Quoi ? Vous ne connaissez pas le célèbre Hubert Bonisseur de la Bath ? Il est pourtant le plus grand (et le plus décadent) espion français. Son nom de code : OSS 117. Né sous la plume de Jean Bruce quatre ans avant James Bond – qui lui est passé à la postérité – la première apparition au cinéma de cet agent secret un peu bizarre (n’ayons pas peur des mots) a lieu en 1957 sous les traits de l’acteur Ivan Desny. Aujourd’hui, et ce depuis 2006, il est difficile de dissocier Hub’ de Jean Dujardin.

Après deux premiers volets réalisés par Michel Hazanavicius – Le Caire, nid d’espions et Rio ne répond plus – Nicolas Bedos en a repris la suite pour un troisième opus : OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire. Présenté hors compétition, il fera la clôture de cette 74e édition du Festival de Cannes. Petite nouveauté par rapport aux deux films précédents : Jean Dujardin ne sera plus le seul espion à l’écran. Il sera rejoint par Pierre Niney (que j’adore !) et qui incarne un jeune et fringuant avant secret : OSS 1001.

Tandis que les festivaliers auront la chance de découvrir en avant-première ce film après la remise de la Palme d’Or par Spike Lee, le reste du monde pourra – quant à lui – se rendre sur la plage cannoise afin de profiter de la dernière projection du Cinéma de la Plage avec David Byrne’s American Utopia, un film-concert qui n’est autre que la toute dernière oeuvre du président du Jury de ce Festival de Cannes 2021.