Et voici notre dernière chronique sur les Zombies à la française. Nous vous avons déjà parlé des tomes T0 et T1. Voici le dernier sorti, juste pour vous. Et puis comme on vous aime beaucoup, on vous offre une interview exclusive de l’auteur et du dessinateur (interview réalisée par Seb).
Zombies T2, De La Brièveté De La Vie
Scénario : Olivier Peru
Dessin : Sophian Cholet
Collection : Anticipation
Format : 48 pages, couleur
Editeur : Soleil
ISBN : 978-2302016279
Web : http://www.soleilprod.com
Notre avis : rappelez-vous ! A la fin de l’opus précédent, Sam tue un survivant qui avait tiré sur Josh, le jeune garçon dont il s’occupe, en pensant qu’il était infecté. L’opération de nettoyage de Vashon Island continue afin d’en faire un lieu sauf pour l’humanité. Il y a tout de même un problème, la communauté manque cruellement de médicaments. Sam se sent obligé de partir en mission dans la ville pour fouiller les hôpitaux. Il ne part pas seul puisqu’un survivant mordu, mais immunisé l’accompagne. Ce personnage est plutôt drôle, il fait preuve de beaucoup d’humour décalé du fait qu’il ait été traité comme un pestiféré jusque là. Au hasard de leurs recherches, ils tombent sur un laboratoire qui semblait travailler sur les personnes immunisées contre le virus. Sam reconnaît quelqu’un de très proche dans les photos placardées au mur …
Du côté de l’île, on continue les investigations pour éliminer la moindre trace de zombies et recueillir les survivants. Petit à petit, leur nombre augmente et le moral est au beau fixe. Cependant un grand danger les menace : une vague de plusieurs milliers de zombies se déplace comme un seul homme dans leur direction et rien ne semble pouvoir les arrêter, ni les barrières, ni la mer.
On adhère une fois de plus au récit. Alors que l’auteur aurait pu continuer de raconter des histoires de survivants éparpillés ici et là, il prend le contre-pied et focalise l’ensemble de l’histoire autour de Vashon Island. Tel un lieu saint, il est visé par les survivants mais aussi par les zombies. Le suspense est savamment entretenu et, une fois de plus, les personnages sont diablement creusés. Quant aux dessins, ils excellent dans l’expression des visages.
La fin nous laisse sur notre faim. Messieurs, au travail !
Appréciation :
L’Interview !