Et voici le (grand) retour de la Playlist de MaXoE ! On ouvre le bal avec des contributions au monde de l’électro.
Titre Album : En route
Artiste : compil
Distributeur : Freaksville
Genre : Electro
Date de sortie : 26 septembre 2011
Web : http://www.freaksvillerec.com/pro/enroute/enroute.htm
Critique : Le label Freaksville a sûrement cru bien faire en réalisant cette compilation de titres électro mais l’auditeur reste malheureusement dans le fossé. Difficile de s’embarquer pour un voyage musical avec autant de casseroles à trainer derrière soi. Certes Conducteur Fantôme arrive à griser en faisant défiler les bandes blanches et Sur les routes de France flirte avec la pop des années 80 avec une certaine élégance mais cela ne suffit pas à faire un bon album. Le reste est une suite de titres beaucoup moins marquants. On ne peut nier une volonté de regrouper des morceaux qui devraient fédérer un public electrophyle mais il faut se rendre à l’évidence : la mayo ne prend pas vraiment, on se surprend à zapper avant la fin des morceaux et à soupirer devant un trop fréquent manque d’audace. Je passe sous silence Mon nouveau jules marche sur l’eau de Destin VS Phantom Feat Lio qui nous permet de visiter les abîmes de la médiocrité. Décidément, j’aime pas les compils.
Appréciation :
Titre Album : Suburban Robot
Artiste : Android 80
Distributeur : Freaksville
Genre : Electro
Date de sortie : 26 septembre 2011
Web : http://www.myspace.com/android80s
Critique : Chanteur des enragés Ufo Goes Ufa, claviériste de Phantom feat. Lio et auteur d’un premier roman publié cette année (« Take your Protein Pills »), Brian Carney est manifestement un homme à part. Quand on écoute son premier album solo, on pourrait penser que ses veines sont tapissées de circuits électroniques propres à rendre chèvre n’importe quelle boite à rythme. Définitivement électro, ce 8 titres souffle le chaud et le froid, entre envolées inspirées et descentes convenues. We love drugs est probablement une invitation à l’ecstasy avec son rythme entêtant, ses paroles en boucle et surtout une inspiration en berne. Non, on préfère largement un Ed Bishop plus bondissant et qui sent terriblement bon les années 80. It’s just a ride fait aussi le voyage dans le temps et nous prouve que l’artiste a le sens de la mélodie. Et puis comment ne pas penser à Depeche Mode en écoutant Pop Idol qui finit de donner la patine des temps anciens à la galette. Mais ne vous y trompez pas, cette patine est finalement résolument moderne et l’oeuvre livrée ici ne laissera aucun fan de musique électro de marbre même si les autres grogneront probablement sur quelques titres un peu moins surprenants que d’autres.
Appréciation :
Titre Album : Parker Street
Artiste : General Elektriks
Distributeur : Discograph
Genre : Electro
Date de sortie : 10 octobre 2011
Web : http://www.general-elektriks.com/
Critique : Après le succès tant médiatique que public de l’album ‘Good City for Dreamers’ paru en 2009, voici que le compositeur multi-instrumentisme revient nous faire goûter de son style si particulier dans un nouvel opus nommé Parker Street. C’est l’occasion une fois de plus de se laisser emporter par ces mélanges audacieux d’electro, funk et soul. On peut même penser au disco à l’écoute de la première piste du CD. Summer is Here nous propose une balade funk des plus plaisantes alors que I‘m ready nous démontre que l’artiste peut faire preuve d’une belle sensibilité. Que dire de She wore a paper dress qui nous emmène en voyage sur les touches d’un orgue aux sonorités très seventies. Une fois de plus l’artiste montre tout son talent, autant dans son écriture fine que dans la recherche de nouveaux terrains en friche. On en ressort pas tout à fait pareil.
Appréciation :
Et puis surtout n’oubliez pas que la musique c’est avant tout une histoire de subjectivité !