La Renaissance est une période riche en découvertes et inventions, au grand désespoir de l’Eglise à l’époque. L’Humanisme place l’humain au centre des préoccupations. Avec ce mouvement de pensée, les intellectuels se sont mis à utiliser l’expérimentation et l’observation pour étudier le monde qui les entoure. Et forcément, cela n’a pas plu aux hommes en robe noire…
Une de leurs découvertes est que le Soleil est au centre de l’Univers (pas tout à fait cela dit) et que les astres, dont la Terre, sont en rotation autour de ce soleil (héliocentrisme). Imaginez bien que le pauvre humaniste à l’origine de cette découverte, Nicolas Copernic, n’était pas spécialement en odeur de sainteté auprès de l’Eglise, si vous me passez l’expression. Eux préféraient la théorie moyenâgeuse selon laquelle la Terre était au centre de l’Univers (géocentrisme). Parce que la Terre est la création de Dieu et qu’elle abrite les humains qui sont aussi une création de Dieu. Il ne leur était pas venu à l’idée à l’époque de dire que le Soleil était la création de Dieu.
La médecine est une science qui a énormément avancé pendant la Renaissance. Vu que l’expérimentation et l’observation étaient les nouvelles méthodes d’études, la dissection est devenue commune et a permis de corriger une grande partie de l’anatomie humaine. Entre autre. A savoir que certaines dissections se faisaient en public, il fallait avoir l’estomac bien accroché (et l’odorat solide). Bien sûr, pour l’Eglise, la dissection était un non-respect de la création de Dieu…
L’imprimerie est « l’invention » la plus connue et a partiellement plu à l’Eglise ! Le procédé a été inventé en Chine au XIe siècle. Gutenberg introduit la technique en Allemagne et crée des caractères mobiles en métal. Donc temps et coûts de production diminués. C’est sûr que ça devait aller plus vite que les moines qui recopiaient les livres à la main… Le premier livre imprimé était la Bible (choix très stratégique). Mais cette invention a aussi servie à diffuser les idées humanistes puis sont venus les romans à l’eau de rose, les autobiographies… Du coup ils ont essayé de réserver l’impression aux livres validés par l’Eglise. Seulement pour évaluer le contenu de tous ces livres, des hommes d’église ont bien du lire ces ouvrages ‘immoraux’ pour les invalider…