien entendu, le titre pêche aussi par quelques défauts récurrents de la série des jeux LEGO mais il possède suffisamment d’atouts pour s’inviter chez tous les magiciens en herbe ». Notre test est ici.
Et puis il y a eu la suite LEGO Harry Potter Années 5 à 7 (PS3, PC, Xbox 360, Wii, 3DS, Vita, DS, … – 2011 – Warner Bros). Notre avis : « C’est un Lego sans surprises mais diablement bien fait qui nous est livré ici. On s’amuse vraiment grâce notamment à la dérision qui ponctue chaque scène. Le jeu à deux en coopération est toujours aussi efficace et l’aventure se parcourt sans ennui aucun. Alors oui, il n’y a pas de révolution mais nous sommes face à un titre terriblement bien construit qui a, en plus, le bon goût de ne pas tomber dans l’action à tout va, piège qui avait quelque peu terni certains épisodes de la licence. . Le titre est classique mais, une fois de plus, on se laisse piéger par le plaisir de jouer. Le gameplay est bien équilibré entre exploration et baston et l’univers est retranscrit avec une ferveur contagieuse. On adore parcourir cet univers qui ne se prend pas au sérieux ». Le test est là.
Mais d’autres titres existent aussi. Ainsi, nous avons pu mettre la main sur Harry Potter et l’Ordre du Phénix (PC, DS, GBA, Gamecube, PS2, PSP, Xbox, Mac – 2005 – EA). C’est un test non paru dans nos colonnes mais on a trouvé que le jeu était tout à fait honnête même si on relèvera tout de même une mauvaise retranscription de « la colère d’Harry », pourtant le point d’orgue du roman. Celle-ci passant quasiment inaperçue, on aboutit forcément sur un scénario un peu lisse et pour lequel les leviers dramatiques fonctionnent moins bien, à l’image du film d’ailleurs. Et puis, le rythme un peu « plan-plan » ne nous épargne pas quelques longueurs qui risquent d’être mal vécues par les joueurs les moins patients. Au final cependant, nous voilà face à un soft des plus sympathiques doté d’un gameplay old-school qui sent bon le vieux feu de cheminée. L’exploration de Poudlard ne vous laissera pas indifférent si tant est que vous soyez un habitué de cet univers. Les autres seront sûrement tentés de passer leur chemin, au risque de manquer une expérience un peu à part…
Passons à Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé (PC, PS3, Xbox 360, DS, Wii, Mac, PS2, PSP – 2009 – EA). Le titre nous a beaucoup moins convaincus. Certes, on peut toujours se balader à sa guise dans le château. Certes, quelques objets cachés occuperont éventuellement les plus minutieux (même s’ils sont bien moins nombreux et surtout moins intéressants à dénicher que dans l’opus précédent). Certes, les différents clubs de duels, de quiddich et de potions proposent des épreuves à la difficulté graduelle mais Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé se montre globalement bien trop court et étriqué. L’aventure principale s’engloutit en cinq heures à peine et ne présente aucune réelle difficulté susceptible de lui donner un semblant de piment. L’unique mode multi se contente de duels en local, ce qui sera largement insuffisant pour redorer le blason de ce nouveau volet. Les fans d’Harry risquent donc de trouver la pilule assez dure à avaler. Qui plus est, les développeurs se sont permis de tronquer la narration au risque de laisser sur le bord du chemin tous ceux qui n’auraient pas lu le livre ou vu le film. Doloris !
Et puis il y a eu quelques autres titres, bien sûr, mais on ne va pas tout vous dire. Ce qu’il faut retenir, c’est que la série LEGO est sûrement la meilleure pour revisiter l’univers du sorcier, avec humour bien sûr.