Une fois n’est pas coutume, l’Asie est à l’honneur cette semaine avec le seul film débarquant sur galette qui vaille vraiment le détour. Il s’agit d’un long métrage d’animation nippon. Sorti aujourd’hui.
Lettre à Momo
Support : DVD & Blu-Ray
Sortie en salle : 25 septembre 2013
Réalisation : Hiroyuki Okiura
Casting (voix, version originale) : Karen Miyama, Yûka, Toshiyuki Nishida, Yûichi Nagashima,…
Durée : 2h
Le synopsis officiel : Trois gouttes d’eau tombent du ciel et rebondissent sur l’épaule de Momo qui tient dans sa main une lettre inachevée écrite par son père, océanographe, disparu en mer. Cette lettre, qui commence par « Chère Momo », est restée blanche. Après ce décès, Ikuko, la mère de Momo, décide de quitter Tokyo avec sa fille et de rejoindre son île natale, l’île de Shio, située dans la mer intérieure de Seto. Les deux femmes vont habiter chez l’oncle et la tante d’Ikuko qui se réjouissent de voir arriver un peu de sang neuf sur leur île vieillissante. La maison de famille n’a pas changé depuis des années. Ikuko rayonne de bonheur à l’idée de la retrouver. Pour elle, ce décor est tout simplement merveilleux ; pour Momo, il est propice à l’ennui d’autant qu’elle n’y connaît encore personne.
Guidée par sa mère pour faire la connaissance des jeunes de l’île et aussitôt prise sous la protection du gentil Yota, Momo ne parvient cependant pas à intégrer la sympathique bande. Le jour où elle est invitée à sauter dans l’eau du haut d’un pont, elle n’y arrive pas. Elle a la tête ailleurs. Elle aimerait savoir ce que son père a voulu lui écrire avant de disparaître. Elle se souvient de la dernière fois où elle s’est disputée avec lui et se sent coupable. Un jour, elle distingue une ombre aux côtés de sa mère. Puis, dans le grenier de la maison, elle découvre que les figures d’un roman illustré ont disparu et elle entend des bruits suspects. Elle prend peur…
Les critiques de la presse : Une fantaisie d’une bienveillance rare, mais aussi têtue que peuvent l’être les enfants qu’elle met en scène. Le scénario jongle en permanence entre fantastique, drôlerie et mélodrame, offrant un film d’animation très touchant, le tout dans un univers visuel extrêmement soigné, avec de sublimes paysages. Encore une belle réussite de l’animation japonaise tout public.
Ce film a notamment été présenté lors du Festival International du Film de Toronto en 2011 ainsi que dans le cadre du Festival du Film d’Animation d’Annecy en 2012.