Vous le savez déjà, mais rien ne vaut une légère piqûre de rappel : cette année, la franchise COD fête son vingtième anniversaire. Et avec lui, nous avons vécu plusieurs scénarios de guerre, principalement durant la Seconde Guerre Mondiale, mais aussi plus futuristes avec la branche MW (Modern Warfare) étant notre préférence.
C’est d’ailleurs le studio Infinity Ward qui avait permis aux joueur(euse)s de se retrouver avec le reboot de MW (2019). Par contre, ce troisième volet qui n’aurait pas dû exister tel quel, a été confié au studio Sledgehammer Games. Effectivement, à la base un opus de la saga COD ne devait pas sortir en 2023, de ce fait certains éléments, beaucoup même, empruntent à MW2 rappelant davantage les fonctionnalités d’un DLC.
Campagne
Du côté de la campagne, sans spoiler les événements précédents, s’agissant d’une suite nous retrouvons notamment les membres de la Task Force 141 qui cherchent à arrêter les plans de Makarov. Globalement, en évoluant dans plusieurs lieux, on retrouve une bonne mise en scène, quelques moments plus spectaculaires, et même si la partie narrative reste intéressante et bien écrite, nous l’avons trouvé en deçà des deux opus MW précédents. En plus de cela, la durée de vie est très minime, bien moins que ce que l’on avait l’habitude de voir pour un COD.
Alors que pourtant, parmi les missions disponibles, nous en avons certaines à l’axe très scénarisé, comprendre « linéaire » et donc profitant de plus de mises en scène, mais aussi d’une nouveauté avec les missions de combats ouvertes. Autrement dit, à l’instar de Warzone -peut-être pour y faire office d’un tutoriel d’introduction- nous sommes face à une construction totalement ouverte avec la possibilité de l’approche de son choix (discrète ou plus bourrine) en sachant que les chemins et l’ordre ne sont pas imposés. Mais même si l’on apprécie l’idée, ce pan ouvert met à mal la mise en scène et le rythme global, l’un des atouts des COD en général, et quelques soucis de cohérence se font aussi sentir.
Multijoueur
Parlons à présent du multijoueur, normalement une véritable force pour la saga mais qui cette fois sent un peu le réchauffé à cause de l’absence de surprises mais aussi parce que ce volet reprend la majeure partie des éléments de l’opus précédent -permettant au passage de récupérer les camouflages et armes précédemment débloqués-.
Les maps, elles, proviennent de MW2 (celui de 2009 par contre, pas de 2022). Une fois encore, malgré le fait qu’elles possèdent un très bon Level Design et une modernisation, pas de surprise à l’horizon. Les connaisseur(euses) de MW2 d’origine seront donc en terrain connu, même si parmi les quelques ajouts on note une « position tactique » servant à viser différemment.
Et bien que l’on puisse parfois faire de belles parties, précisons que le SBMM pour le matchmaking est encore présent, de même pour les déséquilibrages d’équipes, déconnexions et autres désagréments déjà connus auparavant. On ne va pas revenir sur la customisation des armes ou les nouveautés en terme de flingues de cet opus, on préfère vous laisser un peu de découvertes sous le coude, juste vous dire que les atouts sont maintenant répartis en noms d’équipements.
Zombies
Continuons par le mode Zombies développé par Treyarch, et là aussi on a un sentiment de déjà-vu dans le sens où l’on a rapidement pensé à une variante du mode DMZ, ce qui risque de chambouler les habitudes des véritables aficionados qui ont connu les précédents modes Zombies, même si cela reste tout de même sympathique pour ce volet 2023.
Bien scénarisé avec un pitch que l’on vous laisse découvrir, mais aussi des contrats / missions à accepter -servant à l’acquisition de deniers pour l’achat de flingues- ce mode zombies peut se parcourir via un total de vingt quatre joueur(euse)s.
Le terrain de jeu est assez grand puisque l’on déambule dans une belle zone semi-ouverte, l’extraction étant l’objectif clé tandis qu’une défaite signifie perte d’éléments acquis. À savoir qu’à l’inverse du mode DMZ où il y avait également une pression supplémentaire par l’instauration complémentaire de PvP au PvE, ici on se contente de canarder des adversaires contrôlés par l’IA, lesquels s’avèrent plus redoutables lorsque l’on se retrouve de plus en plus proche de leur zone de contamination principale.
Testé sur PS5