La politique des DLC peut être contestable. C’est sujet à débat, même au sein de la rédac de MaXoE. Ma position à moi est claire. C’est une politique écoeurante quand l’éditeur du jeu ampute volontairement son jeu d’une partie du contenu pour pouvoir le vendre plus tard sous forme de DLC. Mais quand un jeu est complet, quand il offre un temps de jeu et un plaisir correspondant à son prix, comme ce fut le cas de Mario Kart 8, il n’y a rien à redire. Nintendo propose un DLC pour prolonger l’aventure, à vous de voir si vous voulez l’acheter ou non, sous votre pleine responsabilité. Ici, le prix est de 8 euros pour l’achat de ce DLC et de 12 euros pour le pack de deux DLC (le deuxième étant annoncé pour mai 2015). Avant de nous intéresser au contenu de cette extension, nous vous invitons à consulter notre test de Mario Kart 8. 

3 personnages, 4 véhicules

Parlons d’abord des trois nouveaux personnages : Mario Tanuki, Peach Chat et surtout, surtout Link. Les deux premiers sont dans la catégorie des pilotes moyens alors que Link est dans la catégorie juste au-dessus. 

Bon, tout est affaire de goût mais franchement Link a la classe. C’est surtout vrai quand on l’associe au destrier de légende. Le couple est assez convaincant. En dehors de ce cheval mécanique, il y a trois autres véhicules. L’intrépide, une voiture de course façon anciennes monoplaces tirée de la version DS de Mario Kart, le Buggy Tanuki (une jeep surélevée) et le Blue Falcon tout droit sorti de F-Zero. Comme d’habitude, ces véhicules ont leurs propres caractéristiques : poids, accélération, vitesse, … On ne va pas vous mentir, ils ne révolutionnent pas le jeu  même si le Blue Falcon nous impressionne par son équilibre vitesse/accélération. Cela dit, on avait déjà des véhicules ayant sensiblement les mêmes attributs mais c’est toujours plaisant d’avoir ces petits modifications, surtout pour les plus spécialisés d’entre nous.

Les circuits

Et maintenant les circuits. Du côté des anciens, on a le circuit Yoshi de la version Gamecube. On l’a toujours aimé celui-là. Il est bourré de virages et de chicanes demandant une belle maîtrise de dérapage. Encore mieux, on nous ressort les Mines Wario de la version Wii. Très technique, très rapide, ce circuit est un must-have et les petites modifications apportées sur ce remake sont délicieuses. Encore plus technique, la route Arc-En-Ciel de la version SNES, ses virages à angle droit vont vous faire rager. 

Du côté des nouveaux circuits, au nombre de 5, commençons par le plus décevant. Le circuit Excitebike est certes un bel hommage mais il est trop simple, trop court, peu d’intérêt. La Route du Dragon nous réconcilie avec les développeurs. Plutôt classique sur le tracé, il nous offre une ambiance japonaise, graphique et musicale, tout à faire dépaysante. Mute City nous plonge, lui, dans l’ambiance de F-Zero. Du coup la piste est blindée d’accélérateurs rendant les courses très très nerveuses. Dans Station Glagla, les raccourcis et les pistes alternatives donnent pas mal de sel à l’ensemble. C’est le genre de circuit qui se maîtrise après quelques heures de jeu. Enfin, finissons par le plus beau. Le Circuit d’Hyrule est une tuerie absolue. Tout est fait pour le fan service. Le circuit est technique à souhait avec quelques courbes très ardues et il est aussi magnifique graphiquement parlant : les pièces sont transformées en rubis, le château est somptueux, bref l’ambiance est soignée à l’extrême.

Le tout est servi par des graphismes de toute beauté et des musiques originales très inspirées et enregistrées live !  Pour le plaisir, allez jeter un oeil et une oreille sur le site officiel du jeu.