MaXoE > GAMES > Dossiers > PC > The Blood of Dawnwalker est-il le nouveau Witcher-like que l’on attendait ?


The Blood of Dawnwalker est-il le nouveau Witcher-like que l’on attendait ?

On continue notre tour de la Gamescom avec une présentation de The Blood of Dawnwalker. Et autant vous dire que le bébé des anciens de CD Projekt n’a vraiment rien à envier à The Witcher !

Commençons par le studio derrière le projet. Rebel Wolves, c’est une équipe fondée par d’anciens de CD Projekt Red et pas des moindres : à sa tête on retrouve Konrad Tomaszkiewicz, le réalisateur de The Witcher 3. Autant dire que côté RPG narratif, ils savent ce qu’ils font !

Comme pour pas mal de jeunes studios indés, l’aventure est née d’une envie de liberté créative. Les fondateurs ont quitté les gros studios pour se lancer avec une équipe réduite mais ultra expérimentée, et ça se ressent déjà dans leur premier projet. Le studio est jeune, certes, mais il est déjà bien financé et avance sereinement. Bref, Rebel Wolves arrive sur la scène avec de grandes ambitions, et The Blood of Dawnwalker est leur carte de visite.

The Blood of Dawnwalker, quesaco ? 

The Blood of Dawnwalker est un action-RPG solo en monde ouvert, édité par Bandai Namco et attendu pour 2026 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.

On y incarne Coen, un jeune homme transformé en “Dawnwalker”, une créature à mi-chemin entre l’humain et le vampire. Son objectif ? Sauver sa famille dans un monde médiéval ravagé par la peste, les guerres et surtout l’émergence des créatures de la nuit.

Et c’est là que le jeu sort du lot : le cycle jour/nuit a une importance capitale. Le jour, Coen conserve ses capacités humaines, mais la nuit venue il révèle ses pouvoirs vampiriques. Ces mécaniques changent totalement l’approche des quêtes, des combats et même de la façon dont les PNJ interagissent avec vous.

 

Une présentation qui nous a scotchés !

Lors de notre passage à Cologne, nous avons eu droit à une présentation d’environ une heure de The Blood of Dawnwalker, et le moins qu’on puisse dire c’est que le jeu nous a bluffés. L’accent était mis sur la rejouabilité et surtout sur les différences de gameplay entre le jour et la nuit, et croyez-moi, ça change tout. La mission de démonstration consistait à enquêter sur un tombeau caché dans les catacombes d’une église.

Première tentative – De nuit

La nuit tombée, Coen libère tout son potentiel de Dawnwalker. Les déplacements sont incroyablement fluides : on grimpe aux murs, on se téléporte de toit en toit, et presque chaque surface devient un terrain de jeu. L’infiltration n’a jamais paru aussi naturelle et fun.

Notre héros se glisse discrètement dans la cathédrale et assiste à un rituel sombre où il obtient de premiers indices. Direction la bibliothèque pour la suite. Plusieurs choix s’offrent à nous : passer en force ou continuer l’infiltration. La présentation opte pour la discrétion et grâce aux capacités vampiriques, Coen atteint la bibliothèque sans encombre. Les indices trouvés révèlent enfin les coordonnées de l’entrée de la crypte… mais l’expérience s’arrête là.

Deuxième tentative – De jour

Nouvelle partie, cette fois en pleine journée. Et là, tout change. Pas de déplacements spectaculaires ni de téléportation, Coen doit faire avec ses moyens humains. Plutôt que d’escalader les toits, il entre par la grande porte et tombe sur… un baptême, bien loin du rituel nocturne.

Un moine accepte de lui ouvrir la bibliothèque mais à une condition : retrouver son collègue disparu. L’enquête mène jusqu’à une maison en ville où des traces de sang conduisent à la cave. Mauvaise surprise : un cadavre et une créature difforme en train de se repaître. Le combat s’engage, et là on retrouve des sensations très proches d’un The Witcher : esquive, blocage, coups rapides ou puissants, le tout avec un vrai feeling. Une fois le monstre vaincu, retour vers le moine pour obtenir la fameuse clé de la bibliothèque.

S’ensuit une phase d’énigmes pour débloquer l’entrée de la crypte. L’ambiance devient oppressante, des murmures résonnent dans l’obscurité… On brise un mur d’où proviennent les voix et un mort-vivant rachitique surgit pour attaquer. La démo s’achève sur ce combat haletant, laissant une frustration énorme… mais dans le bon sens.

Cette présentation prouve à quel point The Blood of Dawnwalker veut jouer sur la rejouabilité et la variété d’approches. De jour ou de nuit, chaque mission prend une tournure complètement différente, et ça donne envie de tester toutes les possibilités. Ajoutez à ça une ambiance gothique magistrale et des combats qui rappellent les grandes heures de The Witcher tout en proposant son propre ADN et son propre type de gameplay, et on tient peut-être l’une des futures pépites du RPG narratif.


Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...