Un seul comics cette semaine. On finit le cycle des Orphelins. C’est bien dommage car on aimait ça ! 

Orphelins T6, Rock’N Roll

Voilà le dernier opus de cette saga. On vous a proposé une chronique pour chacun des tomes et voici d’ailleurs le lien pour celle de l’épisode 5. Rappelez-vous, notre équipe d’orphelins a explosé. Ringo a découvert le plus grand pot au roses que l’Humanité n’ait jamais connu. Lui et Juno ont décidé de prendre un vaisseau et d’aller dévoiler cette triste réalité aux terriens. Jonas reste fidèle aux forces armées et il décide alors de les prendre en chasse. Cette partie là est plutôt classique. Les anciens frères et amants qui s’affrontent. Bon, cela dit, les personnages sont plutôt bien creusés et vous ne serez pas indifférents à leur destin. 

Mais là où la BD a retrouvé une belle fougue, c’est au travers des sauts dans le passé. On a particulièrement été sensibles à ces passages autour de l’accélérateur EPR. Cette idée de mise en stase avec les artifices construits autour des rêves est tout simplement savoureuse. On y découvre alors encore plus les liens, les pensées, les doutes, les peurs.

Un dernier opus qui fait honneur à la série qui a su garder un bon niveau de bout en bout. Seul le dessin a été inégale en fonction des tomes et là encore, ce n’est pas la patte que l’on préfère. Mais on chipote un peu. 

Et puis le thème du mensonge de masse est parfaitement illustré. On y parle aussi beaucoup de la folie de l’homme quand il court après la technologie. A réfléchir ….

Scénario : Roberto Recchioni – Dessins : Emiliano Mammucari – Orphelins T6, Rock’N Roll – Glénat – Glénat Comics – 192 pages – juin 2016 – prix 14,95 €