Après une rencontre fortuite, le groupe The Electric Soft Parade travaille actuellement avec A Quick One Records, et les premiers fruits de cette union sont mûrs et prêts maintenant.  »A Quick One EP » fait exactement ce qu’indique le paquet.

Sur ce 45 tours vinyle, nous avons une chanson de chacun des frères. «Lily», écrit l’année dernière par Tom, est un conte d’espoir et d’exaspération définie par une ascendante progression d’accords hallucinante, un peu à mi-période Teenage Fanclub.

«Number One», d’autre part une composition Chicago-esque d’Alex au piano, Stomp – ensemble banale d’auto-assistance livre des paroles à la plus simple, la mélodie la plus économique, et bien sûr, les changements d’accords de la mort. La seconde moitié de l’EP, uniquement en MP3 gratuits avec le Vinyle, sont deux reprises.

D’une part, une complète revisite d’Elvis «If I Can Dream», arraché de ses racines gospel, fermement transplantées dans un futur drone-rock, et d’autre part une lecture de a capella de «Art Orange Crate» de Van Dyke Parks, enregistré à la maison pour rire, mais qui immédiatement semblait trop belle pour être gardée secrète.

The Electric Soft Parade est en concert ce soir au Truskel (12 rue Feydeau, Paris 2e).