Comme à notre habitude, nous nous sommes jeté sur le mode solo pour commencer à tâter de la baston. La première étape consiste à choisir votre combattant. Vous pouvez choisir un combattant préformaté entre boxeur, zombi (oui vous avez bien lu), danseur de disco, super-héros ou encore adepte du kung-fu. Mais en faisant cela vous faites l’impasse sur la fonctionnalité principale du soft à savoir l’utilisation de votre tronche sur un combattant fait de toutes pièces. Profitez de ce moment, c’est le seul qui soit véritablement intéressant mais nous vous en reparlerons.
Création de votre ‘moi’
La console va ainsi vous proposer de prendre une photo de vous avec la caméra frontale afin de scanner, en quelque sorte, les points cruciaux de votre visage. Cela lui permet de mapper votre tête (ça c’est facile) mais en lui donnant aussi un relief pour créer votre visage en véritable 3D (ça, ça l’est moins). Il faut bien dire que c’est plutôt bien foutu. C’est assez rigolo de voir un combattant avec sa tête. Les étapes suivantes vous permettent de calibrer la masse de muscles de votre combattant, de l’affubler d’une coiffure, d’un joli costume, etc. Plutôt rigolote, cette séquence vous fait passer un vrai bon moment surtout au moment du choix du style de votre combattant. On vous conseille plus particulièrement le style zombi qui a l’avantage d’être original. Ce style influera sur la posture de votre guerrier mais aussi sur la palette de coups disponibles.
En parlant de cela, on retrouve les coups classiques d’un jeu de combat coup de pied rapide ou puissant, coup de poing rapide ou puissant. Au niveau des jauges, l’indispensable jauge de santé côtoie un compteur de combos et une autre jauge, celle des coups qu’il faut remplir pour espérer déclencher un coup spécial. Bien entendu, vous disposez de combos accessibles par l’appui simultané sur deux touches ou par une figure imposée sur le stick analogique suivi d’une pression sur une touche. En gros, rien de révolutionnaire et j’irai même plus loin, on se croirait revenu aux prémices des jeux de combat… La palette disponible est vraiment pitoyable en quantité et en qualité. Encore pire, les combats sont rapidement lassants, cela manque de peps, d’initiative et d’IA digne de ce nom. Une bonne vieille méthode bourrine vous sortira très souvent d’affaire. Ou est la tactique ?
Réalité augmentée
Parlons tout de même un peu de la réalité augmentée. Celle-ci se résume à pouvoir utiliser votre environnement comme scène de jeu. Ben oui, c’est le principe de réalité augmentée sauf que nous préférons quand celle-ci est utilisée plus finement comme dans un Start The Party qui vous affuble d’un objet virtuel que vous déplacez à l’écran. Ça c’est de la réalité augmentée. Bien entendu, vous pouvez placer aussi votre scène de combat sur un décor disponible dans le jeu mais voilà encore un vrai souci. Ce sont des photos absolument vides de décors de forêts, de route… no comment.
Certes la création du personnage est rigolote mais les combats sont sans intérêt. Les modes de jeu sont anecdotiques entre un solo sans âme (animé par un Miyagi triste à souhait), un mode de destruction d’objets et un autre de survie. Le mode multi permet d’affronter des joueurs en ligne, et on en trouve pas toujours… A l’heure du bilan, il est difficile de trouver la moindre qualité à ce titre. Surtout quand un tel jeu coûte tout de même 24,99 euros. On aurait été plus gentil si le soft avait été livré avec la console. Fuyez, il y a bien d’autres titres intéressants sur le support.