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Suicide Squad Kill The Justice League : le plaisir foutraque !

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Je reviens sur un jeu sorti au mois de février. J'ai attendu pour une bonne raison : le titre s'est fait un peu allumer par la presse et les joueurs, notamment en raison d'une certaine répétitivité et d'un léger manque de contenu. C'est pourquoi je me suis dit qu'il fallait attendre la sortie de la première saison pour pouvoir mieux juger la bête, d'autant qu'il se dit être un jeu-service. Elle vient de sortir, il est donc temps de vous livrer mes impressions !

Amanda Waller est encore à la manoeuvre. Elle regroupe une bande de méchants pour faire sa sale besogne. Dans notre cas, il s’agit de DeadShot dont les balles sont redoutables, d’Harley Quinn qui n’a pas son pareil pour distribuer les gnons, de Captain Boomerang qui dispose d’un bel arsenal et de King Shark dont la force est redoutable. Alors quel est le problème cette fois ? Et bien Brainiac est revenu sur Terre et il a réussi à corrompre les membres de la Justice League : Flash, Green Lantern, Batman et Superman. Seule Wonder Woman a échappé à l’affaire. De ce fait la Suicide Squad a une mission claire : tuer la Justice League. 

Le gameplay qui nous est proposé ici réside sur des combats en format TPS. Vous allez devoir éradiquer des sbires et des boss en incarnant l’un des personnages au choix et ceci peut se faire en coopération en ligne. Le tout se déroule dans Métropolis, en monde ouvert avec ce qui va avec le genre : chercher des missions annexes, récolter des objets, faire du loot, … Mais revenons sur les personnages, on a des caractéristiques très différentes, notamment sur leur manière de se déplacer mais aussi dans leur approche du combat. Dead Shot pourra opérer de plus loin, Harley est parfaite au corps-à-corps, Captain Boomerang gère bien les distances moyennes et King Shark est un vrai tank. Je peux déjà dire que la maniabilité des personnages est exemplaire. Ainsi, concernant les déplacements, c’est très jouissif, mais je vous laisse d’abord regarder notre Press Start : 

 

Vous pouvez donc vous déplacer dans les airs sur de longues distances, accéder aux points les plus élevés et esquiver aussi. J’aime d’ailleurs bien cette possibilité de lancer une esquive au moment de l’atterrissage. Ainsi, ces personnages ont de très jolies capacités de mobilité. Manette en main, c’est un vrai plaisir, on virevolte sans aucune difficulté, quel que soit le personnage même si, je dois l’avouer, j’ai une petite préférence pour DeadShot. En tout cas, la verticalité est de mise dans ce jeu, ce qui permet des affrontements passionnants. La ville est plutôt bien modélisée, on se plaît à la parcourir même si elle est seulement peuplée d’ennemis, la population a soit disparu, soit été transformée en statues de sable. Cela donne un côté un peu vide qui peut gêner mais bon le scénario est comme cela et on oublie vite ce défaut grâce à la direction artistique. 

L’arsenal, Les combats

Les vraies qualités du jeu sont liées à son système de gameplay. Ainsi il y a plein de subtilités qui permettent d’affronter les ennemis avec pas mal de stratégie. Mais commençons par les bases. Votre personnage dispose de différentes armes, vous pouvez zapper entre deux armes à feu principales. Ainsi, vous pouvez équiper, avec Deadshot, un sniper et une arme de plus courte portée, pratique pour éviter de se retrouver à court de chargeur pendant un combat. Ben oui ça prend du temps de recharger donc changer de flingue élimine ce temps qui pourrait être fatal. Vous bénéficiez, classiquement, d’une barre de vie et de bouclier. Il y a également des jauges pour des coups spéciaux particulièrement goûteux. 

Vous avez également une arme au corps à corps, le marteau pour Harley, des lames tranchantes pour King Shark par exemple. En plein combat, il faudra savoir naviguer entre toutes ces armes pour s’adapter au terrain et je vous le dis tout de suite : si vous jouez trop bourrin, sans réfléchir, vous allez mourir rapidement ! Mais continuons notre tour du propriétaire. Ces armes de corps-à-corps peuvent être équipées d’une affliction, par exemple le gel qui paralyse vos ennemis. Certains ennemis ne pourront être éliminés que si vous utilisez ces afflictions. Il y a également des puces d’amélioration, des grenades, j’en passe et des meilleurs. Pour les plus collectionneurs d’entre nous, vous pouvez accrocher des décos sur vos flingues. Vous passerez pas mal de temps à changer votre attirail, à l’améliorer, à démanteler les vieilles armes pour récupérer des ressources. 

Comme je l’ai dit, les combats peuvent se révéler assez tactiques, il faut ainsi prendre le temps de l’esquive et du choix de la bonne arme. Bien entendu, il faut aussi être vif et parfois bourrin mais, encore une fois, évitez de l’être trop. Parfois, les contraintes de tel ou tel affrontement vous imposeront des choses, je pense à ces phases où vous devez éliminer une certaine catégorie d’ennemis qui donnent des bonus offensifs indispensables pour pouvoir blesser vos vraies cibles. Le tout se passe dans un bordel foutraque de projectiles en tout genre qui rend ces combats tout simplement jouissifs. Et puis les possibilités sont vraiment nombreuses, vous avez des tirs de contre qui permettent de neutraliser un tir avant qu’il ne se fasse, des rechargements critiques qui accélèrent le remplissage de votre chargeur, … Vous devez aussi bien choisir où viser les ennemis, si vous commencez à les blesser, vous pourrez alors capturer leur bouclier, ce qui se révèle une fonctionnalité indispensable pour survivre. Bon je ne vais pas tout vous raconter car le plaisir est aussi dans la découverte de toutes ces subtilités. 

Collecter, améliorer

Le jeu vous propose de collecter de nombreuses ressources comme des alliages, des cristaux, de la technologie, parmi d’autres choses. Cela servira de base pour fabriquer de nouvelles choses très intéressantes auprès du Pingouin (oui il est un allié). Et justement, dans le Hall de Justice, donc le QG de la Justice League, vous avez des amis qui vont vous aider à bien des égards : amélioration de gadgets mais aussi réassignation de vos améliorations d’armes, … Là on reconnaît le sens du détail de Rocksteady, cela vous permet de personnaliser toutes vos armes comme bon vous semble ! 

Côté personnages, vous avez aussi des arbres de compétences. C’est classique mais efficace. D’ailleurs, on pourrait utiliser cette phrase pour tout ce que je viens de vous décrire. On n’est pas vraiment dans des choses originales mais c’est très soigné et cela va forcément convenir aux fans de combats. 

A la carte

Le titre est donc en monde ouvert. Vous allez pouvoir choisir ce que vous voulez faire : faire progresser le scénario avec les missions principales, améliorer vos stats de personnages avec les missions annexes, se balader juste pour le plaisir. Comme toujours dans ces jeux, vous avez aussi des objets à récupérer, ainsi le Shinx a laissé quelques trophées un peu partout. Il vous propose aussi un certain nombre de défis de mobilité. Sympa pour varier un peu les plaisirs. 

En tout cas, les missions sont très agréables à faire, il s’agit toujours d’affrontements dans une zone particulière soit contre des armadas d’ennemis, soit contre un boss. Comme je l’ai dit, la maniabilité est exemplaire, ce qui rend renforce le plaisir. Parfois, c’est un peu le chaos mais moi cela ne me gêne pas, au contraire cela ajoute à ce plaisir global. Oui c’est parfois répétitif mais forcément que ça l’est. Ce jeu se concentre sur son gameplay : la baston en mode TPS. Donc forcément cela se répète, c’est bien le cas avec les jeux de bagnole par exemple non ? Ce n’est définitivement pas un titre d’aventure-action qui va justement vous varier les plaisirs en proposant plusieurs pans dans son gameplay. Une fois qu’on a compris cela, on apprécie d’autant plus la recette proposée ! Et puis la montée en difficulté corse les choses, si vous êtes pugnace, cela suffira à vous enchanter. 

J’ai ainsi attendu la première saison pour pouvoir vous livrer ce test. Cette nouvelle saison se dévoile ci-dessous : 

L’éditeur vous propose de choisir entre finir le jeu en mode normal ou attaquer directement cette saison. Je vous conseille de d’abord finir la trame principale, c’est mieux. Quand vous attaquerez la nouvelle saison, vous aurez besoin d’atteindre un certain niveau dans celle-ci, avec des missions identifiées pour pouvoir arriver au déblocage du Joker. Cela se fait assez bien. Si l’on parle de contenu, il s’agit de nouvelles missions avec pas mal d’objets de customisation et quelques flingues. La déception vient de l’absence de vrai rallonge de scénario mais j’ai pris du plaisir à faire ces nouvelles missions dans un nouveau lieu (enfin, plutôt le même relooké) né du multivers : Al-Terres-Natives. En bref, cela ajoute du contenu même si on aurait aimé un peu plus d’envergure que cela. 

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Je n'ai pas peur de le dire, j'ai bien aimé jouer à ce jeu. Alors oui, je suis un fan de DC mais il y a plus que cela. Les combattants sont bien foutus et les combats, bien que parfois un peu trop brouillons, défoulent un max ! La difficulté est bien dosée et l'humour permet d'alléger un peu le tout. Certes le scénario aurait mérité plus de profondeur et la variété des missions manque un peu à l'appel mais si vous aimez les jeux qui se concentrent sur un type de gameplay, à savoir ici la baston, vous serez servis !
ON A AIMÉ !
- L'humour omniprésent
- L'agilité et les spécificités des combattants
- L'univers DC
- Les nombreuses options de personnalisation
- Le co-op à 4
ON A MOINS AIMÉ...
- Un peu répétitif
- Manque de profondeur dans le scénario
- Parfois trop foutraque
Suicide Squad Kill The Justice League : le plaisir foutraque !
Suicide Squad: Kill The Justice League
Editeur : Warner Bros. Interactive Entertainment
Développeur : Rocksteady
Genre : TPS en coopération
Support(s) : PC, PS4
Nombre de Joueur(s) : 1-4
Sortie France : 02/02/2024

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