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Bebly : Le clip ‘Le facteur chance’ extrait de leur nouvel EP

Le premier single du nouvel EP ‘Uldo‘ de Bebly est sorti cette semaine, l’occasion de le découvrir et d’en savoir plus sur le trio rock francophone formé à la base pour un seul concert poursuit finalement sa route depuis 10 ans et dont on aime les créations.

Une décennie pendant laquelle le groupe francilien n’a pas chômé : 3 albums et 2 EP. Plus ce qui fait partie d’eux-mêmes à savoir les tournées, des multitudes de concerts et notamment avec Eiffel, Luke, Deportivo, Romain Humeau, Sidilarsen… soit la crème du Rock français dont Bebly se place en sérieux aspirant avec sa prochaine galette « ULDO » qui sortira le 21 février 2020.

Pour bien faire, le trio a enregistré son nouveau 5-titres aux studios ICP de Bruxelles (Bashung, Souchon, Louise Attaque, Indochine, Shakaponk…) sous la houlette du réalisateur de Damien Saez, Sylvain Carpentier (déjà aux commandes de l’EP « Déconne » en 2017). Un résultat saisissant vous est offert, un Rock brut, urgent et cisaillé, dans le conflit en flirtant avec le calme comme avec la tempête.

Bebly, composé par Benjamin, qui se tâte toujours entre raconter ses histoires avec une guitare électrique à s’en rendre sourd et une guitare sèche, Guillaume et Fabien respectivement bassiste et batteur qui forment une robuste et dévastatrice base rythmique​. Avec « ULDO », Bebly prend la suite logique de « Déconne » notamment déjà avec le visuel de la pochette mais aussi évidemment par sa musique et ses thèmes.

D’emblée, le groupe nous emmène dans le sale de la vie avec « Le Facteur Chance » où l’on se marche dessus, l’on consomme mal, et nous demande où se trouve le bon sens… « A l’évidence » le message n’est pas passé et l’on foire aussi nos histoires d’amour, sauf si l’on pouvait effectuer quelques réglages… Car « mes blessures se dispersent en ta présence », on longe les murs en l’absence de l’autre… « J’avais clairement perdu mon temps à vous regarder faire, à vous laisser nous foutre dedans ».

Un constat froid, entre erreur, échec et perte, mais pas austère sur la vie en société (« on avait même du mal à comprendre les rouages si compliqués ») et en couple (« Je ne veux plus jamais comprendre que comme ce matin tu me laisses ») et pourtant des réflexions amenant de la chaleur, celle développées par les instru intenses (« Ce que la vie me confisque ») en contre-poids du chant tout en émotion.

Et « se retrouver en décembre avec ses erreurs de jeunesse »…



Illustration / Photo : Davina Muller

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