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Daemon X Machina – Titanic Scion : Plus ouvert et plus ambitieux
Un meilleur épisode que le premier

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Même en étant un secteur de niche, les Mechas sont souvent l’attraction principale lorsqu’un nouveau épisode, que ce soit un film, une série, un anime ou encore un jeu vidéo se présente à nous. Parfois, il ne marque pas vraiment les esprits alors que d'autres fois, c’est carrément l’inverse. D’ailleurs les jeux vidéo mettant en scène ces « robots/exosquelettes » sont souvent des TRPGs, softs de combat, Stratégie, JRPG au tour par tour, et évidemment des softs d’Action/TPS/FPS bien nerveux et plaisants. Six ans après son prédécesseur, Daemon X Machina, Titanic Scion tente d’en redorer le blason. Alors y arrive-t-il ? Vous le saurez en lisant cette critique.

Eh oui, le premier Daemon X Machina que nous vous avions présenté remonte à 2019, un volet exclusif à la Nintendo Switch première du nom. Malheureusement, lors de cette critique il nous manquait certaines choses pour pleinement l’apprécier à l’instar d’une narration plus aboutie, d’un manque de variantes sur les missions entre autres, et ce même si l’on a surtout apprécié le système de customisation poussé ainsi que le type de gameplay jouable (corps-à-corps et à distance). L’opus Titanic Scion lui, a été développé par Marvelous First Studio (comme pour le précédent) et il évolue de manière positive.

Au passage, il est intéressant de noter que le producteur Kenichiro Tsukuda a auparavant œuvré sur les volets Armored Core (dont le volet 5) tout en insistant sur le fait que l’homme a dit que Titanic Scion serait plus ambitieux, autant pour les machines puissantes (les Mechas donc) que pour séduire les aficionados du style. Sans oublier les nouveaux(elles) venu(e)s. Et clairement, le soft fait un maximum pour nous plaire !

Conflit

C’est le cas notamment pour son axe scénaristique qui se permet d’être accessible aux novices ne connaissant pas le premier épisode Daemon X Machina (ou DxM), tout en ne mettant pas de côté les aficionados qui y découvriront une suite « éloignée ».

Dans les grandes lignes, plusieurs centaines d’années après les événements de DxM, une trêve eut lieu mais de courte durée puisque les conflits ont repris de plus belle, avec d’un côté l’Humanité ou plutôt les survivants humains lambdas (sans pouvoirs spéciaux), et de l’autre l’Axiome Souverain -composé de diverses factions- et se constituant notamment de « Outers ». Plus précisément, les Outers sont des êtres ayant subi une mutation génétique à cause de l’énergie Femto, d’ailleurs cette même source d’énergie a aussi modifié le comportement de la faune et de la flore rendant ces derniers plus agressifs en créant des « Immortals ». Contrairement aux humains, les Outers sont eux réunis au Jardin, en d’autres termes ils vivent dans des satellites de défense situés dans l’espace. Mais depuis ces conflits, les humains de la « planète bleue » sont soumis aux lois de l’Axiome; et dans l’ombre, des rebelles sous le nom de Reclaimers s’organisent.

Notre protagoniste (que l’on façonne grâce à un outil de personnalisation suffisant et correct, même s’il ne s’agit pas du plus évolué que l’on ait vu jusqu’alors), Outer de son état, rencontre des Reclaimers suite à sa fuite de la station spatiale, et s’allie avec eux dans l’optique de retrouver l’ami l’ayant aidé à s’enfuir des scientifiques voulant effacer ses souvenirs et en faire une machine de guerre totale plus performante (un Centurion); et par la même occasion, éradiquer les fauteurs de trouble.

On s’arrête là pour ne pas trop en dire, juste que même si l’on devine ce qu’il va se passer, le récit reste agréable à suivre et plutôt plaisant même. On regrette juste que les éléments exploités n’aient pas été encore plus approfondis, comme les personnages, malgré des termes particuliers à saisir; tout comme des journaux à dénicher par exemple. En bref, on en aurait aimé encore plus, mais on trouve tout de même que Titanic Scion nous a mieux fait adhérer sur sa proposition que DxM en son temps; et c’est aussi certainement dû à son gameplay encore plus poussé qu’avant.

Monde ouvert, beaucoup de contenus dont des donjons et  un jeu de cartes

D’ailleurs ce système de gameplay que notre propose Titanic Scion s’articule autour d’une bonne dose d’exploration dans un monde « ouvert » avec de multiples activités, des affrontements en temps réel, de beaucoup de contenu annexe, et d’une nette portion de personnalisation/gestion de Mechas entre autres.

En vous laissant évidemment des découvertes, on apprécie clairement le fait de ne plus être cantonné à des successions de missions comme pour son prédécesseur, mais d’être soumis à une belle liberté de mouvement dans un univers assez ouvert nous permettant à la fois de virevolter dans les airs à grande vitesse, ou de foncer au sol à bord de notre Mecha, à pied, ou même à cheval (nouveauté de cet opus) où l’on peut évidemment se mêler à la bataille. Cette ouverture de terrain est une belle idée puisqu’elle apporte une touche de vie supplémentaire dans ces divers lieux, mais plutôt que de s’y perdre complètement on déverrouille chaque « région » petit à petit pour en découvrir les multiples éléments qui compose cet endroit : ressources, matériaux, ennemis en tous genres, missions à réaliser, découvertes à faire (points d’intérêt), tri à réaliser sur les gains obtenus en éliminant les opposants (dont des plans, ou points d’intérêts à « éveiller »),…

Et encore, il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg puisqu’à partir du HUB (une base), on peut aussi accepter des missions, participer à un Colisée, jouer à un jeu de cartes addictif (Overbullet), récolter de nouveaux équipements, améliorer la base (le HUB en somme), explorer des donjons, récupérer des collectibles,… En bref un contenu très appréciable avec beaucoup d’annexes et dans tout cela, il est bien évidemment question de modifier son Arsenal, c’est-à-dire son Mecha mais pas seulement.

Une personnalisation riche et poussée, idéale pour les amateur(trice)s

À l’instar du premier volet, cette phase de personnalisation « RPG » est riche, tout en étant complète, et même encore plus poussé que précédemment, ce qui va ravir celles et ceux cherchant à multiplier les essais, combinaisons, et à « trifouiller » partout (on avoue, nous l’avons fait aussi). Déjà, outre la personnalisation « visuelle » pour notre personnage et le Mecha, on peut choisir son équipement autour de plusieurs types d’armement, soit à distance, soit au corps-à-corps ou alors un complément des deux; en sachant que chaque type d’arme évolue en maîtrise à force de l’utiliser. Ce système de maîtrise évolutif offrant ensuite des bonus non négligeables; sans tous les citer, on peut se servir de fusil d’assaut, de mitraillettes,…, de grenades, missiles, katanas (une main), lances,…, sans omettre les objets utilisables (soin,…).

Là vous avez d’ores et déjà le système d’équipement offensif, mais il faut aussi évidemment passer par la résistance de notre Mecha, et là encore, tout est suffisamment complet pour se prendre très rapidement au jeu; que ce soit au niveau des éléments à concevoir en échange de plans, de matériaux et d’argent (in-game bien sûr), que par le biais des multiples statistiques à prendre en compte. Et ce en sachant que chaque pièce que l’on récupère est différente des autres, mais aussi qu’elle influe directement sur le poids du Mecha et de plusieurs éléments à surveiller : énergie Femto, endurance, PS (bouclier en quelque sorte),… Autant dire que les combinaisons sont multiples et modifient le type de gameplay en conséquence selon les associations que l’on effectue. Et cette partie de personnalisation / axe RPG ne s’arrête pas là puisqu’il est aussi question d’améliorer des bases (approvisionnement) ou même de les débloquer, ou bien plus encore comme l’acquisition de capacités (passives et actives) mais cela vous le découvrirez par vous-même.

Affrontements dynamiques

Une fois toute cette préparation effectuée, on peut partir affronter des ennemis du bestiaire (la quantité/variété étant justifié par le contexte scénaristique) sur le terrain et en temps réel à l’aide de nos différentes armes, et rappelons-le aussi bien à bord de son Mecha qu’à dos de cheval ou même dans les airs, ce qui est assez sympa. On vous le précise tout de suite, l’interface est assez imposante et il a donc pas mal d’information à l’écran mais généralement cela ne nuit pas à la lisibilité ambiante, vous pouvez également utiliser la fonction de lock-on pour verrouiller un opposant; même si comme parfois dans les jeux assez orientés Action, cette dernière peut être quelques fois prise à défaut.

Avec ce constat, on use de dash, d’esquive, de lancers de grenade, mais aussi de frappes à l’aide de nos armes, à distance avec les flingues plus ou moins rapides et puissants, et de l’autre côté, des armes tranchantes pouvant permettre l’accès à plusieurs combos d’affilées très vifs; avec l’aide de moyens offensifs/défensifs utilisables en même temps (aux mains et aux épaules). On arrive à bien enchaîner les coups, à évader au bon moment quand cela est nécessaire, mais c’est en face d’ennemis costauds (et de la difficulté maximale) que l’on prend davantage de plaisir à profiter de toute cette palette de mouvement, variant encore une fois selon le type d’équipement et d’armement concernant la vitesse ou encore l’endurance. Dommage cependant que l’impact des attaques ne se ressent pas davantage, et ce même si l’on apprécie ce système d’affrontement.

Gekiga Style

Passons maintenant à la dernière portion de ce test avant de vous livrer notre critique : l’apparat technique, graphique et bien sûr sonore.

Ici, le producteur le dit lui-même, l’équipe a adopté le « Gekiga Style », c’est-à-dire qu’au lieu d’employer uniquement un rendu anime comme pour le premier volet, Titanic Scion utilise des techniques plus proches de ce que l’on voit dans les mangas japonais, tout en ayant une influence photo réaliste. Il en résulte un contraste assez bien réussi entre les personnages au rendu anime soigné, et de l’autre côté des Mechas nettement plus proches du photoréalisme et disposant de beaux designs à chaque fois.

Il est toutefois assez dommage qu’entre les séquences de gameplay et les événements importants sur le point de survenir, tels que des séquences de dialogues et/ou des cinématiques, on subisse des « coupures », c’est-à-dire un écran gelé pendant quelques fractions de seconde. Par contre, pour le reste, la fluidité est bien au rendez-vous avec du 60FPS, ce qui est logiquement très agréable dans ce style d’expérience où l’on virevolte dans les airs à pleine vitesse ou au sol. Et l’effet « ouvert » n’en prend pas un coup, si ce n’est du pop d’éléments en fonction de la distance d’affichage; sans omettre de noter des textures quelque peu datées, malgré un beau travail sur les différents Mechas et le soin lié aux personnages.

De leur côté, les thèmes musicaux sont à la fois rythmés avec des moments rock, plus orienté métal ou encore électro, mais aussi plus calmes et discrètes selon les situations rencontrées. En bref, une bande sonore qui accompagne bien l’épopée et les moments vécus. Pour finir, les textes sont en français et les doublages en anglais ou japonais.

Testé sur PS5 avec un code fourni par l’éditeur

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Après un volet qui n’avait pas convaincu tout le monde, Daemon X Machina - Titanic Scion réussit là où ce dernier avait échoué. Grâce à ses ambitions même si elles ne sont pas toutes réalisées, le soft séduira sans problème les fans de Mechas et les novices en la matière. Cela est dû notamment à sa nouvelle découpe plus ouverte et empreinte de liberté au sein d’un monde ouvert, de beaucoup d’activités annexes, d’un univers plus plaisant à parcourir, d’un jeu de cartes addictif, au Gekiga Style (utilisation visuelle adoptée), à son système de personnalisation RPG plus poussé, et ses affrontements. Le tout étant jouable seul(e) ou à plusieurs en ligne. Dommage cependant que l’exploitation du potentiel possible ne l’ait pas été à son maximum. Pour un prochain épisode peut-être ?
ON A AIMÉ !
- Personnalisation des Mechas
- Contenu généreux
- Univers
- Jeu de cartes
- Gekiga Style
- Système d’affrontements dynamiques
ON A MOINS AIMÉ...
- Quelques soucis de caméra
- On aurait aimé des impacts plus percutants
- Coupures techniques entre gameplay et « cinématiques »
Daemon X Machina – Titanic Scion : Plus ouvert et plus ambitieux
Daemon X Machina - Titanic Scion
Editeur : Marvelous
Développeur : Marvelous First Studio
Genre : Action, RPG, TPS
Support(s) : PC, PS5, Switch, Switch 2
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 3 (en ligne)
Sortie France : 05/09/2025

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