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Toto en concert à Lyon

C’est ce 28 juin 2011 que Toto a choisi pour faire hurler les Watts à Lyon. Les plus avertis d’entre nous savent que le groupe est officiellement séparé avec un dernier album studio, Falling in between, datant de 2006. Cependant la formation continue de tourner dans le monde entier années après années. Il semblerait ainsi que les rockers ne peuvent pas se passer des planches.

Avant d’attaquer le coeur du concert, passons un peu de temps à parler des membres présents ce jour-là. Parlons d’abord des indécrottables du groupe. Simon Philips occupe toujours la batterie et Steve Lukather, la figure emblématique de la formation, est toujours fidèle au poste avec sa six cordes. Du côté des claviers on peut saluer le retour de deux vétérans du groupe : l’incontournable David Paich qui avait été remplacé par Greg Phillinganes pendant les dernières tournées du groupe et plus surprenant encore, Steve Porcaro qui vient l’épauler pour cette tournée sous forme de revival. Les vocals sont assurés par, excusez du peu, Joseph Williams qui fait donc un retour remarqué après celui de Bobby Kimball sur les précédentes tournées. Nathan East, quant à lui, remplace Mike Porcaro (gravement malade) à la basse.

 

Le concert début tambour battant sur le très classique et énergique Child’s Anthem. Le ton est donné, l’énergie est très palpable et on sent que les papys du rock Californien sont très en forme. Joseph Williams débarque alors sur scène pour entonner Till the end. C’est une première bonne surprise car le titre a peu été joué en live par le groupe. La chanson donne tout son potentiel et les acrobaties rythmiques du groupe sont toujours aussi plaisantes. S’ensuit un répertoire définitivement tourné vers le 6ème et le 7ème album qui, rappelez-vous, sentaient bon le rock californien des années 80 : Lea, Pamela, English eyes, Somewhere tonight, Can’t stop loving you sont autant de titres parfaits pour la voix de Joseph Williams qui n’a rien perdu de sa superbe.

Les titres s’enchaînent et la salle est conquise sans doute possible. Les classiques sont évidemment de la partie entre Rosanna, Hold the line ou encore Africa. Notons aussi la fin tonitruante sur un Home of the brave toujours aussi flamboyant : les riffs énervés du père Luke trouvant la danse parfaite avec la batterie de Simon Philips.

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En bref, le groupe a donné toute l’énergie qu’on attendait de lui. Une fois de plus le show ne déçoit pas, les quelques deux heures sur scène passent en un éclair. Définitivement axé sur la période eighties de l’histoire du groupe, le répertoire surprend agréablement en nous servant des titres trop souvent oubliés en live.

Mais, car il y a un mais, un nuage vient quelque peu gâcher la fête. La Halle Tony Garnier nous a une fois de plus prouvé qu’elle était très capricieuse pour le rendu acoustique. Ainsi la basse avait du mal à se faire une place dans nos esgourdes et les voix étaient parfois malmenées sur les morceaux les plus orchestrés. Finalement ce sont les titres les plus intimistes et ceux qui privilégiaient des riffs rageurs qui s’en sont le mieux sortis.

Ces quelques soucis sonores ne sauraient cependant pas gâcher la fête d’un concert une fois de plus totalement réussi.


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