La playlist de cette semaine vous propose un groupe français très prometteur. Nous revenons aussi sur un album sorti en 1992 : Kingdom of Desire du groupe Toto. Ainsi, de temps en temps, nous vous proposerons des albums qui nous semblent valoir le détour, même si la poussière les a légèrement recouverts !
Du côté des nouveautés
Genre : chanson
Label : Yucca Velux
Date de sortie : août 2013
Web : https://www.facebook.com/YuccaVelux
Notre avis : 4 jeunes frenchies qui se regroupent pour nous proposer de la pop française. On aime ça ! Les premières mesures surprennent, c’est finement écrit, c’est même ciselé. Les cordes, la section rythmique forment un tapis parfait pour la voix cristalline de la chanteuse. Le deuxième morceau nous emmène sur des routes plus ensoleillées, plus légères. Lonely Girl est une tuerie joyeuse. Night Vertigo joue encore sur un autre registre, on flirte quasiment avec les sixties. Sur cette piste, comme sur les autres, les arrangements sont soignés. Le groupe aime aussi jouer avec quelques dissonances, c’est sur le fil du rasoir parfois mais cela apporte une belle richesse à l’ensemble. La voix de la chanteuse est un délice sur l’ensemble de l’EP. On adhère totalement ! Il suffit d’écouter le 5ème et dernier morceau, en live acoustique, pour en être convaincu !
Appréciation :
Du côté du grenier
Genre : rock
Label : Columbia
Date de sortie : septembre 1992
Web : http://www.toto99.com
Notre avis : non Toto ce n’est pas que le tube Africa ou encore le fameux Hold The Line. Le groupe de rock américain a tout de même produit 13 albums. La marque de fabrique de Toto, c’est un rock plutôt FM. Dis comme cela, on pourrait avoir une réaction de recul mais attention, je parle d’un rock extrêmement élaboré. Les Lukather, Paich et autre Porcaro sont des musiciens hors pairs. Les compositions sont complexes, les mélodies ciselées. Mais revenons à cet album. Il est marquant pour deux raisons. La première, c’est le virage musical pris le temps de 12 titres. Le père Lukather a pris les commandes et il fait parler sa six cordes comme jamais. Les riffs sont sauvages, la saturation bat son plein et la voix de Steve est rauque à souhait. La deuxième raison, c’est le fait qu’il s’agit du dernier album du batteur Jeff Porcaro. Le génie du rythme est décédé brutalement avant que ne commence la tournée liée à l’album.
L’album a un peu déstabilisé les fans mais c’est un vrai bijou. Les musiciens s’en donnent à coeur joie pour notre plus grand plaisir. Gypsy Train nous assène son riff mémorable et Don’t Chain My Heart est accrocheur. Il n’y a pas grand chose à jeter à part un ou deux slows un peu mous. La pièce maîtresse reste Jake To The Bone qui est un instrumental de folie. Un morceau de bravoure à faire dresser les poils sur les bras.
Bref, un album à posséder absolument !
Appréciation :