Une fois n’est pas coutume, trois films sont à l’honneur cette semaine. Trois films, pour une sélection qui parle d’un genre trop souvent (et malheureusement) relégué au second plan du Septième Art : l’animation. Trois films plein de style, d’humour et de poésie.
Mercredi 9 mars 2016
Phantom Boy
Réalisation : Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli
Scénario : Alain Gagnol
Casting (voix, version originale) : Edouard Baer, Jean-Pierre Marielle, Audrey Tautou, Jackie Berroyer, …
Genre : Animation
Durée : 1h 24min
Sortie en salle : 14 octobre 2015
Support : DVD & Blu-Ray
Synopsis officiel : Leo, 11 ans, possède un pouvoir extraordinaire. Avec Alex, un policier, il se lance à la poursuite d’un vilain gangster qui veut s’emparer de New York à l’aide d’un virus informatique. À eux deux, ils ont 24 heures pour sauver la ville…
Critiques de la presse : Avec un scénario inventif, référencé et décalé, cette nouvelle production des studios valentinois (cocorico !) Folimage marie avec un bonheur égal le film de super-héros et le thriller hitchcockien. La métaphore sur l’héroïsme – le vrai, celui qui consiste à combattre la maladie – évite intelligemment le chantage à l’émotion. Un superbe dessin animé, aussi drôle que touchant.
Hôtel Transylvanie 2
Réalisation : Genndy Tartakovsky
Scénario : Adam Sandler et Robert Smigel
Casting (voix, version française) : Kad Merad, Alex Goude, Virginie Efira, …
Genre : Animation
Durée : 1h 29min
Sortie en salle : 7 octobre 2015
Support : DVD & Blu-Ray
Synopsis officiel : Dracula et sa bande de monstres déjantés sont de retour ! À l’hôtel Transylvanie, beaucoup de choses ont évolué : Dracula a enfin accepté de dégeler son cœur et d’ouvrir la porte aux humains. Mais il se fait du souci pour son petit-fils, Dennis : mi-humain mi-monstre, ce gamin est bien trop adorable à son goût, et il risque de faire un piètre vampire ! Alors, quand les parents du petit, Mavis et Johnny, s’absentent, Drac fait appel à ses amis Frank, Murray, Wayne et Griffin pour apprendre à Dennis à devenir un monstre, un vrai. Personne ne s’attendait à ce que Vlad, le père de Drac – un vampire très grincheux et très vieille école – choisisse ce moment pour débarquer à l’hôtel. Et quand il découvre que son arrière-petit-fils a du sang humain, rien ne va plus…
Critiques de la presse : Un second volet aussi drôle et émouvant que le premier, toujours dans un style très cartoonesque. Personnages inventifs, humour satirique et gags visuels en rafale, voici le cocktail détonant de ce film d’animation déjanté à souhait et politiquement incorrect. Pas de doute, petits et grands seront monstrueusement ravis.
Mardi 15 mars 2016
Avril et le Monde truqué
Réalisation : Franck Ekinci et Christian Desmares
Scénario : Franck Ekinci et Benjamin Legrand, d’après une bible graphique originale de Jacques Tardi
Casting (voix) : Marion Cotillard, Jean Rochefort, Olivier Gourmet, Philippe Katerine, …
Genre : Animation
Durée : 1h 45min
Support : DVD
Sortie en salle : 4 novembre 2015
Synopsis officiel : 1941. Le monde est radicalement différent de celui décrit par l’Histoire habituelle. Napoléon V règne sur la France, où, comme partout sur le globe, depuis 70 ans, les savants disparaissent mystérieusement, privant l’humanité d’inventions capitales. Ignorant notamment radio, télévision, électricité, aviation, moteur à explosion, cet univers est enlisé dans une technologie dépassée, comme endormi dans un savoir du XIXème siècle, gouverné par le charbon et la vapeur.
C’est dans ce monde étrange qu’une jeune fille, Avril, part à la recherche de ses parents, scientifiques disparus, en compagnie de Darwin, son chat parlant, et de Julius, jeune gredin des rues. Ce trio devra affronter les dangers et les mystères de ce Monde Truqué. Qui enlève les savants depuis des décennies ? Dans quel sinistre but ?
Critiques de la presse : Visuellement magnifique, Avril et le Monde truqué est un film à l’univers graphique inimitable. Le coupable ? Jacques Tardi, responsable de la conception des décors et des personnages. Ajoutez à cela un scénario amorçant une réflexion sur la responsabilité politico-éthique d’un scientifique et vous obtenez un résultat aussi pertinent que délirant. En deux mots : chapeau bas.