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Focus Spécial Renaissance : Séries télé, Histoire, Arts et Philosophie
Angleterre, Italie et Espagne

La Renaissance n’a pas uniquement inspiré le grand écran. Le petit écran s’est également emparé de la période et le format sériel est certainement le plus approprié pour aborder l’histoire des dynasties royales. De l’Angleterre à l’Italie en passant par l’Espagne, voici neuf séries partant à la rencontre de la Guerre des Deux-Roses, d’Henri VIII Tudor et sa manie de faire tomber les têtes, du schisme anglican, du Prince Cesare Borgia, de son père le Pape Alexandre VI et du peintre/philosophe/ingénieur/sculpteur/architecte/… Léonard De Vinci.

Les York, les Lancaster et les Tudors

The White Queen, The White Princess & The Spanish Princess

1455, la rose rouge de Lancaster entre en conflit contre la rose blanche d’York. L’objet du désir ? Les droits sur la Couronne d’Angleterre que les deux maisons revendiquent. Leurs affrontements – baptisés a posteriori « Guerre des Deux-Roses » – ponctuèrent durant trois décennies la succession au trône.

En 1464, l’Angleterre est en guerre depuis neuf ans et le trône est officiellement occupé par Edouard IV, de la maison d’York. Ce dernier tombe amoureux d’Elisabeth Woodville, dont la famille soutient les Lancaster.

Le conflit prend fin définitivement en 1485 à la mort de Richard III (my Kingdom for a horse !), dernier monarque de la maison d’York. Lui succède Henri VII dernier héritier de la maison Lancaster. Il épouse alors Elisabeth d’York, réunissant ainsi définitivement les deux maisons ennemies et les époux deviennent les fondateurs d’une nouvelle dynastie : les Tudors.

Enfin, son fils Henri VIII, futur Roi d’Angleterre après la mort de son frère aîné Arthur, épouse Catherine d’Aragon – fille d’Isabelle de Castille « La Catholique » et de Ferdinand d’Aragon – afin d’unifier les couronnes d’Angleterre et d’Espagne.

Trois mini-séries retracent ces décennies allant de la désunion à l’unification de la Couronne d’Angleterre, jusqu’à son hégémonie sur l’Europe. Et pour une fois, ce ne sont pas les souverains qui sont présentés comme la pierre angulaire de cette période, mais leurs épouses ainsi que les autres femmes de la cour qui gravitent autour des monarques. The White Queen – diffusée pour la première fois en 2013 – a ainsi pour personnage central Elisabeth Woodville, à qui l’excellente actrice suédoise Rebecca Ferguson prête ses traits, qui initie le premier rapprochement entre York et Lancaster. En 2017, The White Princess se concentre sur la figure d’Elisabeth d’York incarnée par la magnétique Jodie Comer. Enfin, entre 2019 et 2020 deux saisons s’attardent sur l’ascension sur le trône de la Reine d’Angleterre de Catherine d’Aragon et de l’actrice Charlotte Hope, dans The Spanish Princess.

 

Les Tudors & Dans l’ombre des Tudors

21 avril 1509, Henri VIII Tudor accède au trône d’Angleterre en pleine expansion de la Renaissance. Il y siégea jusqu’à sa mort, le 28 janvier 1547. Le règne de son père – Henri VII – a permis de mettre un terme définitif à la Guerre des Deux-Roses, réunissant en une seule maison les York et les Lancaster. Celui d’Henri VIII fut marqué par de nombreux mariages (six, sans compter ses innombrables maitresses), quelques décapitations (les Reines Anne Boleyn et Catherine Howard, le Cardinal Wolsey, son conseiller Thomas Cromwell ou encore le philosophe Thomas More) et le schisme anglican qui consomma la rupture entre l’Église catholique romaine et la Couronne d’Angleterre.

À l’écran, cette période fit l’objet de deux séries. Tout d’abord The Tudors, qui retrace en quatre saisons les quelques quarante années de règne d’Henri VIII. Et Dans l’ombre des Tudors, une mini-série se concentrant plus spécifiquement sur l’ascension de Thomas Cromwell et le rôle joué par ce dernier dans le basculement de la Couronne d’Angleterre vers le protestantisme.

La première – diffusée entre 2007 et 2010 – propose une distribution de haut-vol avec Jonathan Ryes-Meyer (Henri VIII), Sam Neill (Wolsey), Natalie Dormer (Anne Boleyn), Maria Doyle Kennedy (Catherine d’Aragon), Henry Cavill (Charles Brandon), ou encore James Frain (Thomas Cromwell). La seconde – à l’écran pour la première fois en 2015 – réunit à l’affiche Mark Rylance (Cromwell), Damian Lewis (Henri VIII), Claire Foy (Anne Boleyn) et l’immense Jonathan Pryce (Wolsey).

 

Léonard De Vinci, Nicolas Machiavel et les Borgia

Da Vinci’s Demons & Leonardo

1452-1519. Naissance, vie et mort de Léonard De Vinci, figure emblématique de la Renaissance et certainement l’un des plus grands génies que le monde ait connu. Peintre, ingénieur, inventeur, architecte, sculpteur, anatomiste, urbaniste, botaniste, scientifique, musicien philosophe et écrivain. En un mot : polymathe.

Si le personnage apparaît dans la série Borgia, il est le centre de deux autres séries : Da Vinci’s Demon et Leonardo. La première – composée de trois saisons – a été diffusée entre 2013 et 2015 sur Starz. Elle revisite la jeunesse de De Vinci, le présentant comme un créateur se projetant dans le futur car rencontrant des difficultés à appréhender sa propre réalité ainsi que la notion du temps.

La seconde est une mini-série diffusée 2021 en Italie avant de rejoindre France Télévisions au début de l’année 2022. Le personnage de De Vinci – à qui l’acteur irlandais Aidan Turner prête ses traits – est accusé de meurtre. Son interrogatoire lui permet de dérouler l’histoire de sa vie.

 

The Borgias & Borgia

Juillet 1492. Tandis que Christophe Colomb s’apprête à découvrir les Amériques, le Pape Innocent VIII vient de mourir et les cardinaux se déchirent durant le sede vacante et le Conclave. Le 11 août, l’espagnol Rodrigo Borgia est désigné Pape et devient Alexandre VI. Le clan Borgia vient de prendre le contrôle des États Pontificaux. Cesare, fils aîné du Pape, tente quant à lui de conquérir le reste de l’Italie. Le philosophe Nicolas Machiavel lui offrit la postérité en s’inspirant de son parcours pour rédiger son traité de philosophie politique : Le Prince.

2011. À quelques mois d’intervalle, deux séries arrivent sur le petit écran, toutes deux consacrées à la dynastie des Borgia et revenant sur la même période de leur hégémonie, dont le point de départ est l’accès de Rodrigo Borgia au Saint-Siège. Avril, The Borgias. Création Neil Jordan, tête d’affiche Jeremy Irons dans le rôle du Pape Alexandre VI et production Showtime. Du très lourd sur tous les plans, Showtime étant déjà à l’origine de la série retraçant le règne d’Henri VIII : The Tudors. En face, une production Canal+ franco-allemande signée Tom Fontana qui débute quant à elle en octobre. Elle s’intitule tout simplement Borgia et réunit à l’écran John Doman, Mark Ryder, Isolda Dychauk et Stanley Weber.

Les deux séries connurent chacune trois saisons, diffusées entre 2011 et 2013 pour la première et 2011 et 2014 pour la seconde.


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