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Jason Bourne – The Bourne Resurrection
Dans la lignée des précédents

NOTE DE MaXoE
8Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Si à sa sortie en 2002, le premier volet mettant en scène Jason Bourne pouvait faire figure de novice des films d'espionnage face à son compatriote Ethan Hunt et surtout à 007, il fût une surprise tant il renouvelait le genre dans sa réalisation, comme dans son intrigue. L'ensemble était en tout cas bien plus réaliste. Après quasiment dix ans d'absence, Jason Bourne et son alter ego Matt Damon reviennent sur nos écrans. Et grâce à la réalisation de Paul Greengrass, le film est en passe de devenir un modèle du genre.
Jason Bourne Une

Jason Bourne AfficheAu niveau de la frontière entre la Grèce et l’Albanie, des hommes se livrent des combats à mains nues. Et illégaux. L’un deux est Jason Bourne. Il se cache, et participe à ces affrontements afin d’assurer sa survie.

A Reykjavik, en Islande, Nicky Parsons – qui a quitté la CIA – pirate les serveurs de l’agence afin de récupérer des documents compromettants pour le compte d’un hacker. Certains concernent Jason et l’opération TreadstoneNicky décide de reprendre contact avec lui afin de lui montrer les documents. Elle le retrouve en Grèce, mais le piratage n’a pas échappé à la CIA. Une nouvelle traque commence.

Jason Boure Deux

Ressusciter Jason Bourne après dix ans d’absence (exit la parenthèse très oubliable avec Jeremy Renner) et après une première trilogie plus que réussie était une prise de risque tant les suites, reboots et autres prequels font parfois beaucoup de mal aux originaux. Après une quête d’identité afin de comprendre ce qui lui était arrivé, puis l’envie d’en découdre avec l’agence qui l’a conditionné en révélant au monde façon Snowden les noirs secrets de la CIA, Jason Bourne est à présent confronté aux raisons qui l’ont fait intégrer Treadstone volontairement, reliées directement à son père. Cette nouvelle quête en rapport avec ses origines (prétexte maladroit afin de relancer la machine) est sans doute le point faible du film, un peu trop artificiel. Mais il est bien le seul.

D’aucuns diront sans doute que tout le reste sent un peu trop le réchauffé. Sauf que contrairement à certaines autres séries d’espionnage qui sont devenues au fil des ans de simples blockbusters, les Jason Bourne ont toujours eu derrière eux une solide mise en scène. Exit les courses poursuites interminables et place à de longues scènes de traque alternant entre les salles de crise de la CIA et leurs nombreux écrans de surveillance et Jason Bourne au milieu d’une foule cherchant à leur échapper par tous les moyens. Si dans La Vengeance dans la Peau, la scène à la gare de Waterloo était devenue un modèle du genre tant sa mise en scène sous tension était réglée au millimètre près, celle de Jason Bourne au milieu d’une manifestation qui tourne à l’émeute en plein centre d’Athènes la surpasse. Avec un style essentiellement basé sur de la caméra à l’épaule, la réalisation de Paul Greengrass est ultra réaliste, bien loin des absurdités que l’on peut voir dans certains James Bond, mais surtout dans les Mission Impossible (à part le De Palma).

Jason Bourne Trois

Une chose est sûre et Paul Greengrass le prouve parfaitement : lorsque cela est bien fait, film d’action peut tout à fait rimer avec grand cinéma. On comprend mieux pourquoi son alter ego Matt Damon n’acceptait de revenir que si le britannique passait de nouveau derrière la caméra. L’acteur reprend donc le costume de l’agent déchu, un costume un peu plus étroit qu’auparavant. Le physique plus fin des films précédents collait mieux au personnage, mais ça n’est que du détail.

A part lui, la seule rescapée de la trilogie est Julia Stiles, dont l’apparition est assez brève (peut-être un peu trop). Pour le reste, le réalisateur a fait table rase. Tommy Lee Jones est le nouveau directeur de la CIA. Un directeur un peu trop partisan de la surveillance de masse, quitte à bafouer certaines libertés (vous avez dit actualité ?). S’il fait figure de principal antagoniste, la suédoise Alicia Vikander – jeune recrue qui pilote le pôle cyber-terroriste – est sans doute celle dont il faudra le plus se méfier dans les volets à venir. Son visage juvénile et son innocence (que certains ont reproché à l’actrice) masquent en réalité une grande ambition. L’ambiguïté du personnage est la plus grande réussite de la distribution. Et elle laisse présager le meilleur pour la suite.

NOTE MaXoE
8Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

En reprenant les codes de ses précédents films tout en les modernisant, Paul Greengrass va plus loin dans sa réalisation, avec des scènes toujours plus spectaculaires mais à la mise en scène ultra-maîtrisée. La suite est attendue avec impatience !
ON A AIMÉ !
- Le réalisme
- La mise en scène
- La caméra à l'épaule
- Alicia Vikander
ON A MOINS AIMÉ...
- Un Matt Damon un peu trop dopé aux hormones
- L'intrigue parfois artificielle
Jason Bourne – The Bourne Resurrection
Jason Bourne
Support(s) : Cinéma / DVD
Réalisation : Paul Greengrass
Scénario : Paul Greengrass et Christopher Rouse, d’après les personnages créés par Robert Ludlum
Casting : Matt Damon, Tommy Lee Jones, Alicia Vikander, Julia Stiles, Vincent Cassel, …
Durée : 2h 03min
Genre : Action, Espionnage
Sortie en France : 10/08/2016
Sortie aux Etats-Unis : 29/07/2016
Musique : David Buckley et John Powell
Distribution : Universal Pictures
Production : Universal Pictures, The Kennedy/Marshall Company, Captivate Entertainment, ...

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