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Retour sur des jeux de Zombies : vous prendrez bien un peu de Resident Evil ?

Nous voilà de retour pour une petit rétrospective de jeux de zombies. Cette fois nous nous concentrons sur la sage Resident Evil avec 3 titres de la série. Bien entendu, nous ne traitons pas l’ensemble des jeux du genre. Nous aurions aimé vous proposer encore plus de titres comme Dead Rising ou House of the Dead mais on ne peut pas tout traiter, n’est-ce pas ? 

En attendant voici 3 avis sur des opus un peu anciens mais toujours d’actualité. Si vous voulez du sang neuf, vous pouvez aussi consulter notre test de Resident Evil Revelation.

 

Resident Evil : Umbrella Chronicles 

plates-formes : Wii & PS3

date de sortie : 2007

L’histoire et notre avis : dans sa grande mansuétude, The Umbrella Chronicles vous propose de revisiter les lieux des opus 0, 1 et 3 de la série Resident Evil. A vous donc les couloirs glauques du centre de formation, les salles de bain crasseuses du manoir (qui ont fait cauchemarder Jill de longues nuits durant) et les rues infestées de zombis de Raccoon City. Le casting n’est pas en reste puisque l’ensemble des personnages de ces épisodes répond présent, y compris Wesker qui fait même partie des personnages jouables. Tout en revivant ces différents opus, vous débloquerez progressivement des missions annexes relatant des événements inédits en marge de l’intrigue principale : le trajet de Wesker du centre de formation au manoir, la fuite de Rebecca après Resident Evil 0 puis son intégration dans l’équipe de Resident Evil 1, etc.

Passons maintenant à l’action proprement dite. Votre tâche est des plus basiques : annihiler toutes les créatures qui pourront se mettre en travers de votre chemin en pointant la Wiimote vers l’écran et en vous en servant comme d’une arme. Le bestiaire rencontré est parfaitement digne de la licence : les éternels zombis y côtoient les araignées gigantesques, les macaques hargneux et les chiens enragés. Tout ce beau monde vous oblige à faire preuve de rapidité, de précision et surtout d’un certain sens tactique quant au choix des armes à utiliser. L’intérêt du jeu relève ainsi davantage de cette gestion « intelligente » de vos ressources que du mitraillage stricto sensu qui, d’une manière générale, ne constitue pas un challenge trop relevé et ne demande pas une trop grande rapidité d’exécution, à l’exception de quelques « quick-events » bien sentis. On est ainsi assez loin de ce que peut proposer un House Of Dead, même si chaque niveau se termine par un boss nettement plus coriace que les autres opposants.

Dans l’ensemble, Resident Evil : The Umbrella Chronicles est donc plutôt séduisant avec une réalisation à la hauteur d’où il émane un réel plaisir à dézinguer du zombi, toujours présent en grands nombres, et à redécouvrir des environnements qui ont marqué nos souvenirs vidéoludiques. Le petit couac provient du rythme de jeu, assez inégal, et de la difficulté qui subit des pics assez incompréhensibles et propres à saper le moral. 

Appréciation :  4

 

 

Resident Evil 4

plates-formes : PS2, Gamecube, PS3, Xbox 360, mobiles & PC

date de sortie : 2005

L’histoire et notre avis : comme à son habitude, Capcom nous plonge dans le grand bain avec une cinématique de toute beauté. Vous incarnez Leon, ancien officier de la police de Raccoon City et responsable de l’explosion du complexe de la multinationale Umbrella. Leon est apparu dans l’épisode 2 de la série. Il fait désormais partie des forces de sécurité secrètes du président Graham. Cette fois, il semble bien que la société Umbrella ait été démantelée, et avec elle les virus divers et variés ainsi que la légion de zombis qui l’accompagnaient. Dans cette aventure, Leon est appelé à la rescousse pour retrouver la fille du président. Cette dernière a été enlevée et l’on vient de retrouver sa trace en Europe. Ok, on ne peut pas crier au génie au niveau du pitch de départ, mais cela s’arrange nettement par la suite…

La première surprise est de taille : Resident Evil abandonne les environnements fermés et les angles de vue imposés au profit d’une « vraie 3D ». La caméra se place juste derrière l’épaule de Leon pour une vue pseudo-subjective qui facilite grandement l’immersion dans ce nouvel univers. Particulièrement bien pensée, cette nouvelle gestion de la vue favorise les effets de surprise si chers à la série ; vous sursauterez de nombreuses fois lorsque, vous retournant, vous découvrez que votre ennemi est déjà sur vos talons. La caméra sait cependant s’éloigner quand l’action le nécessite, notamment lors des combats contre les Boss. En ce qui concerne la prise en main, elle est immédiate, facile, intuitive et sans commune mesure avec ce que l’on a pu connaître par le passé. Leon obéit au doigt et à l’œil. Les armes répondent particulièrement bien aux sollicitations du joueur et c’est tant mieux car dès les premiers instants, vous entrez dans le vif du sujet et devez utiliser très rapidement votre arsenal. En effet, ce Resident Evil affiche clairement son goût pour l’action et cette dernière débute sur un rythme élevé dès la première scène.

Ce Resident Evil pousse le genre Action / Survival Horror dans ses derniers retranchements. Il est revisité ici avec un nouvel élan, une nouvelle ferveur presque démente. Vous n’arriverez pas à décrocher vos mains de la manette tant le plaisir est renouvelé à chaque étape. La lassitude ne s’installe à aucun moment : les challenges semblent variés à l’infini ; le nombre et l’importance des ennemis sont toujours savamment dosés. On ne va pas tergiverser longtemps, Resident Evil 4 a relancé la série même si certains puristes ont regretté le virage du gameplay.

Appréciation :  5

 

 

Resident Evil 5

plates-formes : PS3, Xbox 360 & PC

date de sortie : 2009

L’histoire et notre avis : la tourmente et l’agitation règnent en Afrique où complote en secret la nouvelle multinationale pharmaceutique née de la défunte Umbrella. Pas vraiment du genre à s’embarrasser de scrupules, l’entreprise s’y livre à diverses manipulations génétiques, n’hésitant pas à tester des greffes improbables et à provoquer des altérations biologiques dans le but de créer des surhommes pour la machine de guerre de demain. Premiers résultats bien tangibles, un village et ses alentours ont été complètement contaminés par les « plagas ». Pour mémoire ces symbiotes, initialement introduits dans Resident Evil 4, transforment leurs hôtes en créatures aussi détestables et hargneuses que des zombies mais bien plus habiles et intelligentes que les morts-vivants. Dans ce contexte guère réjouissant, vous incarnez Chris, héros du premier volet, qui effectue pour l’occasion son grand retour au sein du BSAA, une organisation internationale en lutte contre le terrorisme biologique. A la manière de RE 0, vous n’agissez pas seul et êtes même assisté d’une partenaire de toute beauté, la charmante Sheva Alomar. Et c’est reparti pour un grand bain d’hémoglobine !

Comme prévu, on retrouve le gameplay de l’opus précédent, en tout cas dans ses grandes lignes. Des hordes d’ennemis féroces s’abattent sur nous dans l’objectif évident de se remplir l’estomac. L’action est intense, haletante presque hystérique et la sensation d’oppression omniprésente. Dans cet asile de fous à ciel ouvert, il est préférable d’utiliser les munitions avec parcimonie et de rechercher le headshot pour espérer survivre. La mayo prend immédiatement et malgré un certain classicisme, l’enthousiasme l’emporte rapidement pour ne plus nous lâcher. Chemin faisant, les zones de combats se diversifient : le « pittoresque » village de départ cède bientôt la place à l’usine du champ pétrolifère, aux cavernes, aux marais ou au village antique enfoui. Chaque étape apporte son lot de créatures inattendues de sorte que, en dehors des plagas classiques, vous pourrez aussi vider vos chargeurs sur des araignées géantes, des crocodiles XXL, une pieuvre de la taille d’un immeuble, j’en passe et des meilleurs. Sans être franchement révolutionnaire, le bestiaire réserve son lot de surprises et notamment les Boss qui, comme à leur habitude, se portent garants de quelques beaux moments d’anthologie.

Rayon insatisfactions, on grogne bien un peu après la rigidité de l’inventaire qui ne facilite pas vraiment les échanges entre les deux partenaires mais aussi après notre avatar qui se révèle encore incapable de tirer en marchant. Dans un autre registre, la vue au-dessus de l’épaule masque toujours une grande partie de l’écran, donnant une impression de lourdeur un peu déconcertante. Mais en y réfléchissant, tout cela n’est pas sans renforcer le sentiment de malaise contribuant à la marque de fabrique « Resident Evil ».

Le jeu a tout de même un peu créé la polémique. Trop action pour certains, pas assez de peur selon d’autres. Il n’en reste pas moins un excellent jeu d’action.

Appréciation :  4


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