La guerre d’Algérie vue de l’intérieur par un jeune appelé qui n’a pas forcément demandé à être là. Dans un pays sous tension il ne verra presque rien mais palpera cette ambiance de mort qui rôde et surprend parfois l’un ou l’autre quand ce n’est pas des chats qui se voient des cibles bien fragiles d’une hiérarchie qui perd progressivement le contrôle. Soleil brûlant en Algérie, roman graphique saisissant sur une guerre peu traitée en BD et d’autant moins par la lucarne d’un appelé farouchement opposé à l’idée même de ce conflit…

Deuxième volet de notre mise en avant de Soleil brûlant en Algérie de Gaétan Nocq avec la rencontre qu’il nous a accordée dans son atelier juste avant la sortie du titre en librairie. Après avoir présenté brièvement son parcours de carnettiste qui lui a permis de voyager et de croquer dans l’instant les paysages traversés, aspect qu’il donne à voir et dont il se sert dans Soleil brûlant en Algérie, l’auteur de ce récit nous évoque sa rencontre avec Alexandre Tikhomiroff, la lecture de son récit et cette envie de présenter cette guerre sans nom du point de vue du bidasse de base, appelé forcé en Algérie qui deviendra un farouche partisan de l’indépendance légitime d’un pays martelé par des décennies et des décennies de colonialisme. Plongez-vous dans cette interview très riche !

La suite de la mise en avant  de Soleil brûlant en Algérie nous plongera dans le travail graphique de l’auteur. A ne pas rater !