Bon, on va résumer le scénario : Bébé Mario doit sauver son frère des griffes de Kamek et de l’ignoble Bowser à travers une cinquantaine de niveaux. Entre ça et un communiqué de presse…
Vous avez déjà joué à un Yoshi? Vous connaissez les bases ? Les oeufs comme armes, Bébé Mario qui s’envole si on se fait toucher et qu’il faut rattraper ? Yoshi le dino flotteur ? On prend les mêmes, et on recommence.
Alors, ce Yoshi, encore une licence qui n’évolue plus, comme un peu trop souvent chez Nintendo en ce moment soit dit en passant ?
Oui et non. Oui, car on ne peut pas dire que les nouveautés soient de nature à tomber de sa chaise.
Non car malgré tout il y en a quelques unes. D’abord des niveaux en « véhicule », hélico ou autres, sensés mettre en oeuvre toutes les capacités de la console. Las, on s’ennuie ferme dans ces niveaux, pour peu que l’on ait déjà joué à un jeu de plate-formes, à supposer même que l’on puisse qualifier cela de réelle nouveauté…
On trouve aussi des minijeux en multijoueur, mais tellement indigents que l’on ne s’y attarde aucunement. Et c’est tout. Ah non, en fait, pas vraiment de nouveautés, donc encore et toujours la même recette.
Il reste, et heureusement, une base solide. Nintendo connaît évidemment ses classiques, et ce Yoshi ne déroge pas à la règle : maniabilité aux petits oignons, décors enfantins, pastels et acidulés mignons comme tout, embellis par la 3D… Le souci, c’est que l’on n’en profite pas beaucoup : bon sang que ce jeu est court ! Attendez-vous à traverser les niveaux comme une fusée, sans même le faire exprès, à vous goinfrer de vies jusqu’à plus soif, à trouver les passages cachés sans les chercher outre mesure, bref à purger le jeu en deux temps trois mouvements. Et pour couronner le tout, j’ai appris (puisque le jeu ne me l’a pas proposé, oui je me la pète et alors ?) que l’on pouvait avoir des ailes pour voler si l’on perdait trop… Je déclare donc officiellement ce Yoshi jeu de plate-formes le plus facile depuis bien longtemps.