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Erik Truffaz Quartet : ‘El Tiempo de la Revolución’ le 29 octobre

Le nouvel album de Erik Truffaz Quartet (Marcello Giuliani – Marc Erbetta – Benoît Corboz) “El Tiempo de la Revolución” sortira chez Blue Note le 29 Octobre prochain.

“El Tiempo de la Revolución” est le 10ème opus d’Erik Truffaz Quartet sur le mythique label Blue Note Records. Après 9 albums vendus à plus d’un demi-million d’exemplaires dans le monde, le groupe de pop instrumental revient avec un nouvel album annoncé le 29 octobre prochain.

A noter que le groupe sera en concert le 06 avril 2013 à L’Olympia. Et pour ceux qui ne connaissent pas déjà le Quartet, voici une présentation détaillée du groupe et de sa musique !

Erik Truffaz Quartet est avant tout une entité collective, un son, une dynamique de groupe. Dès 1997, ce groupe, alors formé de Marcello Giuliani à la basse, de Marc Erbetta à la batterie et de Patrick Muller au clavier, sort un premier album, « Out of a dream », sous le label Blue Note.

Pour les albums « The dawn » et « Bending new corner », le rappeur Nya rejoint le groupe et apporte une touche urbaine et poétique; le clip « Yuri’s choice » contribuera pour beaucoup à la popularisation de cette musique. Le groupe s’inspire alors des concerts qu’il donnait dans les soirées du Blue Note Club de Londres, temple de la drum & bass, et compose des musiques en tournées lors des sound check, en improvisant des bribes de création musicale.

La musique est là, elle naît naturellement, sans effort, merveille de la vie dans laquelle on peut parfois se peindre dans le miroir de l’inspiration. Suite à ces 2 albums le groupe prend une dimension internationale, les tournées se succèdent, le bonheur est bien là dans la matière sonore. Premier virage en 2003 avec « The walk of the giant turtle »; d’inspiration rock cet album se veut organique et bouillonnant. À la grande fureur de Truffaz, les ingénieurs du son, Corboz et Giuliani, mettent une distorsion sur sa trompette, concept qu’il adoptera et développera par la suite.

« Arkhangelsk » fut l’album de la maturité en compagnie de Ed Harcourt et de Christophe, 2 chanteurs, 2 voix particulières et des titres merveilleux.

En juin 2010 Patrick Müller est remplacé aux claviers par Benoît Corboz. Pianiste inspiré et ami de longue date, avec qui Erik fit ses premiers pas sur scène dès 1985, Benoît est également l’ingénieur du son sur l’ensemble de leurs albums depuis « The Dawn ». Le Quartet dans sa nouvelle formule entre en studio sans tarder. Naît une matière sonore nouvelle qu’ils cuisinent ensemble, qu’ils pétrissent avec ferveur puis laissent reposer et qu’ils récupèrent ensuite parfois avec bonheur, après fermentation. Quelques semaines plus tard le résultat est là : « In Between ». Un nouvel album pour un nouvel éloge de la lenteur, le groupe assume le silence, l’étirement, l’intime. Marcello Giuliani ressort sa contrebasse et enregistre un titre au banjo. Sophie Hunger, merveilleuse voix, sera l’invitée du Quartet pour 2 titres : « Dirge », une reprise de Bob Dylan et une composition originale, « Let me go ».

El Tiempo de la Revolución. Ce nouvel album du Quartet s’inscrit dans la continuité de l’album « In between », comme s’il s’agissait du second volet ou chapitre d’une histoire qui a débuté en 2010. Au fil du temps et des concerts la musique s’est imposée, le son du groupe a pris de l’ampleur et de la densité. Pour ce disque le Quartet a composé essentiellement en studio. Un travail commun fait de propositions, de déstructurations, de reconstructions. Un titre par jour naitra ainsi de cette lente et longue introspection.

« El Tiempo de la Revolució  » et « Revolution of time », ces deux plages qui ouvrent et ferment l’album, sont deux interprétations diamétralement opposées dʼune seule et même composition. La différence de forme entre ces deux titres exprime la richesse du travail de ce Quartet, sa capacité à épouser des vents contraires.

«Istanbul Tango», un concert impromptu à Istanbul nous oblige à interrompre nos séances d’enregistrement. Nous partons pour la Turquie alors que nous séchons sur un même morceau depuis déjà deux jours. L’après midi même de notre retour nous nous retrouvons au studio et le morceau se solutionne comme par enchantement. C’est donc tout naturellement que nous baptisons ce morceau en l’honneur de cette ville magique, poétique et généreuse.

« African Mist », le brouillard africain. Son instrumental est né d’une ligne de basse que nous avons doublé avec le piano. Assis à même le sol, tous réunis dans la même pièce, sans amplification, nous l’élaborons en une matinée. La reverb à lampe sur l’orgue Hammond lui confère un côté psychédélique. C’est un bonheur de poser des lignes de trompettes sur cette rythmique ample, ronde et sensuelle.

« La Luna Mentirosa », ce premier titre de la séance, composé et enregistré en une journée, fut une errance sonore déconcertante et angoissante jusqu’à ce que le thème émerge. Comme le dit si bien Brancusi : Le problème n’est pas de faire mais de se mettre en condition de faire.

Anna Aaron chante sur 3 titres. Emouvante et originale, le Quartet a été rapidement conquis par son talent lors de la tournée « In Between », dont elle assurait les premières parties. Avec finesse et élégance, elle a su magnifier les musiques proposées par le groupe, « Blue Movie » et « A Better Heart ». Comme dans un jeu de ping-pong les musiciens ont répondu à son invitation en arrangeant une de ses idées musicales pour le titre « Blow Away ».

« Mr K.» est un titre dédié à notre manager L. Klunge, efficace et rythmé. Une ligne de basse imparable et une approche de la rythmique qui s’inspire de nos idoles de la Motown.

Nous arrivons un matin de froidure Benoît et moi au studio. Nous improvisons 6 pièces. L’exercice est passionnant : Faire confiance à l’autre, au vide et à la musique qui occupe le centre de notre pensée. Nous retiendrons de ces improvisations : « Un Souffle qui Passe ».

« El Tiempo de la Revolución  » exprime les révolutions successives qui actent notre vie, comme un long poème que l’on écrit au fil du temps dans un espace où l’on est à la fois acteur et spectateur. Le temps de la révolution est aussi celui de la naissance, de l’amour et de la mort. C’est un combat pour un monde plus juste sous la seule bannière de l’art. La musique nous permettant de tisser un lien entre le ciel et la terre.


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