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L’univers Steampunk de ‘Machines infernales’ de l’écrivain américain K.W. Jeter

L'univers Steampunk de 'Machines infernales' de l'écrivain américain K.W. JeterIl y aurait beaucoup de références littéraires à faire au Steampunk, parmi lesquelles les pionniers du genre, à savoir Tim Powers et son mémorable ‘Les voies d’Anubis‘ et James P. Blaylock avec l’excellent ‘Homunculus’.

Ceux que l’on appelle souvent les pères fondateurs de la Fantasy historique, ont inspiré des auteurs qui ont relevé le défi d’écrire sur genre nouveau défini comme rétro-futuriste et néo-Victorien ; c’est le cas de Kevin Wayne Jeter à qui l’on doit le roman ‘Machines infernales’ publié outre-Altantique en 1987 et sorti en 1999 chez J’ai lu.

K.W. Jeter a sorti en 1984 ‘Dr Adder’, un roman cyberpunk où la sexualité et la violence de la thématique ont marqué de nombreux lecteurs, qui ont su apprécier la qualité de l’écriture et l’ambiance très particulière de l’univers uchronique dépeint par Jeter. Alors quand arrive ‘Machines infernales’ quelques années plus tard, les fans du ‘Dr Adder’ ont été assez surpris, et pour cause.

Jeter se lance dans l’univers Steampunk avec ‘Machines infernales’, très justement sous-titré Une Fantaisie Baroque des Temps Victoriens. Le ton est donné, l’approche est baroque et pleine d’humour ; voici l’introduction à l’ouvrage par l’éditeur :

George Dower mène une existence paisible, sans extravagance, partagé entre sa boutique d’horlogerie et sa passion des automates qu’il fabrique et façonne. Mais un beau jour, les rouages semblent se bloquer et le temps se figer ; un homme étrange,  » l’homme en cuir noir « , pénètre dans son échoppe et le charge de réparer un bien curieux mécanisme. Même lui, pourtant spécialiste, n’avait jamais rien vu de tel. Et ce premier pas va l’entrainer dans un monde irrationnel peuplé d’hommes-poissons, de machines volantes, d’intrigants automates… Un monde dont il deviendra vite l’un des principaux acteurs.

La quatrième de couverture indique aussi concernant l’auteur :

A l’instar de Jules Verne, c’est à une plongée envoûtante dans un univers à la fois rétro et futuriste que nous convie K.W. Jeter, par un savant mélange de sérieux et d’humour, de passé et d’avenir, d’hommes et de machines. Prenant le contre-pied des romans de SF traditionnels, Machines infernales frappe par son charme désuet et son raffinement extrême.

Entre un sosie mécanique, un Lord anglais qui veut détruire la Terre et une aventure amoureuse dont le personnage principal se souviendra longtemps, ‘Machines infernales’ est ponctué par un humour parfois déroutant et un Dower pris dans une course effrénée à la poursuite de cet homme en cuir noir …

S’il ne s’agit pas forcément du ‘meilleur’ ouvrage de K.W. Jeter en terme de complexité du récit, mais ‘Machines infernales’ est devenu un classique du Steampunk que vous prendrez plaisir à lire. Une première entrée dans l’univers très riche de cet écrivain de science fiction américain !


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