On continue notre fil rouge sur les Jeux Olympiques et cette fois, on vous propose trois BD qui en parlent. C’est un choix arbitraire évidemment mais c’est comme ça ! 

Comment ne pas commencer par Astérix aux Jeux olympiques (René Goscinny, Uderzo – 1968 – Dargaud, Hachette) ? Le classique des classiques bien sûr ! C’est le douzième tome de la célèbre série et il est paru en 1968. Que dire sinon que c’est un des très bons épisodes produits par René Goscinny et Uderzo, c’est bourré d’humour décalé, comme d’habitude d’ailleurs. Côté histoire, nos deux Gaulois rencontrent un Romain qui se rend aux jeux olympiques qui se déroulent à Olympie. Sur place, leur super force a tendance à décourager tout le monde. Mais le hic, c’est que les produits dopants sont interdits, du coup seul Astérix peut participer aux compétitions, sous réserve de ne pas prendre de potion et c’est là que les choses se corsent.  

Passons à un autre classique de la BD européenne : Alix. Il s’agit de Les Voyages d’Alix – Les Jeux Olympiques (Jacques Martin, Yves Plateau, Cédric Hervan – 2004 – Casterman). Bon ok, ce n’est pas vraiment une BD. C’est plutôt un album illustré qui nous raconte plein de choses sur les jeux dans le contexte de l’Antiquité bien sûr. Les auteurs font preuve de pédagogie avec des textes détaillés et des illustrations précises. Il y a une forme de vulgarisation qui ne tombe, par contre, jamais dans la facilité. C’est donc une lecture très agréable et surtout très instructive ! 

Finissons sur un album que j’ai lu dans ma jeunesse, pendant les jeux de Los Angeles, en 1984. Cela s’appelle Jeux olympiques : d’Olympie à Los Angeles (Xavier Cucuel, Mike Deporter – 1984 – Michel Vincent). Cette BD vous propose de revivre chacune des olympiades avec leurs caractéristiques et histoires propres. On y découvre donc, au fil de l’eau, la transformation lente des olympiades modernes, on se passionne pour le contexte historique des jeux de 1936, on est horrifiés par les événements tragiques qui ont pu avoir lieu aussi, en bref, on est conquis. Certes les dessins ne sont pas non plus extraordinaires mais si vous aimez la BD et le sport, c’est parfait pour vous. Et pour moi, c’est aussi un bel objet nostalgique !