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Dishonored : La série de jeux vidéo Steampunk dans un univers dystopique

Dishonored est une série qui évolue dans un monde steampunk. Trois épisodes sont sortis et malheureusement la série est close. A mon plus grand désespoir. Mais je vais profiter de ce MaXoE Festival axé sur la dystopie pour revenir sur ces trois jeux que j’ai adoré. Et attention à ceux qui n’y ont pas joué, ce texte va être rempli de spoilers. Vous êtes prévenus.

La série de Dishonored a une histoire très intéressante à suivre au fil des épisodes, et des personnages tout aussi intéressants à incarner.

La série commence avec Corvo, homme de main de l’impératrice. Par la suite, on jouera Daud, l’assassin qui a tué l’impératrice, Corvo ou Emily (sa fille), puis Billie qu’on avait rencontrée dans l’opus précédent. On voit donc le monde évoluer au fur et à mesure qu’on avance. Des personnes rencontrées lors d’un épisode peuvent réapparaître dans un autre. Le monde et l’histoire sont bien ficelés et cohérents, et surtout le monde continue son évolution pendant le jeu.

Comme tout univers Steampunk qui se respecte, le côté industriel est omniprésent. Mais le surnaturel n’est pas mis de côté. Nos héros font tous connaissance avec l’Outsider, personnage mystérieux et omniprésent qui leur apporte des pouvoirs. On peut compléter ces pouvoirs avec des charmes d’os qui peuvent accroître nos capacités.

Dans chaque jeu, vous pouvez choisir d’être furtif ou violent, ce qu’ils appellent suivre le chaos. La fin variera en fonction de la voie que vous aurez choisie. Et la voie chaotique, celle où vous tuez, n’est pas forcément plus facile. Plus vous tuerez, plus les gardes seront aux aguets… De la même façon, la voie que vous choisirez influera sur le monde autour de vous. Plus vous tuerez, plus il y aura de mouches de sang (qui pondent dans des cadavres) dans Dishonored 2, plus les civils auront peur de vous, moins vous ferez d’affaire au marché noir…

 

Dishonored (9/10)

Date de sortie 2015
Londres est souvent pris comme point de référence pour tout ce qui est steampunk. Il en est de même ici puisque la capitale industrielle, Dunwall, a été créée avec comme référence les Londres et Edimbourgh du 19e et 20e siècle. Mais la vapeur du steampunk est remplacée par l’huile de baleine qui est la principale source d’énergie (et très utile pour faire des explosions aussi). Dunwall était à la base une ville de pêcheurs, mais le jour où un scientifique a découvert que l’huile de baleine pouvait être utilisée comme source d’énergie, les choses ont évolué. Trop rapidement. Puisqu’avec l’énergie est venu l’armement, puis la corruption qui a atteint son sommet avec l’assassinat de l’impératrice dans le premier épisode.

Dans le premier Opus, on découvre Corvo Attano, garde du corps de l’impératrice et père de sa fille. Mais au retour d’une mission pour demander de l’aide contre l’épidémie qui sévit à Dunwall, il assiste à l’assassinat de l’impératrice et au kidnapping de leur fille. Victime d’un complot, il se retrouve accusé du meurtre et se fait enfermer en prison. Se met alors en place une dictature et l’épidémie propagée par les rats devient un prétexte pour cliver les riches et les pauvres. Les infectés pleurent du sang et deviennent violents. Le gouvernement profite de ces infectés et des problèmes qu’ils causent pour purger la population comme il l’entend. Survient alors un groupe d’activistes, les loyalistes, qui va libérer Corvo et l’armer afin qu’il puisse se venger. C’est aussi à ce moment qu’il rencontre l’outsider qui lui accorde ses pouvoirs. Commence alors sa quête pour sauver Emily et se venger. Quête au cours de laquelle il rencontrera beaucoup d’obstacles et quelques trahisons. Au cours de sa course de vengeance, il destituera le Lord Régent et découvrira que c’est lui qui est à l’origine de l’épidémie.

A la fin, Corvo a le choix de sauver Emily ou pas (enfin, vous pouvez choisir de la sauver mais ne pas réussir, personne n’est parfait). S’il la sauve, elle deviendra impératrice. S’il n’a pas suivi la voie du chaos, un nouvel âge d’or va commencer. Corvo mourra après plusieurs dizaines d’années de mort naturelle et sera enterré aux côtés de l’ancienne impératrice Jessamine. Mais s’il a choisi la voie du chaos, la cité demeurera victime de l’épidémie et de la violence. Si Corvo ne réussit pas à sauver Emily, ce sera la chute de Dunwall et Corvo fuira la cité. Une histoire très prenante donc avec un style graphique que j’ai particulièrement apprécié.

Vous pouvez relire notre test complet ici. Testé sur une version Xbox One.

 

Dishonored 2 (10/10)

Date de sortie 2016
15 ans après le premier épisode, Dunwall a prospéré sous le règne d’Emily. Mais un assassin sévit et met à mal sa réputation. Il se fait appeler le Tueur de la couronne et s’en prend aux ennemis de l’impératrice, ce qui fait peser les soupçons sur elle et Corvo, toujours présent à ses côtés. Au cours d’une cérémonie, Emily se fait détrôner par Delilah qui prétend être la demi-sœur de feu Jessamine. C’est à ce moment qu’on choisi d’incarner Corvo ou Emily, chacun ayant ses propres pouvoirs. Vous vous enfuyez alors à Karnaca, ville inspirée par l’Europe du Sud cette fois. Pour la petite info, des photos de Cuba, Lyon et Malibu ont été utilisées comme référence (Lyon power !).

La source d’énergie principale n’est plus l’huile de baleine mais le vent. La cité est envahie par le sable et subit des petites tempêtes de sable (bien utiles quand on essaye d’être discret). En plus de cette atmosphère chaude, désertique, limite fin du monde, les rues de Karnaca sont la proie d’une guerre de gangs. Sans compter la propagation des mouches de sang qui pondent dans les cadavres.

Au cours de votre enquête pour vous débarrasser de Delilah, vous traverserez plusieurs endroits, tous très intéressants. Vous commencerez par l’asile à l’abandon et réquisitionné par le gouvernement, puis le manoir du scientifique fou Jindosh, manoir tout ce qu’il y a de plus steampunk avec ses soldats mécaniques et ses murs qui bougent. Vous visiterez aussi le conservatoire royale occupé par les sorcières ou encore le manoir délabré d’Aramis dans lequel vous devrez circuler entre le passé et le présent pour avancer et obtenir des informations. Et enfin, vous serez suffisamment armé pour affronter Delilah. Là encore, il y a de multiples fins en fonction de qui vous avez choisi de jouer, de la voie que vous avez choisie et de si vous choisissez de libérer l’autre membre de votre famille.

Pour moi, cet épisode est le meilleur de tous. Il est sombre et les lieux visités sont stupéfiants d’ingéniosité et de design. La possibilité de jouer les deux personnes allonge sa durée de vie. Et il est toujours autant difficile d’être furtif (il faut dire que ce n’est pas ma qualité première). Les ambiances sont très bien rendues et le graphisme est toujours aussi beau et particulier.

Vous pouvez relire notre test complet ici. Testé sur une version Xbox One.

 

Dishonored : la mort de l’outsider (9/10)

Date de sortie 2017

Cette fois-ci, nous incarnons Billie Lurk, personne qu’on découvre lors de Dishonored 2. Billie était la collègue de l’assassin Daud. A la fin du 2 (en fonction de vos choix), elle part à la recherche de son mentor dans le but de s’excuser de l’avoir trahi. C’est donc la suite directe de l’épisode 2. Sa quête va l’amener à en finir avec l’Outsider, même si elle en a obtenu les pouvoirs après avoir retrouvé Daud. Ici, on circule principalement dans les villes déjà connues. On a toutefois droit à un séjour plus long dans les limbes de l’Outsider. J’ai trouvé très intéressant d’incarner Billie parce que c’est un personnage qu’on a déjà rencontré. On découvre son histoire en l’incarnant et autant elle m’agaçait un peu dans Dishonored 2, autant j’ai apprécié de la jouer et de la découvrir dans La mort de l’outsider. Ses pouvoirs sont moins intéressants à mon goût que ceux d’Emily, mais ils se révèlent toujours très utiles.

Je ne vais pas détailler plus le jeu parce qu’il est plus court, un peu trop même à mon goût. Mais il reste quand même un très bon jeu dans un univers que j’adore.

Ce jeu est comme son prédécesseur, une perle. Mais pour moi Dishonored 2 reste bien meilleur. L’histoire était mieux travaillée et je me demande si faire cet opus un peu plus long aurait permis d’améliorer ce point. Plus c’est court et moins l’histoire est détaillée, non ? Quoiqu’il en soit, j’ai retrouvé avec plaisir le monde de Dishonored ainsi que son gameplay. J’ai fait de mon mieux pour être furtive malgré mon peu de talent. Et je me suis cassée la tête à trouver des passages par les toits/fenêtres. Les nouveaux pouvoirs disponibles semblent donner plein de possibilités mais ils ne rendent pas la jouabilité plus facile. On trouve juste plus facilement les charmes d’os ! 

Vous pouvez relire notre test complet ici. Testé sur une version Xbox One.


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