Le jeu démarre tambour battant puisque vous vous réveillez dans un hôtel paradisiaque dont les murs ont été soigneusement aspergés de sang et de viscères. Vous vous dirigez, un peu groggy, vers la sortie et c’est là que les choses se gâtent. Les zombis, magnifiques dans leur apparat d’hémoglobine, vous attendent patiemment la bave aux lèvres. S’ensuit le début du cauchemar. En vue à la première personne vous vous précipitez dans une maison de plage hébergeant quelques survivants. Ceux-ci vous briefent un peu sur la situation qui se résume à : les zombis ont envahi l’île et tous les moyens sont bons pour survivre et s’échapper de cet enfer.
Pour cela, les rescapés vous proposent des missions diverses et variées : aller chercher un rescapé isolé, réparer une antenne relais, récupérer un bijou de famille oublié, j’en passe et des meilleures. A la manière d’un RPG, certaines font avancer le scénario alors que d’autres vous permettent essentiellement de faire monter vos points d’XP. Ainsi, plus vous zigouillez du zombi, plus vous montez en niveau et cela ne sert pas qu’à frimer auprès des potes puisque chaque palier d’XP vous permet d’acheter des améliorations corporelles : niveau de vie, force brute, endurance, capacités de crochetage…
des amis viennent vous embrasser
Un arsenal très particulier
De la même manière, plus vous montez dans les niveaux et plus vous pourrez utiliser d’armes différentes. Attention, ne vous attendez pas à des flingues élaborés ou à des fusils à la pointe de la technologie, non ici il est plutôt question de battes de baseball, de pagaies, de bouts de tuyaux et autres joyeusetés du même genre. Bien sûr quelques fusils à pompe trainent ici et là mais ils sont plutôt rares et l’intérêt du soft est plutôt dans les affrontements mano à mano. De ce côté-là, Dead Island fait forcément penser à Dead Rising. D’autant plus qu’on retrouve le système de modification des armes en combinant plusieurs composants de base. On prend un vrai plaisir à triturer ces armes d’autant plus que vous trouverez des plans de modifications donnant accès à de toutes nouvelles combinaisons.
Sea, Blood and Sun
Ainsi, armé improbablement, vous arpentez l’île, qui se révèle assez gigantesque, pour accomplir toutes ces missions. Attention, la vie n’est pas facile avec tous ces zombis qui trainent, d’autant plus que ces adversaires se révèlent particulièrement pugnaces et véloces. Ils présentent aussi un niveau d’expérience variable conditionnant la difficulté de certaines missions. Heureusement que le jeu propose un mode multi en coop permettant d’affronter les hordes à 2, 3 ou 4 joueurs. Soit vous construisez une équipe à plusieurs potes, soit vous attendez que le jeu vous propose, lors du déroulement des missions, de rejoindre une partie en cours online. Bien entendu, vous ne pourrez coopérer avec quelqu’un que si cette personne est au même niveau que vous.
On ne va pas tout détailler mais finissons par l’ambiance du titre. Dans ce type de jeu, celle-ci est primordiale et on peut dire que les développeurs ne se sont pas loupés dans ce domaine. Les pics de stress sont bien présents et malgré l’étendue de l’île, le titre est très oppressant. Le challenge technique ajoute une couche d’angoisse avec des zombis particulièrement retors. Les fans de survival-horror seront aux anges. Mais malgré tous ces points positifs, il faut bien avouer que Dead Island a du mal à surprendre en raison de mécaniques connues et d’un manque flagrant de grand spectacle. Cela dit, il emprunte des idées aux ténors du genre et il le fait plutôt bien !
Si j’avais un marteau …