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Ghost In The Shell : Stand Alone Complex, 2nd Gig, Solid State Society
De quoi compléter l'univers

Dernier dossier du focus, oui déjà. Mais il n’est pas dit que nous ne reviendrons pas sur la saga dans les mois à venir. Comme pour les autres dossiers, nous vous donnons nos impressions en quelques lignes sur les deux séries et sur le film qui suit. Nous ne vous proposons pas un descriptif de chaque épisode évidemment, plutôt une vue globale, histoire de vous donner envie de les regarder. 

 

Revenons encore une fois sur la fameuse chronologie de cet univers. Il faut bien sûr séparer le manga des autres, il est à l’origine de tout, même si les anime et les séries s’en inspirent plutôt librement. De mon côté je place les séries Stand Alone juste après Arise et avant les deux films canoniques. Ce qui me pousse à le dire, c’est la situation du major qui n’a encore pas rencontré le Puppet Master dans ces séries. Après, libre à vous de considérer que les événements sont sur des espaces temporels parallèles. Pourquoi pas. 

 

Commençons par Ghost In The Shell Stand Alone Complex (2002 – 26 épisodes de 25 minutes – Kenji Kamiyama – Production I.G). Vous vous êtes peut-être posé la question de ce terme de Stand Alone Complex, qu’on peut traduire littéralement par le complexe de la solitude. D’après ce que j’en comprends, il est ici question des conséquences de l’omniprésence des communications entre les êtres dans ce monde futuriste. Un phénomène alors d’imitateur peut émerger, des comportements globaux, non voulus initialement, peuvent ainsi se révéler au grand jour. Les deux séries exploitent ce phénomène pour expliquer les deux intrigues. Mais justement parlons de cette première saison. Nous voilà à Niihama-shi, nouvelle capitale du Japon après les nombreuses guerres mondiales qui ont écorché le monde. On y suit donc les missions anti-terroristes de la section 9 dirigée par notre major. Mais tout n’est pas indépendant, non, il y a une trame principale autour d’un hacker appelé le Rieur. Tout ce que l’on peut vous dire, c’est que la série nous a beaucoup plu et ceci pour plusieurs raisons. En premier lieu, les personnages de la section 9 ont vraiment de l’épaisseur. Ensuite, on a beaucoup apprécié l’alternance entre épisodes ponctuels et l’intrigue du rieur. Ce dernier est très inquiétant, parfaitement mystérieux, il participe pour beaucoup à la qualité de cette série. Enfin, les Tachikoma prennent enfin la place qui est la leur dans le manga, apportant ainsi un peu de fraîcheur dans ce propos pourtant très sombre. Mais encore une fois, ce que l’on apprécie ce sont les thèmes soulevés autour de la connexion permanente, de l’intolérance, de la folie. Côté dessin, c’est évidemment moins beau que dans les films mais c’est tout à fait correct. La bande-son est magnifique comme nous l’avons dit dans notre Playlist.

 

Allez, on enchaîne avec Ghost In The Shell Stand Alone Complex 2nd Gig (2004 – 26 épisodes de 25 minutes – Kenji Kamiyama – Production I.G). On retrouve donc la section 9 et cette fois l’histoire est encore plus sombre. Un groupe terroriste vient d’attaquer l’ambassade de Chine. Le groupe se fait appeler les 11 individuels. Leurs revendications ? Ils réclament la fermeture des frontières aux réfugiés asiatiques et la disparition des quartiers de réfugiés. Il semblerait que la Chine affrète des avions bourrés de réfugiés. La section 9 est au placard aujourd’hui mais cette prise d’otages peut la faire renaître. Le récit est plus politique ici. Cette fois on aborde les thèmes de la manipulation des peuples par les états, celui de l’immigration aussi bien sûr. Et puis, une fois de plus on plonge dans les opinions de la section 9, dans leurs sentiments et ça, peu se séries savent le faire. La musique est toujours fantastique et les dessins sont corrects même si parfois, on les voudrait plus fins. Quoi qu’il en soit, cette histoire des onze individuels est parfaitement maîtrisée, on la suit avec passion et même les épisodes de la saison qui ne sont pas dans cette trame principale, arrivent à nous prodiguer quelques indices. Et puis, quelle fin mes amis ! Fin qui embraye directement sur le début du manga. 

 

En complément de ces deux séries, il y a eu un film appelé Ghost In The Shell Stand Alone Complex Solid State Society (2006 – 1h 25mins – Kenji Kamiyama – Production I.G). Ces événements suivent les séries. Le major a démissionné de la section 9 depuis 2 ans. Cette dernière fait face à une vague de suicides sans précédent. Parallèlement, des enfants sont enlevés, un peu partout dans la ville. L’enquête progresse et elle mène vers un mystérieux marionnettiste … C’est un film (pour la TV et le marché vidéo), les animations sont donc bien plus réussies. On est vraiment contents de retrouver la section 9 au format cinéma. Et puis l’histoire est parfaitement calibrée pour l’arrivée du Puppet Master dans le film de 1995. Les thèmes soulevés sont encore une fois bien divers : le poids de la vieillesse, le coût de cette vieillesse mais aussi la maltraitance des enfants. Et, bien sûr, l’émergence des IA. Bref, un anime de toute qualité, que je ne connaissais pas et j’avais bien tort. 

 

Oui nous aimons cet univers et oui le Stand Alone Complex est gage de qualité. Même si la série et l’anime sont plus orientés vers l’action, ils n’oublient pas les thèmes précieux de Masamune Shirow. Il faut dire qu’il a participé à la série. Enfin, si vous ne vous sentez pas de suivre tous ces épisodes, chacune des saisons peut être vue sous la forme de films sortis en DVD. Ils se concentrent ainsi sur la trame principale. Bien belle façon de clôturer ce focus en tout cas. 


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