Une double chronique chez Glénat. Deux suites. Celle de Lady Mechanika qui revient en grande forme et celle de Nailbiter qui ne manque pas de saveur non plus.

Lady Mechanika T4, La Dama de la Muerte
Voici déjà le tome 4 de la sympathique série empreinte de Steampunk. Vous pouvez d’ailleurs relire nos articles pour les tomes 1, 2 et 3.
West Abbey. Nous voilà dans les faubourgs de Mechanika City. Un petit garçon est allongé sur une table, bardé de câbles qui le relient à une sorte de robot de la même taille que lui. On change de contexte, cette fois c’est chez Lady Mechanika, toujours aussi belle et aussi dangereuse. Elle apprend justement, par le journal, qu’il y a eu des meurtres à West Abbey. Elle décide de se rendre dans ce quartier malfamé et plus particulièrement dans un atelier de fabrication de jouets. Sur place, elle est surprise par un officier de police qui semble prêt à l’aider.

Cet ouvrage contient deux histoires. Habituellement cette BD pêche par manque de profondeur. L’histoire part en général plutôt bien mais le dénouement arrive trop vite, il n’y a pas assez de sinuosités dans le scénario. C’est le cas du premier récit. Mais le deuxième est simplement déroutant et surprenant. Cette fois les auteurs se sont dépassés. Il y a un certain nombre de thèmes soulevés comme celui de la guerre, du sentiment d’abandon des soldats après cette guerre, de la religion et de l’arrogance. Pfiouu vraiment bien ! Et tout cela est renforcé par une ambiance très soignée. On adore plonger dans cet univers entre époque victorienne et steampunk. Tout cela est servi par un dessin admirable en tous points. Probablement un des meilleurs opus de la série.
Scénario : Marcia Chen – Dessins : Joe Benitez, Martin Montiel – Lady Mechanika T4, La Dama de la Muerte – Glénat – Glénat Comics – 160 pages – octobre 2017 – prix 14,95 €
Nailbiter T4, La Soif de Sang

Scénario : Joshua Williamson – Dessins : Mike Henderson – Nailbiter T4, La Soif de Sang – Glénat – Glénat Comics – 128 pages – novembre 2017 – prix 15,95 €