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Le 35ème FIFF de Namur s’ouvrira avec la première mondiale du film ‘Une vie démente’

Après une très belle édition en 2019, pour cette édition anniversaire pas comme les autres, le FIFF Namur s’ouvrira avec le premier long métrage belge Une vie démente du tandem Ann Sirot et Raphaël Balboni, en présence de l’équipe du film.

Ce 35ème FIFF s’annonce différent mais bel et bien plein de promesses et de surprises, avec toujours le désir de partager le cinéma francophone. L’un des axes fort de cette année tout à fait particulière sera d’ailleurs le soutien et la relance du cinéma belge, notamment par le biais de différents ateliers et rencontres professionnels qui seront organisés à cette intention. Et c’est donc une volonté forte que de proposer en ouverture le vendredi 2 octobre, un premier long métrage belge, en première mondiale. D’autant plus que tous les courts métrages de ce duo ont été présentés (et, pour certains, primés) lors des précédentes éditions.
 
« Le FIFF nous a accompagnés depuis le tout début de notre recherche, et a soutenu chacun de nos courts métrages, soulignent les deux réalisateurs. Nous sommes ravis d’ouvrir le festival cette année avec notre premier long. C’est un nouveau point de rencontre entre notre trajet de cinéastes et le festival, qui nous rend à la fois fiers et joyeux ! »

Réunissant dans les rôles principaux Jean Le Peltier, Jo Deseure, Lucie Debay et Gilles Remiche, cette comédie dramatique relate l’histoire d’Alex et Noémie. En couple et dans la trentaine, ils voudraient avoir un enfant. Mais leurs plans sont chamboulés quand Suzanne, la mère d’Alex, se met à faire de sacrées conneries. C’est parce qu’elle a contracté une “démence sémantique“, maladie neurodégénérative fatale, qui affecte son comportement. Elle vole des voitures, coupe les cheveux de ses voisins dans leur sommeil, fabrique ses propres billets de banque pour aller s’acheter des clopes. Suzanne passe du statut de Maman à celui du gamin ingérable. Une drôle d’école de la parentalité pour Noémie et Alex.

Les réalisateurs Ann Sirot & Raphaël Balboni signent également le scénario du film. « La maladie de Suzanne, la démence sémantique, est une composante avec laquelle nous avons dû apprendre à vivre, puisque la mère de Raphaël l’a déclarée il y a une dizaine d’années, expliquent-ils. Envisager la sénilité de son parent alors qu’on est à peine dans la trentaine, ça donne une sensation de contretemps. « Une Vie démente » explore, au travers de l’aventure d’Alex et de Noémie, la place que nous donnons à la maladie dans la société. Cette aventure est aussi l’histoire d’un coming-of-age, un récit d’émancipation. Avec l’envie que l’expérience du spectateur ressemble à celle des personnages, qu’il soit frappé par la tristesse, par le rire, et qu’au final, il se sente enrichi par la traversée épique de Suzanne dans un film lumineux, vivant et touchant. »

Et c’est un pari réussi car « Ann Sirot et Raphaël Balboni abordent ce sujet délicat avec une fantaisie et un ton qui ont toujours été le sel de leur cinéma et qui donnent une vraie légèreté au film, » souligne Hervé Le Phuez, directeur de la programmation du FIFF. « Et les comédien.ne.s sont absolument tous.tes parfait.e.s. On est extrêmement ému mais, en même temps, on rit, beaucoup ! Et on en ressort avec une folle envie de profiter de la vie et de prendre soin des autres. »

Ce duo d’auteurs-réalisateurs de fiction s’est formé en 2007 autour d’un premier court métrage DERNIERE PARTIE, un thriller décalé. Ce premier film, plutôt expérimental, pose les bases de l’univers que les deux réalisateurs vont développer dans les courts métrages suivants : JUSTE LA LETTRE T en 2009, LA VERSION DU LOUP en 2011, FABLE DOMESTIQUE en 2012. Un univers étrange, un cinéma hybride et atypique, un onirisme délirant et joyeux. En 2014, ils tournent le court métrage LUCHA LIBRE et mettent en place une nouvelle manière de travailler, en construisant le scénario autour des comédiens, à partir de scènes non-dialoguées au préalable et d’improvisations travaillées en répétition. Le film est déjà interprété par Jean Le Peltier qui remporte un Prix d’Interprétation au FIFF ! Ils élaborent ensuite avec cette méthode le court métrage AVEC THELMA qui est récompensé dans de nombreux festivals et obtient le Magritte du meilleur court métrage en 2018. En 2020, ils réalisent leur 7ème court métrage, DES CHOSES EN COMMUN, dans le cadre de La Belge collection mettant en avant les comédiens belges, ainsi que leur premier long métrage, UNE VIE DEMENTE, l’un des premiers films réalisés dans le cadre du programme ‘productions légères’ de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

« Ce programme de la FWB, expliquent les deux réalisateurs, nous a permis de travailler sur notre premier long comme nous l’avions fait auparavant sur nos courts métrages, en engageant les comédiens très tôt dans le processus, car ce système de production offre la garantie d’un tournage. Libérés des incertitudes propres aux systèmes de production classique : financement au long cours, coproductions éventuelles, casting « bankable », nous avions la possibilité d’établir immédiatement le cadre du travail, deux décors, 4 comédien.ne.s, et d’entamer sans attendre le travail de fabrication véritable de la matière du film. »

UNE VIE DEMENTE est produit par Hélicotronc, en coproduction avec L’Œil-Tambour. Avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec la participation de la Région Bruxelles-Capitale. En association avec Shelter Prod, taxshelter.be et ING, avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral belge. En coproduction avec Proximus et Voo et Be tv. Distribué en Belgique par Imagine Film, le film sortira en salles en novembre prochain.

Outre les réalisateurs Ann Sirot & Raphaël Balboni qui ont présenté tous leurs courts métrages au FIFF, leurs acteurs sont également des habitués du Festival de Namur : Jean Le Peltier y a été primé en 2014 pour son interprétation dans Lucha Libre, Jo Deseure jouait dans Le syndrôme du cornichon projeté à Namur en 2012, Lucie Debay y a présenté Somewhere between here and now en 2009, Melody en 2014, Villeperdue en 2016, Nos batailles en 2018 et était membre du jury courts en 2017, et Gilles Remiche est venu présenter ses propres films Marchands de miracles en 2006 et Ghetto millionnaires en 2010 ! C’est dire si ouvrir le 35ème FIFF avec eux devenait une évidence.

Le 35ème Festival International du Film Francophone de Namur se déroulera du 2 au 9 octobre, proposant une formule adaptée et inédite qui mettra en avant les talents issus de toute la Francophonie, avec un accent tout particulier sur nos productions belges.



Source : FIFF

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