Les affaires reprennent. Enfin ! Car si l’été est synonyme de désert en matière de nouveautés dans les salles obscures, la rentrée est aux antipodes. Les sorties d’importance sont nombreuses en ce mois de septembre. Notamment les films projetés à Cannes qui font peu à peu leur arrivée. Mais pas que.
Mercredi 4 septembre
Réalisation : Nicolas Mercier
Casting : Pio Marmai, Jérémie Elkaïm, Eddy Mitchell, Chantal Lauby, Charlotte De Turckheim, Zoé Félix
Scénario : Nicolas Mercier
Genre : Comédie
Durée : 1h 26min
Synopsis officiel : Entre la figure écrasante d’un frère cyclothymique, et celle d’un père atteint d’une folie neurodégénérative aussi drôle qu’inquiétante, Romain ne peut plus se contenter d’être celui qu’il a toujours été : le garçon qui fait ce qu’on attend de lui sans broncher. A l’aube de la trentaine, il est grand temps qu’il affronte enfin son père cinglé, son frère cynique, et ses propres tendances à refouler ses émotions et sa sensibilité, pour réussir à assumer pleinement sa normalité…
L’intérêt : Un premier film en tant que réalisateur pour le scénariste de Clara Sheller, une série plutôt honnête et servie par un bon casting. Dans Grand Départ, le casting est lui aussi de qualité. Avec notamment le plaisir de retrouver Eddy Mitchell devant la caméra. L’ensemble paraît prometteur sur le papier.
Également sur vos écrans cette semaine-là : White House Down, réalisé par Roland Emmerich ; You’re Next, réalisé par Adam Wingard ; Tirez la langue, mademoiselle, réalisé par Axelle Ropert ; Gare du Nord, réalisé par Claire Simon ; Ilo Ilo, réalisé par Anthony Chen ; …
Mercredi 11 septembre
Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
Réalisation : Arnaud Desplechin
Casting : Benicio Del Toro, Mathieu Amalric, Gina McKee, Larry Pine, …
Scénario : Arnaud Desplechin en collaboration avec Julie Peyr et Kent Jones, adapté de Psychothérapie d’un indien des plaines de Georges Devereux
Genre : Drame, Biopic
Durée : 1h 56min
Synopsis officiel : Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d’audition… En l’absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s’impose est la schizophrénie. La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux. Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines) est le récit de la rencontre et de l’amitié entre ces deux hommes qui n’auraient jamais dû se rencontrer, et qui n’ont apparemment rien en commun. L’exploration des souvenirs et des rêves de Jimmy est une expérience qu’ils mènent ensemble, avec une complicité grandissante, à la manière d’un couple d’enquêteurs.
L’intérêt : Sa sélection lors du dernier Festival de Cannes n’est pas le seul atout de ce film (d’autant qu’une sélection n’est pas forcément gage de qualité). Mais là, tout semble tenir la route. Un réalisateur qui a déjà maintes fois fait ses preuves et qui livre des films bouleversants. Un scénario qui intrigue. Et un duo de comédiens excellents. Mathieu Amalric (bien trop rare sur nos écrans) est un habitué du cinéma de Desplechin qui lui a offert de magnifiques rôles. Quand à Benicio Del Toro, il est un caméléon capable de tout. Leur rencontre risque d’être un beau moment de ciné.
Également sur vos écrans cette semaine-là : No Pain No Gain, réalisé par Michael Bay ; Le Majordome, réalisé par Lee Daniels ; Gibraltar, réalisé par Julien Leclercq ; Rock the Casbah, réalisé par Laïla Marrakchi ; Tip Top, réalisé par Serge Bozon ; …
Mercredi 18 septembre
Réalisation : Steven Soderbergh
Casting : Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd, Scott Bakula, Rob Lowe, …
Scénario : Richard LaGravenese, d’après la biographie Behind the Candelabra: My Life With Liberace de Scott Thorson
Genre : Drame, Biopic
Durée : 1h 58min
Synopsis officiel : Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l’excès, sur scène et hors scène. Un jour de l’été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d’âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. « Ma Vie avec Liberace » narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.
L’intérêt : Un film plutôt bien accueillit par la critique lors de sa projection sur la croisette lors du dernier Festival de Cannes. Le couple d’acteurs semble fonctionner à merveille. D’ailleurs, Michael Douglas avait été pressenti pour le prix d’interprétation. Et puis, Steven Soderbergh a une filmographie de qualité (dont une Palme d’Or dans la poche pour son premier film) et n’en est pas à son premier biopic. Il suffit de se souvenir de Che, ce diptyque présenté à Cannes il y a quelques années et qui était plutôt (voire même très) réussi.
Pour l’anecdote, Ma Vie avec Liberace est sorti aux États-Unis sous forme de téléfilm.
Également sur vos écrans cette semaine-là : Les Invincibles, réalisé par Frédéric Berthe ; Elle s’en va, réalisé par Emmanuelle Bercot ; Les Amants du Texas, réalisé par David Lowery ; La Bataille de Solferino, réalisé par Justine Triet ; …
Mercredi 25 septembre
Réalisation : Woody Allen
Casting : Cate Blanchett, Alec Baldwin, Louis C.K, Peter Sarsgaard, …
Scénario : Woody Allen
Genre : Drame
Durée : 1h 38min
Synopsis officiel : Alors qu’elle touche le fond, et que son mariage avec le riche homme d’affaires Hal bat de l’aile, Jasmine, New-yorkaise aussi snobe qu’élégante, décide de s’installer chez sa soeur Ginger, qui vit dans un modeste appartement de San Francisco, pour tenter de surmonter la crise. Lorsque Jasmine arrive en Californie, elle est profondément perturbée, sous l’effet des antidépresseurs. Si elle arbore toujours sa classe naturelle, elle est psychologiquement fragile et n’a aucune qualification lui permettant de trouver du travail. Elle n’a guère d’estime pour le petit copain de Ginger, Chili, qu’elle considère comme un « raté », au même titre que l’ex-mari de sa soeur Augie. Ginger, qui se rend compte que sa soeur est instable, lui suggère de se lancer dans la décoration d’intérieur, pensant à raison qu’elle ne dédaignera pas ce type de profession. Entretemps, Jasmine accepte à contrecœur de travailler comme réceptionniste dans un cabinet dentaire, où son patron, le docteur Flicker, tente de la séduire, bien malgré elle… Comprenant, grâce à sa soeur, que ses choix sentimentaux sont désastreux, Ginger se met à fréquenter Al, ingénieur du son. De son côté, Jasmine entrevoit le bout du tunnel en rencontrant Dwight, diplomate attiré par sa beauté, son élégance et sa distinction. Mais Jasmine a une faiblesse : elle ne vit que dans le regard des autres, tout en refusant de voir la réalité en face. Elle ne pourra dès lors que précipiter sa propre chute…
L’intérêt : Il faut aimer Woody Allen, qui a toujours partagé les avis sur son cinéma. Mais lorsque l’on aime Woody Allen, le résultat risque d’être excellent. Comme toujours !
Également sur vos écrans cette semaine-là : Les Conquérants, réalisé par Xabi Molia ; Players, réalisé par Brad Furman ; Rush, réalisé par Ron Howard ; …