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Kodo, quand les japonais nous subjuguent avec des tambours

Jeudi dernier, je n’ai pas tenu mon Rendez-Vous A lire. Mais j’avais une excellente raison pour ça ! *sourire innocent* Les nuits de Fourvière ont présenté deux soirs de suite le groupe Kodo et leur spectacle Ekkyo : au-delà des frontières. Et j’y suis allée. Voilà. C’est pour ça que je n’ai pas pu faire ma news. *re-sourire innocent* Et même qu’ils ont fait complet les deux soirs de suite. Non mais !

 

Mais je vais vous parler un peu plus de ce spectacle qui vaut le détour. Tous ceux qui s’intéressent un tant soit peu au Japon ont déjà vu ou entendu parler de ces tambours qu’ils utilisent pour les festivals. Mais vous ne verrez (et entendrez) pas toutes ces variétés de tambours (ou taiko) lors de ce spectacle. Les taiko ont été accompagnés de flûtes et même de danses. Malheureusement, les appareils photos n’étaient pas admis et même si certains se sont permis de lancer quelques flashs de temps en temps, je me suis abstenue. C’est que je suis bien éduquée. 😉 Et puis c’est une question de respect aussi je trouve. Quoiqu’il en soit, toutes les photos et vidéos illustrant cet article ont donc été trouvées sur le net. Et donc aucune ne montrera la beauté du spectacle qui avait lieu sur le site archéologique des théâtres romains de Fourvière. Mais bon, on ne peut pas tout avoir.

Par contre, ce qui est dommage, c’est que je n’ai trouvé que des photos des scènes avec les taiko. Pas de photos des danses, de la scène très amusante avec les petites cymballes, ni des chants. Mais ce vide est compensé par l’abondance des photos du O-Daiku, cet immense tambour, avec les deux percussionnistes en Fundoshi (ce sous-vêtement traditionnel japonais très sexy quand il est bien porté). Ah oui, il vous suffit de cliquer sur les photos pour les voir s’afficher en plus grand. 😉

Non mais c’est vrai quoi. Le rythme du O-Daiko résonnait dans ma poitrine et j’étais en même temps fascinée par les muscles qui bougeaient. Et au fur et à mesure que le temps passait, le visage du percussionniste devenait de plus en plus rouge. Ils ont un cardio incroyable pour pouvoir tenir aussi longtemps ! Parce que dans la scène suivante, les deux protagonistes de ce tambour impressionnant étaient toujours là !

Sans compter les positions particulièrement basses qu’ils réussissent à tenir…

Et ils ont une telle maîtrise de leur taiko, pouvant produire un son aussi doux que le bourdonnement d’un insecte qu’à celui du tonnerre. Sans compter leur coordination, le rythme qu’ils arrivent à tenir tous ensemble du début à la fin.

Un spectacle impressionnant qui nous donne un joli aperçu de cet instrument, que ce soit lors de scènes où les joueurs sont particulièrement concentrés et qu’on se retrouve hypnotisé par le son, mais aussi par le mouvement des baguettes qui peuvent bouger tellement vite qu’on croirait voir les ailes d’oiseaux mouches, que lors d’autres scènes plus typiques des festivals japonais, des scènes joyeuses au rythme entrainant. Et le mieux, c’est de voir les percussionistes s’éclater, rire et jouer avec le public.

Un grand bravo au groupe Kodo qui a bien mérité les deux standing ovation de la fin.


Initialement publié le 30.06.09 à 14:57.


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