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Nouvelle Séance : La vie est belle, de Roberto Benigni
Bonjour Princesse !

La vie est belle de Roberto Benigni est sorti dans les salles françaises en 1998. Je me souviens avoir été ému par ce film rempli de poésie et de tendresse, traitant pourtant d’un sujet douloureux de notre Histoire. Mais c’était sans compter sur le talent de Roberto Benigni capable d’associer le rire et les larmes face à l’effroi.  

la vie est belleRoberto Benigni incarne Guido, jeune italien plein de gaieté rêvant d’ouvrir une librairie malgré les difficultés de l’administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, une belle institutrice promise à un autre qu’elle déteste. En véritable génie de la séduction, Guido invente toutes sortes de stratagèmes délirants pour la séduire, puis l’épouser. Quelques années plus tard, Guido et leur fils Giosué sont déportés. Dora décide de les suivre. À l’intérieur du camp, Guido, par amour pour son fils, n’a qu’une obsession : lui cacher la réalité de leur situation.

la vie est belleLa vie est belle se divise en deux parties. Le début du film pourrait s’apparenter à une comédie à l’italienne avec une lecture humoristique mais jamais moqueuse de la situation dramatique dans laquelle vont être plongés les personnages. Nous découvrons une Italie ensoleillée, les ruses de Guido pour séduire sa belle Dora nous font rire, la musique joyeuse et entrainante de Nicola Piovani fera le reste. Puis Guido et Dora ont un fils, Giosué, qui aidera son père à tenir la librairie familiale. La vie est belle… jusqu’au jour tragique où la réalité rattrapera le conte de fée. Guido et Giosué sont déportés et Dora décide de les suivre. Le film bascule ici dans une deuxième partie plus dramatique, les décors d’une Italie sous le soleil sont remplacés par un camp de concentration.

Malgré cette terrible destinée, Guido explique à son jeune fils que tout cela n’est qu’un jeu. Les bons joueurs gagnent des points leur permettant à la fin de gagner le premier prix, un véritable tank. Évidemment, Giosué est émerveillé à l’idée de gagner ce cadeau de rêve.  Nous retrouvons Guido en farceur, mais cette fois-ci pour enjoliver les journées de son fils qui incarne à ce moment-là l’insouciance et l’espoir malgré la tragédie.

Même si les larmes ne sont pas loin, nous rions encore. Roberto Benigni ne se moque pas de la Shoah, comme nous avons pu le lire ou l’entendre lors de la sortie du film. Il utilise le rire comme seul rempart face à l’horreur, rendant l’ignominie presque burlesque. Guido choisit l’humour, la poésie et la dérision pour rendre acceptable ce qui ne peut l’être aux yeux de son enfant.

D’un point de vue plus personnel, je dirais que La vie est belle est une fable émouvante sur la vie, aussi nécessaire que d’autres films, comme Le Pianiste ou La liste de Schindler dans lesquels l’espoir prédomine toujours.

La vie est belle a reçu le Grand Prix du Jury du Festival de Cannes en 1998, le César du Meilleur film étranger en 1999 et trois Oscars en 1999 (Meilleur acteur pour Roberto Benigni, Meilleur film étranger et Meilleur musique pour Nicola Piovani).

Voici la bande annonce du film, avec en bonus l’intervention de Roberto Benigni lorsqu’il reçoit le Grand prix du Jury du Festival de Cannes en 1998.

La vie est belle, réalisé par Roberto Benigni. Avec Roberto Benigni, Marisa Paredes, Nicoletta Braschi, Giorgio Cantarini, … Sorti sur nos écrans le 21 octobre 1998.

Sur ce bon film !


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