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Brèves de Cannes – Jeudi 23 mai 2019 : Mektoub, my love : Intermezzo, Il Traditore & Bernardo Bertolucci
Pendant ce temps, à Vera Cruz...

Avant dernier jour de compétition pour la Palme d’Or (quoi, déjà ?) avec la projection aujourd’hui du film de l’avant dernière entrée française de ce Festival : le cinéaste franco-tunisien Abdellatif Kechiche, déjà détenteur d’une Palme d’Or (également remise à ses deux actrices Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos pour la première fois de l’histoire du Festival), reçue en 2013 pour La Vie d’Adèle – Chapitre 1 & 2. Il s’agissait à l’époque de sa toute première sélection à Cannes, après plusieurs passages à la Mostra et quelques César. Cette année, il présente le second volet de Mektoub, my love (intitulé Mektoub, my love : Intermezzo), une libre adaptation du roman La Blessure, la vraie de François Bégaudeau. Le premier volet – Mektoub, my love : Canto uno – était sorti sur nos écrans en mars 2018. 

Le second film en compétition du jour est présenté par un vétéran du 7e Art, le réalisateur italien Marco Bellocchio. S’il n’est pas aussi âgé que Ken Loach, le cinéaste a déjà 79 ans. Connu pour une filmographie engagée, il s’est aussi fait remarquer par son côté subversif. La projection à Cannes en 1986 du film Le Diable au corps – qui contenait des scènes de sexe explicites – avait créé le scandale. Sa dernière venue sur la Croisette en compétition pour la Palme remonte à il y a tout juste dix ans avec Vincere, film consacré à la maîtresse de Mussolini ainsi qu’à l’ascension de ce dernier. Jamais primé directement, il a toutefois permis à Michel Piccoli et Anouk Aimé de réaliser le doublé sur le Prix d’Interprétation en 1980, avec Le Saut dans le vide.

Cette année, il présente Il Traditore (Le Traître en français). Ce traître, c’est Tommaso Buscetta, mafieux sicilien membre de la Cosa Nostra qui s’est enfui au Brésil au moment où les parrains se faisaient la guerre au début des années 80.

Si Marco Bellocchio est l’un des derniers encore en vie du grand cinéma italien, Cannes Classics rend aujourd’hui hommage à l’un de ses compatriotes tout aussi subversif : l’immense Bernardo Bertolucci. Décédé il y a quelques mois, Bertolucci avait reçu en 2011 à Cannes une Palme d’Or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Et dire que cette carrière est immense est un euphémisme. Lauréat de neuf Oscars en 1988 pour Le Dernier Empereur, il compte parmi sa filmographie quelques chef-d’œuvres comme Novecento (1976) qui réunissait à l’écran Robert De Niro, Gérard Depardieu et Donald Sutherland, ou encore le très controversé Dernier Tango à Paris (1972) avec le tout aussi immense Marlon Brando. Trente ans après, il revient à Paris pour tourner Innocents : The Dreamers, film qui lança la carrière de l’actrice Eva Green.

Cette année, le Festival rend donc hommage à ce monstre du 7e Art en projetant le documentaire de Mario Sesti Cinecittà – I mestieri del cinema, Bernardo Bertolucci : No end travelling, dernière interview du cinéaste. 


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