Grâce à un premier album aux accents garage-pop, le trio se fait remarquer et confirme en live l’exubérance et l’insolence de leur musique.

Une série de concerts européens et la réalisation d’un clip de 40 minutes bouclées, Bops retourne maintenant en studio avec des projets tout aussi ambitieux. Les influences du passé sont apprivoisées (Kinks, Supergrass), le groupe embrasse à présent une vision ingénieuse et résolument personnelle de la pop.

Rejoint sur scène par un quatrième membre au clavier et à la guitare, BOPS évoque l’audace de BC Camplight, la nonchalance de la Fat White Family et la puissance de Ty Segall.

Réalisé et produit par BOPS avec un vieux manoir en toile de fond, le clip navigue entre onirisme et absurde. Un peu comme ce drôle d’état dans lequel on se trouve avant de s’endormir et qui peut durer toute une nuit en cas d’insomnie. On pense encore à aujourd’hui on se projette vers demain mais la conscience se volatilise.

Réveillée en pleine nuit une jeune fille dévale les escaliers et tombe sur une scène surréaliste. Un scientifique qui observe une courge, un escrimeur sur un toit, une femme-champignon, etc – peu importe l’action puisque rien n’a de sens. Peu importe le sens puisque la seule chose que l’on souhaite c’est un sommeil sans rêve.

Tourné dans l’ancien manoir de Nina Ricci à Morlaix (29), le clip Sleeplessness annonce la sortie du deuxième album de BOPS.