La bataille de Veldin
Faisons un petit retour en arrière. Lors de sa sortie en 2002, l’histoire se déroulait aux confins de l’espace, dans une usine de fabrique de robots. L’usine fabriqua une erreur, le robot B5429671 (c’est dur à retenir, je sais), celui-ci se fraya un chemin dans l’usine et prit une navette de secours. Celle-ci ayant subitement un problème, notre petit robot n’a d’autre choix que de s’éjecter et d’entrer dans l’atmosphère de la planète la plus proche. Pendant ce temps sur la planète Veldin, un lombax du nom de Ratchet répare son vaisseau galactique et entend le bruit d’un crash, il trouve le robot B5429671. Après les présentations et la réparation de celui-ci, Ratchet décide de nommer le robot Clank. Clank lui montre l’inforobot qu’il a trouvé. Dans cette séquence, le président Drek parle à ses congénères Blargs, en leur expliquant que leur planète est vouée à disparaître à cause de la pollution et du nombre d’habitants plus que conséquent. La solution du président Drek consiste à récupérer des morceaux de diverses planètes afin de se créer une nouvelle planète pour y habiter. Craignant que sa planète ne soit détruite, Ratchet et Clank décident d’aller chercher un super-héros nommé le capitaine Qwark.
Non ! Non, non ! Non, et non ! Cela ne s’est pas passé ainsi ! Parole de votre super-héros, le capitaine Qwark !
La véritable histoire selon le capitaine Qwark
Aujourd’hui, je suis peut-être en prison, mais comme tu me le demande Hélix, je vais te raconter la véritable histoire.
Il y a eu plusieurs destructions de planète dans la galaxie de Solana. Après la destruction de Ténémule, notre cher président Phyronix cherche une nouvelle recrue pour notre groupe des Rangers Galactiques, dont je fais partie MOI le grand capitaine Qwark à votre service, il y avait aussi Cora, Brax et Elaris, il me semble. Pendant ce temps-là, le lombax Ratchet, lui a totalement raté les épreuves pour devenir Ranger, vandale ! Mais passons directement à la suite. Une anomalie appelée Clank s’est enfuie de l’usine de montage… Hum, ah, oui… J’ai oublié de te dire, c’est sur la planète natale des Blargs qu’une usine de construction de robot a été créée par le Docteur Nefarious, pour nous éliminer. Ah ! Que c’est drôle ! Donc, notre petit robot Clank s’échappe et s’écrase sur une planète. Ratchet l’a sauvé parce que euh… Je n’étais pas là ! Clank raconte alors à Ratchet ce qu’il a vu dans l’usine et nomme Alonzo Drek coupable de la destruction des planètes. Le robot dit à Ratchet qu’il doit prévenir les Rangers Galactiques dont MOI le super capitaine Qwark, de l’attaque imminente de l’armée de robots.
Pour ce reboot de Ratchet et Clank, Insomniac Games a modernisé l’histoire. Celle-ci n’est pas complètement inédite. Elle est inspirée du film, lui-même inspiré du premier épisode de la série. Et c’est le capitaine Qwark qui jouera le rôle du narrateur cette fois-ci. Mais les développeurs montrent une nouvelle fois qu’ils sont attachés à leur série, l’humour est toujours aussi présent, avec un capitaine Qwark plus que démonstratif. Le seul petit reproche que l’on pourra faire à ce scénario, c’est qu’en implémentant des scènes raccourcies du film, certains moments de l’aventure sont presque passés sous silence. Pour les anciens joueurs, il n’y a pas à crier au drame connaissant la série. Mais pour les nouveaux joueurs, il faudrait qu’ils aient vu le film avant de se lancer dans le jeu pour bien plonger dans le scénario afin d’avoir les morceaux manquants.
Des boulons pas rouillés
Jetons un oeil au gameplay de ce reboot.
En plus de son incontournable clé à molette, Ratchet dispose toujours d’armes loufoques tirées de divers épisodes de la série. Le Groovitron qui fera danser les ennemis. Mr. Zurkon, le petit synthénoïde qui attaque à votre place. On n’en compte que quelques-unes de l’épisode 2002 dont le Pyrolancer qui carbonise les ennemis. De nouvelles armes font cependant leur apparition comme le Pixelizeur qui transforme les ennemis en un tas de pixels 8 Bits. Une fois figé, il ne reste plus qu’à les détruire. Ratchet aura également accès à toute sa panoplie de gadgets provenant de divers épisodes comme les Glisso-bottes permettant de glisser le long des rails. Les courses d’hoverboard sont plus nerveuses, mais toujours aussi plaisantes à jouer tout comme les phases en vaisseau spatial. Un petit reproche concernant les phases jouables avec Clank. Celles-ci ont été améliorées et modifiées avec de nouveaux gadgets, mais malheureusement, il n’y en a pas assez, on en aurait voulu davantage.
Les nouveautés de cet opus comparé à son homologue de 2002 concernent l’amélioration des armes, les holocartes et les planètes inédites. L’amélioration d’arme a été reprise de l’épisode Nexus. Il suffit de trouver du raritanium dans les niveaux, dans les courses d’hoverboard, ou de les acquérir sur les ennemis. Une fois récupéré, il suffit d’aller sur l’arbre de compétence de chaque arme et d’attribuer le raritanium. L’arme aura ainsi davantage de munitions, fera plus de dégâts, etc… Les Holocartes, représentant des lieux, des personnages,… de divers opus est un élément totalement inédit. Ces holocartes ont été divisées en plusieurs séries qu’il va falloir récupérer. Une fois en possession d’une série complète, on obtient un bonus de manière passif comme l’augmentation du pourcentage de boulons récoltés.
Claque Interstellaire
Vous avez certainement zieuté un oeil aux images qui ornent cette page. Et vous vous pouvez la question, est-ce que le rendu est aussi beau pad en main ? Aujourd’hui, je peux vous le dire, le titre est affreux ! Mais A-FFREU-SE-MENT magnifiquement beau ! J’avais déjà pris une claque avec Unravel, mais là j’en reçois une deuxième. C’est simple, lancez un blu-ray d’un film d’animation Pixar et mettez Ratchet & Clank à côté, on ne voit quasiment pas la différence ! C’est incontestablement l’un des plus beaux jeux de cette année ! Avec un titre aussi beau, on aurait pu craindre pour les animations. Eh bien ce n’est pas le cas. Que ce soit les ennemis, les explorations et les mimiques des personnages, le tout tourne sans aucun ralentissement. Le rendu est tout simplement bluffant.
Merci à Qwark de nous avoir conté son histoire.
Je suis le capitaine Qwark, espèce d’ingrate !
Testé sur une version PS4