Nous vous avions déjà proposé un test de cet opus sur PS4, je vous propose d’en (re)découvrir quelques lignes ici : 

Rappelons un peu le contexte de la licence : le monde est infecté. Une sorte de maladie transforme les gens en créatures folles et agressives. Rien de bien neuf me direz-vous, c’est bien vrai. C’est déjà ce que l’on pensait du premier opus mais cette apparente banalité cachait un jeu d’exception, comme vous pouvez le lire ici. On retrouve Ellie et Joel plusieurs années après les événements du premier opus. Ils ont trouvé refuge au sein d’une communauté de survivants. En paix. Mais celle-ci ne dure pas, Ellie va devoir sortir de la communauté pour affronter le monde extérieur. Voilà, vous l’avez compris, cette fois on nous propose de l’incarner, elle qui va se retrouver entre deux nouvelles factions armées, les scars et le front de libération de Washington. 

LE GAMEPLAY DANS LA CONTINUITÉ
On ne change pas une équipe qui gagne. On retrouve la même recette que pour l’opus 1. Vous allez alterner des phases de pure exploration avec quelques petites énigmes et des séquences de TPS. Le jeu reprend le gameplay du premier opus. Il y a ainsi une bonne partie d’exploration. On nous propose de nous balader de lieux en lieux et d’admirer ainsi les paysages. Et ils sont magnifiques. 

Dans les lieux fermés, vous allez fouiller le moindre tiroir, le moindre recoin histoire de récolter tout ce qu’il faut pour votre survie. Il y a ainsi, comme dans le premier opus, des éléments de base (scotch, lames, …) qui permettent de fabriquer des trousses de soin, des cocktails Molotov, des pièges, …  Il y a aussi les gélules qui vous donnent accès à un arbre de compétences, permettant l’amélioration des capacités d’Ellie. Et puis il y a également les documents qui alimentent le contexte de l’histoire, ils sont pour beaucoup dans l’immersion proposée au joueur. Enfin, il y a les munitions qu’il va falloir économiser. Cette manière de tout fouiller nous plonge réellement dans une ambiance de survie. Ah j’oubliais un détail : certaines zones vous proposent de petits puzzles histoire de pimenter un peu votre progression. 

Evidemment les plus impatients d’entre nous voudront sûrement passer leur chemin et ne pas passer trop de temps à fouiller les environs. Pas de soucis, vous le pouvez mais les affrontements risquent d’être plus compliqués en l’absence d’une véritable réserve de munitions. 

DES COMBATS TACTIQUES
On retrouve donc aussi les combats en mode TPS. On a alors un système de planque et la possibilité de sortir de votre cachette pour ajuster l’ennemi. Côté arsenal, on n’est pas dans un Call Of Duty, c’est un peu la misère. Vous aurez un ou deux pistolets, un fusil simple ou un pompe, un arc et puis c’est à peu près tout. Heureusement vous aurez aussi les armes explosives dont je vous en ai parlé plus haut. L’arsenal est donc maigre et c’est cela aussi qui fait le goût de ce jeu car cela vous donne une impression de fragilité permanente. Et ceci d’autant plus que les zones d’affrontements sont plutôt ouvertes laissant toute la place aux contournements et vos ennemis ne s’en priveront pas. En parlant de ça, l’IA est plutôt correcte, les ennemis se planquent, bougent, essaient de vous surprendre. Je parle ici des ennemis humains, les infectés sont plus basiques mais leur nombre et leur vivacité en font des adversaires redoutables. N’oubliez pas d’utiliser votre vision radar qui se base sur les bruits que font vos ennemis et qui vous permet donc de les repérer même au travers des murs. 
Jouer bourrin est une assez mauvaise idée. Non l’idée, c’est l’infiltration. Passez derrière les ennemis et éliminez-les discrètement, ou mieux, trouvez une piste qui vous permette de carrément éviter tout contact avec vos adversaires. Dans ce jeu, il ne faut pas avoir honte d’éviter les affrontements. Au final, chacun jouera comme il le veut, c’est aussi une force du titre, cette capacité à nous laisser maître de notre aventure. Mais je dois avouer qu’il est toujours plaisant de nettoyer une zone car il faut d’abord analyser la situation, préparer sa stratégie et ensuite y aller tout doucement. Et même comme cela vous pourrez vous faire surprendre, ce qui donne du sel à l’ensemble. Ces stratégies doivent, bien sûr, dépendre du type d’adversaire mais dans tous les cas faites attention au bruit que vous faites. Petit nouveauté : les chiens. Ils vont pouvoir renifler votre piste et ainsi envoyer les troupes vers vous. Il n’est pas rare que vous soyez obligé de fuir pour vous faire oublier. Tout cela distille une tension jouissive. Ainsi le jeu n’est pas qu’une histoire d’aventure et d’exploration, non, c’est aussi un sacré TPS. 

Si vous voulez en savoir plus lisez notre test de l’époque. 

QUOI DE NEUF ? 

Maintenant, il est temps de vous parler un peu de cette version. Commençons par le nouveau mode appelé Sans Retour. C’est un mode de survie de type roguelike qui vous propose plusieurs affrontements avant d’arriver à un boss final. Il faut savoir que la mort est définitive, si vous ne vous en sortez pas, il faut recommencer depuis le début. C’est bien du roguelike car même les armes et améliorations seront réinitialisées. Par contre il y a un système de bonus passifs qui perdurent au fil du temps, heureusement, cela permet de progresser plus facilement. 

Il y a deux types d’affrontements au départ : Attaque qui vous propose des vagues d’ennemis à éliminer et Proie qui vous demande de survivre jusqu’à la fin du temps imparti. Tout cela est teinté de défis, comme par exemple : terminer deux affrontements avec Ellie. Ces défis vous permettent de débloquer pas mal de bonus comme de nouveaux personnages. Il est aussi possible de construire une session avec vos propres paramètres et ça c’est vraiment une bonne idée. Côté sensations, on prend son pied mais c’est dur ! Enfin, pour votre serviteur qui a pas mal galéré avant de progresser dans les niveaux, c’est mon côté boulet ! A noter qu’il y a aussi des sessions quotidiennes que vous ne pouvez tenter qu’une fois et vos résultats seront comparés à ceux des joueurs du monde entier. 

Plus anecdotique, il y a le mode Guitare en Jeu Libre. On nous propose de nous amuser avec une guitare, et pas que, et avec des personnages différents. C’est assez rigolo. La manipulation est simple, on choisit un accord avec un stick et on frotte les cordes avec le pad de la manette DualSense. 

En parlant de cette dernière, elle est très bien exploitée et apporte ce qu’il faut au plaisir de jouer. Vous allez ressentir le terrain dans tous vos mouvements. Il y a aussi de belles sensations avec les gâchettes qui font ressentir chacune des armes que vous utilisez. Enfin, le haut-parleur de la DualSense est très bien exploité. En bref, une réussite. 

Il y a également pléthore de bonus : des skins, des filtres, des modificateurs de jeu, tout ce qu’il faut pour plaire aux plus collectionneurs d’entre nous. On nous propose aussi 3 niveaux supprimés lors du développement du jeu. On a même le droit a des commentaires des développeurs. Et puis je ne vous parle pas des bandes-annonces et autre documentaire qu’on nous offre ici, je vous laisse le plaisir de la découverte. 

Finissons sur les graphismes. Il y a un différence avec la version PS4, c’est notable. Ben oui le but était de pouvoir arriver au niveau de The Last Of Us Part I (le remake sur PS5 de l’épisode 1) et c’est bien le cas ici, on retrouve les belles animations et les textures plus fines. A noter que les différences sont moins notables si vous jouez à cette version PS4 mais sur une PS5, cette dernière améliore un peu les choses. Je vous propose une vidéo comparative ci-dessous qui vous montre les potentielles différences. Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas non plus une abîme entre les deux titres mais on apprécie tout de même la montée en qualité.

Restons sur les graphiques, vous aurez le choix entre deux configurations. Le mode Fidélité vous propose du 4K natif mais vise plutôt du 30 fps. C’est la déception, on s’attendait à du 60. Le mode Performance propose un rendu en 1440p avec une sortie tout de même en 4K upscalé et du 60 fps. 

Finissons sur les temps de chargement qui sont vraiment réduits et ça c’est un vrai plus pour l’immersion.