Deux films dans les bacs aujourd’hui. Deux films français. Et deux prénoms. Le premier est celui d’une avocate plongée dans la tourmente de façon burlesque. Le second celui d’un soldat mort au front durant la Grande Guerre.

Victoria

Réalisation : Justine Triet

Scénario : Justine Triet

Casting : Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud, …

Genre : Comédie dramatique

Durée : 1h 36min

Sortie en salle : 14 septembre 2016

Support : DVD & Blu-Ray

Synopsis officiel : Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle y retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. 
Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu’elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.

Critiques de la presse : Contrairement aux apparences, Victoria est loin d’être une comédie pure mais plutôt un mélange de réel, de social et de burlesque. Magnifiquement interprété par la comédienne Virginie Efira (qui continue de nous étonner), ce très beau portrait de femme est un film rythmé, drôle, parfois touchant. Et dont l’énergie est communicative !

 Frantz

Réalisation : François Ozon

Scénario : François Ozon, librement inspiré du film Broken Lullaby d’Ernst Lubitsch

Casting : Pierre Niney, Paula Beer, Ernst Stötzner, Marie Gruber, Cyrielle Clair, …

Genre : Drame

Durée : 1h 54min

Sortie en salle : 7 septembre 2016

Support : DVD & Blu-Ray

Synopsis officiel : Au lendemain de la guerre 14-18, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, Frantz, mort sur le front en France. Mais ce jour-là, un jeune Français, Adrien, est venu se recueillir sur la tombe de son ami allemand. Cette présence à la suite de la défaite allemande va provoquer des réactions passionnelles dans la ville.

Critiques de la presse : Lent, trouble et troublant, le nouveau film de François Ozon est une oeuvre à la beauté austère où l’émotion fourmille sous une forme de classicisme maîtrisé. Une oeuvre qui multiplie les faux-semblant autour des thèmes du mensonge, du deuil et de l’amour. On tombe sous le charme. D’abord sous celui de la jeune actrice allemande Paula Beer, qui a la grâce et la beauté d’une Romy Schneider. Puis sous celui de Pierre Niney, dont la silhouette élancée et la diction posée n’en finissent pas de troubler depuis Yves Saint Laurent. Un duo majeur. Pour un film d’une véritable maîtrise.