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Festival de Cannes : Le Palmarès de la 76e édition !
Cannes qui a revêtu ce soir sa tenue de gala, Cannes prestige, Cannes féerie, Cannes à l'heure du grand cinéma !

Onze jours après le lancement de la 76e édition du Festival de Cannes, le verdict est tombé annonçant la nouvelle Palme d’Or qui succède à Triangle of Sadness (Sans Filtre en français) du réalisateur suédois Ruben Östlund qui présidait par ailleurs cette année le Jury des longs-métrages.

C’est la réalisatrice française Justine Triet qui remporte cette année la Palme d’Or avec Anatomie d’une chute, film qui dissèque une vie de couple dans le cadre d’un procès après la mort suspecte de l’époux et pour laquelle la femme est accusée. Un prix amplement mérité, qui ne fait que confirmer le talent immense de la cinéaste de Victoria et Sibyl. Une cinéaste qui a choisi de porter un message politique en recevant cette Palme. Un message qui rappelle l’importance de l’exception culturelle française, tout comme celle de notre système social qui vit actuellement ses heures les plus sombres. Merci Madame Triet

Le Grand Prix est quant à lui revenu à Jonathan Glazer pour The Zone of Interest, une oeuvre qui relate la vie de couple du commandant d’Auschwitz et de sa femme à proximité du camp, en plein coeur de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agissait de la première sélection cannoise pour le cinéaste britannique.

Le Prix du Jury est attribué au cinéaste finlandais Aki Kaurismäki pour le quatrième volet de sa fresque cinématographique consacrée au prolétariat : Les feuilles mortes.

C’est le réalisateur français d’origine vietnamienne Trần Anh Hùng qui obtient le Prix de la Mise en Scène pour La passion de Dodin Bouffant. Un film – c’est dans le titre – sur la passion : celle de la cuisine et celle de l’amour. Porté par Juliette Binoche et l’immense Benoît Magimel, il sera sur nos écrans le 8 novembre prochain.

Le Prix du Scénario est attribué cette année au japonais Sakamoto Yuji pour Monster de Kore-Eda Hirokazu, un film sur le harcèlement en milieu scolaire.

Le Prix d’Interprétation Masculine est remis cette année à l’acteur japonais Koji Yakusho qui portait le film du cinéaste allemand Wim Wenders : Perfect days. Un film dans lequel il interprète un nettoyeur de toilettes publiques vivant à Tokyo qui parvient à s’épanouir dans sa vie grâce à l’art et la nature.

Quant au Prix d’Interprétation Féminine, il couronne l’actrice turque Merve Dizdar pour le film Les herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan qui met en scène la vie de deux enseignants en Anatolie. Merve Dizdar y incarne une professeure militante de gauche en lutte pour sa condition.

Pour clore ce palmarès, la Caméra d’Or – dont le jury était présidé cette année par l’actrice française Anaïs Demoustier et qui récompense les premières réalisations – a été remportée par le cinéaste vietnamien Thien An Pham pour L’arbre aux papillons d’or, issu de la sélection la Quinzaine des Réalisateurs. Une oeuvre sensorielle sur le deuil, le voyage et la foi.

À présent, place au film de clôture, avec cette année le nouveau film d’animation des studios Disney Pixar, réalisé par Peter Sohn : Elemental (ou Élémentaire, en français dans le texte). Le dernier né des maîtres de l’animation américaine nous emmène à Element City, une ville où l’eau, la terre, le feu et l’air vivent en parfaite harmonie. Jusqu’à ce que… vous découvriez la suite en salles dès le 21 juin prochain !

En attendant de pouvoir découvrir la nouvelle Palme d’Or sur nos écrans noirs – dont la sortie est prévue le 23 août 2023 – rien ne vous empêche de prolonger quelques instants encore cette dizaine de jours sur la Croisette, puisque certains des films présentés ont déjà rejoint nos salles obscures. Alors rendez-vous au cinéma histoire de patienter jusqu’à l’année prochaine !


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