Voilà une découverte musicale qui devrait séduire les amateurs de pop : Corson (prononcez Corsonne) marie la pop et les arrangements classiques sur un premier Ep qui permet de découvrir son univers très marqué par la musique anglo-saxonne.
Le single « We’ll come again » évoque Coldplay, Radiohead et le meilleur de la pop anglaise. Sur ce premier titre, on comprend que Corson a déjà une plume très affirmée et une voix inoubliable. Inspiré par les voix lyriques et sa connaissance de la musique symphonique, Corson a tous les atouts pour tirer la pop vers les sommets.
Alain est ce que l’on appelle un artiste instinctif. « Mon rapport à la musique, comme pour tout d’ailleurs, est très physique, il faut qu’il y ait une réaction chimique inexpliquée pour que je sois touché« . A 8 ans, sa mère l’inscrit au solfège après une anecdote amusante « J’avais 7 ans et nous étions chez ma cousine qui avait un vieux piano, tout le monde était dehors à table, les fenêtres étaient ouvertes, j’ai joué pendant une heure en ne sachant pas ce que je faisais, tout le monde a cru que c’était ma cousine qui jouait lorsqu’ils se sont aperçus que j’étais le seul à ne pas être à table… ».
Il passe alors des heures sur son piano et prend goût à la composition et au chant. Il enregistre ses premières maquettes sur son radio cassette. Lorsqu’il entend pour la première fois « Sunday Bloody Sunday » de U2, c’est pour lui une véritable révélation. Il s’amuse à s’enregistrer sur le titre « Miss Sarajevo », le duo Bono/ Pavarotti en chantant les 2 voix: c’est à ce moment qu’il se découvre une passion pour le chant lyrique. Il décide de passer une audition pour le Conservatoire Régional de Thionville: Il est pris et commence son apprentissage en parallèle de son premier groupe de rock « Samsara » avec qui il fera ses premières armes sur les scènes de Lorraine.
Alain continue néanmoins ses études, à 18 ans, il part en stage pendant plusieurs mois au Texas où il perfectionne son anglais. Il obtient son BTS en commerce international et commence à travailler en costume cravate dans un bureau. Voué à une belle carrière dans une banque d’affaires luxembourgeoise, il démissionne du jour au lendemain pour essayer de vivre de sa passion à Paris. »Le jour où mon patron m’a convoqué dans son bureau pour me proposer un CDI, j’ai eu un déclic, je lui ai dit: non, merci, je pars à Paris pour faire de la musique, il m’a regardé partir sans dire un mot, je crois qu’il ne s’attendait pas à cette réponse« .
Il quitte donc sa Lorraine natale à 22 ans pour une vie moins conventionnelle qu’il ne regrettera jamais. A Paris, Il fait de belles rencontres artistiques et il ne tarde pas à vivre de la musique en tant qu’interprète sur des tournées internationales de spectacles musicaux, des séances studio. Il continue toujours à composer et écrire pour lui et d’autres artistes en français mais aussi en anglais « J’ai toujours été bercé et touché par les musiques de U2, Queen, Sting, Nirvana et quand je compose, les premiers mots qui me viennent sont en anglais » . Au fil des années, Alain affine son univers musical et sa « patte ». Dans son titre « We’ll come again », il mélange voix lyriques et pop pour la première fois « C’est très bizarre, je ne me souviens même plus avoir composé cette chanson. C’est comme quand on se réveille après avoir fait un rêve dont on ne se souvient plus très bien ».
Il continue a se produire seul dans des bars ou sur des scènes plus importantes comme la Scène Bastille avec ses musiciens. C’est après ce concert que son producteur actuel Selim Mouhoubi lui proposera de produire un album 5 titres. Pour son premier EP, Alain choisit de s’appeler Corson, en hommage à sa mère disparue prématurément. « J’ai voulu mettre dans cet enregistrement, ce que j’avais au plus profond de moi, l’hommage à ma mère était donc une évidence« .
Il s’entoure de musiciens et réalisateurs de talent: Brice Davoli pour les cordes, Jan Pham Huu Trii (Mokaiesh, Brigitte), Bastien Burger (Black Strobe,The Do), Cédric Demazière (Aldebert) et François Maxime Boutault (Dagoba,Manu DiBango), réalisateur de l’EP avec qui il arrange les titres. Dans ce premier opus, on retrouve toutes les influences anglo saxones de Corson auxquelles il a ajouté ses mélodies très fortes portées par 2 voix: l’une pure et cristalline et l’autre plus classique et profonde. Corson n’est pas loin de la schizophrénie artistique et c’est ce qui fait son tout son charme.
Plus d’information sur le site officiel de l’artiste et ci-dessous, le clip de ‘We’ll come again’…