Tout commence par la création de votre pilote, rien de bien extraordinaire au niveau détails, on n’est pas dans un RPG ! Mais bon, ça fait le job pour s’identifier un peu à notre avatar. Ensuite, vous pouvez choisir votre niveau de difficulté parmi 3 paliers. Le soft sent bon la simplicité pour l’instant. Et hop c’est parti pour la carrière. Vous commencez par le SMX Next et il faudra cravacher pour ensuite débloquer les autres ligues : 250 West, 250 East et 450.
Attention les gamelles
Si vous êtes habitué aux jeux permissifs plutôt arcade, vous allez avoir besoin de vous entrainer car, oui, les premiers tours de piste sont un peu douloureux. Remballez donc votre fierté de joueur qui en a déjà vu d’autres et préparez-vous à tomber. Ne faisant pas de motocross dans la vraie vie, je ne voudrais pas être présomptueux mais je peux tout de même vous dire que ce n’est pas non plus de la simulation pure et dure. En gros on est sur un schéma plutôt exigeant sans être excessivement punitif même si le troisième niveau de difficulté donne du fil à retordre. Oui je vous en ai parlé plus haut, vous choisissez votre niveau de difficulté ce qui vous permet de vous habituer petit à petit à la compétition. Heureusement d’ailleurs …
Allez il est temps de se jeter dans l’arène. Ce n’est pas si simple que cela. On accélère, ça je sais faire, ensuite vous avez deux types de frein, avant pour les freinages brusques et arrière pour gérer les dérapages. On doit aussi, avec le stick droit, jouer sur le positionnement du poids du pilote. Il faut donc savoir bien déplacer ce poids pour les virages mais aussi pour les réceptions d’après saut. Tout cela en utilisant le stick gauche pour diriger le bolide. Bon, je vous le dis tout de suite, je me suis pris un nombre incalculable de gamelles lors des premières sessions. Mais, et c’est bien là le plaisir, on progresse petit à petit, on apprend à y aller mollo sur l’accélération, on arrive à faire des figures en l’air (oui oui), … Donc oui il y a du plaisir à manier ces bolides mais cela passe par quelques moments de frustrations. A noter que la Dual Sense est parfaitement exploitée, les sensations sont excellentes.
La physique c’est fantastique
Au rayon des nouveautés, il y a l’arrivée de l’Unreal Engine 5 qui fait bien le job. Les motos sont belles, les pilotes sont bien modélisés et les animations sont fluides, pas de ralentissements intempestifs ! Les stades sont de bonne facture même si on peut encore faire mieux, notamment sur les abords … La piste, elle, est très réussie et on apprécie une vraie belle nouveauté : le fait que la surface de course soit modifiée au fur et à mesure du passage des motos. Attention donc aux bourrelets et autres tranchées qui apparaissent dynamiquement. Je ne suis pas spécialement expert pour juger de l’aspect simulation du soft, à savoir la correspondance des motos et de leur comportement dans la réalité, mais on constate bien des attitudes différentes en fonction des modèles.
Et puis
Côté contenu, on a le droit à l’intégralité de la saison officielle et ça c’est vraiment bien. Il y a les 3 catégories majeures de la discipline. Le mode carrière a évolué avec un peu plus de profondeur qu’avant notamment grâce aux petits à-côtés : réseaux sociaux, liens hors compétition, amélioration de la moto, … Mais on est encore loin des carrières d’autres jeux de course qui vont aller chercher beaucoup plus loin dans l’aspect gestion. Bon ce n’est pas grave, on part des compétitions les plus faciles dans le but d’atteindre l’élite et du coup on se prend au jeu ! Il y a les tutos, bien foutus et les modes en ligne, classés ou non. D’ailleurs on nous promet plusieurs saisons pour animer le mode classé. Seul hic, cela ne se bouscule pas toujours en ligne.
Moi j’aime beaucoup le mode local à 2, toujours aussi fun. On peut aussi, en solo, se faire plaisir avec une course unique, un contre-la-montre, un championnat ou un Rythm Attack qui propose des épreuves marrantes : une ligne droite pleine de bosses vous obligeant à assurer sur la gestion des sauts et des réceptions. Et pour les plus créatifs d’entre nous, il y a la possibilité de créer votre propre circuit et même votre équipement et de les partager.
Tout paraît idyllique mais il y a quelques petites ombres au tableau. Ainsi, les possibilités de personnalisation des pilotes auraient pu être plus fouillées, par exemple. Il y a aussi l’IA qui, même sur les réglages les plus faibles, peut se révéler particulièrement agressive. Enfin, il n’y a pas de réelle nouveauté je trouve. Certes on nous livre plein de petites améliorations mais il manque le petit effet waou. Ceci dit, je ne boude pas mon plaisir et Milestone a bien travaillé pour rendre la licence encore meilleure.
Testé sur une version PS5 fournie par l’éditeur