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MaXoE Festival 2021 : la Sélection Musique



Voici la sélection musique pour ce millésime 2021. Alors comme d’habitude, je ne suis pas à l’aise à l’idée de mettre la musique dans des catégories mais j’ai essayé de regrouper les choses comme je le sentais.

Tous les extraits de chroniques ci-dessous sont tirées de notre rendez-vous hebdomadaire La Playlist de MaXoE que nous vous proposons chaque mardi et dans laquelle nous sélectionnons les artistes qui ont attiré notre attention.

Les artistes sélectionnés seront soumis aux votes du Grand Prix des Lecteurs du MaXoE Festival 2021 !

 

Rock/Blues Rock

Whoosh! – Deep Purple

« Le groove est de mise et il est mis en oeuvre par des arabesques rythmiques dont chacun devrait s’inspirer. Pour la partie classique, écoutez un peu Nothing At All, les notes s’enchaînent et virevoltent entre la guitare et les claviers. Infinite était un album très réussi, Whoosh! lui emboîte le pas, dans une jolie continuité et avec un plaisir renouvelé. Merci les rockeurs ! « . Lien vers la chronique complète.

 

Space Dukes – Clear The Air

« La force du groupe, c’est bien, justement, de nous proposer un ensemble qui se tient totalement. Le groove est toujours présent comme vous pouvez le sentir sur Hit You. La basse est la pièce maîtresse de ce groove, jazzy, presque disco. Et puis les claviers donnent cette teinte jazz au morceau, en faisant un morceau à part, à déguster sans modération ».  Lien vers la chronique complète.

 

After The Fall – The Sideshow Tragedy

« Il y a un quelque chose de viscéral dans cet album. Quelque chose de bestial. En bref, un must-have dans le monde du rock, directement dans la sélection du prochain MaXoE Festival. Finissons avec Young Forever. Parfait, c’est tout ».  Lien vers la chronique complète.

 

Palm Reader – Dreamers

« Il y a aussi un petit quelque chose de joyeux dans ces partitions. Il suffit d’écouter Palm Reader pour s’en rendre compte : une rythmique enlevée, des essais électro, des voix aériennes, … Tout y est ! Le tout forme un EP très cohérent, bourré de talents. Un rock aux couleurs du soleil, donnant envie de profiter de la vie ! ». Lien vers la chronique complète.

 

Tandem – Alice Animal

« Une guitare scintillante avec un gimmick entêtant, une voix juste posée et des mots simples et percutants. Dans ce morceau on peut sentir aussi la recherche du son, chaque note est réfléchie, chaque partie de guitare est fignolée. Ceux qui apprécient les beaux sons seront vraiment comblés ! ». Lien vers la chronique complète.

 

Today – Why Elephant

« Les mélodies sont bien pensées, la réalisation est parfaite et on a envie de danser sur les quatre morceaux. A Pair est particulièrement témoin du style du groupe, quelque chose d’enlevé et de gai qui n’oublie pas ses racines rock. En bref, à découvrir ! « . Lien vers la chronique complète. 

 

 

Chanson/Folk

Du Vent – Leonid

« Les textes sont affutés et les instruments s’en donnent à coeur joie avec un orgue particulièrement entreprenant. Fumer Tue met un coup de pied dans la fourmilière du bien-pensant. J’adore. Bref, un album qui entre direct dans la sélection du futur festival MaXoE. Ils seront le 7 octobre à la Dame de Canton à Paris ». Lien vers la chronique complète. 

 

La Moyenne – La Pietà

« Et puis le tout est mené de main de maître par l’artiste, sa voix convainc, sa voix nous emporte, nous persuade car on sent qu’elle vit chacun des mots qu’elle chante. Oui on sent une forme de rage, une forme de révolte et pas mal de noirceur mais tout cela n’est pas gratuit, elle nous permet de nous poser les bonnes questions. Je ne peux m’empêcher de penser à Cabadzi, ils ont en commun la finesse des textes et la percussion du message ». Lien vers la chronique complète

 

A l’Aube Revenant – Francis Cabrel

« Et puis il y a ses coups de génie. Jusqu’au Pôles est d’une étonnante originalité dans son approche. Cette chanson dédiée à l’écologie est construite avec une habileté rare, avec une poésie incroyable et le plus fort c’est qu’il y a ajouté une petite pincée d’hommage aux femmes, à leur liberté et à leurs charmes. En parlant de femmes, il sait s’entourer de jolies voix, les choeurs sont à croquer. Comme sur Te Ressembler. Le morceau flirte avec le jazz par bien des aspects et c’est vraiment un plaisir fou. Encore un coup de maître, chaque morceau est une perle ». Lien vers la chronique complète

 

A Travers Les Regards – Vaslo

« Oui cette voix m’a impressionné, il l’utilise à bon escient, toujours bien placée, toujours dans le bon choix. Côté compositions, il alterne les moments velours avec des passages plus énergiques, plus envolés comme avec Get Up. J’ai beaucoup aimé aussi Le Temps Des Oubliés, le morceau suscite l’émotion, en délicatesse mais aussi avec une forme de puissance dans son orchestration. Vous ne pourrez pas rester indifférents ». Lien vers la chronique complète.

 

Unplugged Connection – Caesaria

« On retrouve toujours l’esprit rock dans une forme de noirceur de certains accords et dans cette voix pénétrante. Je pense ainsi à Beast. Hypnotisant aussi Connection Loss. La voix de tête est magnifique, cristalline, juste au possible. Cet EP nous offre ainsi cinq titres revisités pour notre plus grand plaisir. Un voyage simple et épuré, allant juste chercher l’essentiel des mélodies et une forme d’émotion. A écouter de toute urgence ». Lien vers la chronique complète. 

 

Mini Monde – Guillo

« Tout se marie à merveille, on reste sous le charme de cette ambiance qu’il a toujours su créer. On a toujours cette impression de chanson premium, vous savez cette sensation que chaque morceau a été peaufiné à l’extrême. Je trouve que La Dernière Nuit illustre parfaitement mon propos. Des mots justes, une émotion tangible, des arrangements réussis ». Lien vers la chronique complète

 

Atlas – Morgane & Jeff

« J’ai beaucoup aimé la touche exotique en fin de morceau. Ce qui retient l’attention aussi, c’est bien la réalisation. C’est parfaitement équilibré, les sons sont profonds, parfaits pour ce genre de musique. Les voix sont à l’unisson, flattant nos esgourdes. Cet EP de 6 morceaux vaut vraiment le détour. Revenons sur ces voix, parfaites sur Rêve de Grand. Il n’y a rien à dire à part s’incliner devant cette finesse, sans démonstration, simplement de la justesse ». Lien vers la chronique complète. 

 

Debbie et Moi – Thomas Cousin

« Ecoutez ‘Pas Comme Tout le Monde’, l’artiste y flirte aussi avec le funk histoire de renforcer le groove et puis il y a cette guitare électrique comme je les aime … On retrouve ce groove sur « Jour de Braise », encore une fois les textes frappent fort. ‘Chanson de Pluie’ nous montre aussi l’habileté de Thomas Cousin dans l’élaboration des mélodies, dans les arrangements qui sont parfaitement maîtrisés. Voilà donc un album qui m’a charmé, la voix égrène ces paroles habiles, les instruments jouent pop et rock, et nous voilà embarqués pour un voyage bourré de talent ».  Lien vers la chronique complète.

 

Jazz/World/Soul

Perspectives et Avatars – Laura Perrudin

« C’est le cas par exemple sur Metasong E M E L. Il y a cette électro en fond mariée à ces voix jazz qui nous font entendre des choeurs lancinants. Et puis les cordes vocales de Laura Perrudin pour une mélodie diablement ciselée. Il y a aussi le Refuge De La Couleur qui nous propose des notes aux consonances légèrement orientales. Continuons avec Major Allegory of Norm. Déstabilisant je vous ai dit ! Ce morceau est un ovni musical. D’ailleurs tout l’album en est un ! ». Lien vers la chronique complète.

 

Nouveaux mondes – Samuel Strouk

« J’ai adoré Nouveaux Mondes, ce morceau représente très bien la couleur de cette galette, cette mixité délicieuse pour qui n’a pas peur de déstabiliser ses oreilles, pour qui aime les voyages dans l’inconnu. C’est diablement bien composé et merveilleusement interprété. C’est encore le cas sur Regards Purs, vous pourrez apprécier le travail sur la mélodie et les envolées de la guitare de l’artiste. A consommer sans aucune modération ». Lien vers la chronique complète. 

 

Cut-Up – Julien Daïan Quintet

« Ces mêmes riffs me font parfois penser à ce jazz-funk à l’américaine, celui qui s’écoute avec dans les yeux les rues de San Francisco, dans une ambiance 70’s. Je pense ainsi à September Nine. Ce morceau nous livre un jazz au groove dévastateur, un jazz aux sonorités classiques et aux notes audacieuses. Il y a, à l’opposé, Trop C’est Trop, un ovni musical qui montre bien toute l’originalité de l’artiste. Car oui toute la galette nous prend à contre-pied, multipliant les variations tout en restant sur une teinte globale harmonieuse. Vous l’avez compris, à écouter de toute urgence ». Lien vers la chronique complète

 

Morricone Stories – Stefano Di Battista

« Il y a ainsi un morceau fabuleux de Peur Sur La Ville. C’est un petit bijou mené tambour battant par Stefano Di Battista au saxophone et par, à la batterie, le grand André Ceccarelli. Mais finissons les présentations, il y a Frédéric Nardin au piano et Daniele Sorrentino à la contrebasse. Le quatuor nous livre un groove de feu en interprétant librement les oeuvres de Morricone, sans jamais les dénaturer. Un voyage musical qui nous projette autant d’images de tous ces classiques du cinéma ». Lien vers la chronique complète. 

 

Impermanence – Lioness Shape

« Je dois aussi avouer que j’ai craqué sur la voix de Manon Chevalier. Puissante et mesurée, posée et violente, elle sert le jazz d’une manière incroyable. Si vous allez sur leur site, vous verrez qu’elles parlent des femmes. On peut y lire : « Pour que les femmes soient plus que beauté et tranquillité ». Oh oui elles sont bien plus que cela ! La créativité que l’on trouve sur cette galette n’est pas commune, loin de là ! ». Lien vers la chronique complète. 

 

Derrière Les Paupières – Rouge

« Oui le piano est central sur l’album mais il ne s’impose pas vraiment, les trois instruments se complètent à merveille. il y a une véritable osmose qui se crée dans toutes les pistes. J’ai beaucoup aimé Cavale aussi, pour sa montée en puissance, pour ce sentiment de course à l’infini. Cet album fait partie de ces créations qui vous font fermer les yeux et ressentir un plaisir incroyable vous donnant la banane pour le reste de la journée ». Lien vers la chronique complète. 

 

Pop/Electro/Funk/Hip Hop

Dynah

« Il y a la place pour cette voix très justement placée, de la place pour les mélodies efficaces et pour ce groove qui flirte avec la funk comme sur Origami. Et puis j’aime beaucoup cette envolée sur le refrain de Page Blanche qui nous livre aussi des sonorités électro très intéressantes. Voilà six titres qui nous donnent envie d’en avoir plus, qui nous donnent envie d’explorer un peu plus cet univers charmeur ! ». Lien vers la chronique complète.

 

Amensya – Donamaria

« Et puis la voix est magnifique, juste et précise, empreinte d’une émotion permanente. Elle porte des mots habiles et des phrases simplement belles pour le message qu’elles portent à bout de bras. Mais ces phrases sont aussi un plaisir du son, par les rimes joliment trouvées, par les mots opportuns. Merci ! ». Lien vers la chronique complète

 

 

Water – Burkingyouth

« Le riff guitare donne le tempo et la ligne de basse s’occupe du groove. Un hit en puissance. Il y a des choses plus aériennes comme sur Water. Mais ce n’est jamais ni mou ni trop planant. Non, il arrive à toujours transmettre quelque chose. A chaque fois on est surpris par la délicatesse des mélodies, par son art de la composition. Rainy Day clôture cet EP de 5 titres avec une très grande classe, celle d’une mélodie qui va droit à l’essentiel ». Lien vers la chronique complète. 

 

Tonus ! – Old School Funky Family

« Certes c’est du funk dans la plus pure tradition mais qu’est-ce que c’est bon. Et puis la piste d’après, le groupe brouille les pistes avec des intonations justement un peu plus jazz, voire World Music par certains accords un rien exotiques. Les pistes ne nous proposent aucune voix, aucun chant à part sur Closer to Eternity qui voit débarquer Rebecca M’Boungou. Le résultat ? Un morceau de Soul enivrant. Une galette qui nous apporte du peps, ça fait du bien en ce moment ». Lien vers la chronique complète. 

 

Ninja Cyborg – The Sunny Road

« The Sunny Road est une tuerie musicale. Bon ok, je suis peut-être influencé par la nostalgie mais j’assume totalement. Oui c’est de la synth wave, oui cela pourra vous sembler trop tourné vers le passé mais il n’en est rien. C’est justement terriblement moderne et rafraîchissant, il suffit d’écouter Masters of Fury: The Cobra Strikes Back pour s’en persuader. Allez hop directement dans la sélection du festival MaXoE ». Lien vers la chronique complète. 

 

Untravelled Roads – Polaroid3

 » Le groupe est devenu un incontournable dans le paysage de la pop électro française. Les quatre titres nous immergent dans un univers particulier, celui que l’on connaît de Polaroid3, un univers connu mais qui réserve aussi des surprises. Il est toujours facile de parler de maturité, c’est même prétentieux de la part d’un chroniqueur mais ces quatre morceaux sont aboutis, totalement, le groupe a concentré tout son talent pour nous offrir ce bel EP ». Lien vers la chronique complète. 

 

The Unreal Story Of Lou Reed – Fred Nevché & French 79

« Et puis cette électro, j’adore. Elle me fait penser à ce que je pouvais entendre dans les années 80 et 90 avec ces gimmicks à répétition et ces sons parfois planants, parfois percutants. Mais attention, elle n’est pas dépassée, au contraire, elle est terriblement moderne, avec une très belle profondeur des basses et une recherche mélodique incroyable. Ecoutez New York 1966, c’est tout simplement parfait. Entrainant, inspirant, motivant. Vous n’avez pas le choix, vous devez écouter cet album ! ». Lien vers la chronique complète. 

 

Clean – Laïn

« Il y a le parlé de Cabadzi, cette plume délicate et un peu acide mais aussi l’électro d’un Daft Punk. Et puis l’artiste nous offre des choses très différentes mais avec une constante : la créativité et l’inspiration. Ainsi Matelot est un morceau qui nous propose des cordes harmonieuses, qui pourraient se suffire à elles-mêmes, mais Laïn sait les mélanger à quelques dissonances, à quelques envolées originales qui nous font arborer un sourire de plaisir ». Lien vers la chronique complète