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Call of Duty : Black Ops, du grand spectacle

NOTE DE MaXoE
5 / 5
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Comme chaque année, la série des Call of Duty tente une fois de plus de s'imposer comme la référence du genre avec un titre toujours aussi spectaculaire.
Call of Duty : Black Ops, du grand spectacle

Pour une série qui est essentiellement devenue la célébration annuelle des différentes guerres du 20ème siècle, il n’est pas très surprenant de voir débarquer un nouvel épisode basé sur la période encore peu exploitée de la guerre froide et de toutes ses paranoïas. En s’intéressant à la fin des années 60, TreyArch parvient en effet à couvrir d’une seule traite toutes les obsessions des Etats-Unis, à savoir, le Vietnam, mais aussi Cuba, les mégalomaniaques communistes et même l’assassinat de Kennedy. Avec un menu aussi chargé, Black Ops ratisse large, parfois même un peu trop. Décryptage.

Le NOVA 6

Avec une approche aussi diversifiée, les huit heures de la campagne solo de Black Ops se révèlent en effet bien trop courtes pour se concentrer sur quoi que ce soit en particulier, mis à part l’imminence d’une menace chimique en provenance du bloc soviétique qui risque d’éclater aux Etats-Unis. Développé autour des flashbacks d’un agent des forces spéciales, Alex Mason, le scénario de ce nouvel opus s’articule autour d’une mystérieuse série de nombres que seul l’agent Mason peut décoder. Alors que le destin des Etats-Unis est en péril, le joueur doit revivre les différentes missions de Mason et de l’agent de la CIA Jason Hudson afin de se rapprocher à chaque fois de la vérité.

En dépit de l’apparente volonté des développeurs de créer une histoire plus immersive pour ce quatrième opus signé TreyArch, les bases du gameplay restent profondément ancrées dans les racines de la série et se révèlent plus que familières. Durant la majorité des 15 chapitres de la campagne, les joueurs auront droit à une progression très linéaire, agrémentée d’une multitude de phases scriptées qui mettent en avant le côté grand spectacle de l’aventure. Tout ceci correspond parfaitement à ce que la série se doit de proposer aux joueurs, un concentré d’action basé sur un gameplay éprouvé qui est notamment appuyé par la réactivité des 60 images par secondes et des contrôles associés.

Malheureusement, une réalisation sans faille n’est pas forcément gage d’une campagne solo sans défauts. Le gameplay ne laisse en effet que trop peu de place à l’improvisation, les scripts sont souvent les mêmes que dans la plupart des FPS, l’intelligence artificielle des ennemis est prévisible dans la majorité des cas. Lorsque le joueur sort un tant soit peu des clous, le titre le ramène dans le droit chemin avec une série infinie d’ennemis. Même si les développeurs ont tenté d’apporter un peu de variété, les habitués de la série et du genre auront rapidement l’impression de déjà-vu, avec une recette peu originale mais qui a néanmoins fait ses preuves.

Mason, aux commandes !!

Certaines phases de jeu sortent un peu du lot et se révèlent plus intéressantes que la moyenne. Il s’agit sans aucun doute des moments où le joueur est aux commandes d’un véhicule, parfois derrière une mitraillette à l’arrière d’un camion, à piloter un hélicoptère au dessus d’une rivière ou encore au coeur du Vietnam sur une embarcation militaire, avec canon et roquettes à portée de main. Durant une autre phase de jeu, le titre bascule par exemple, de manière très intelligente, entre une équipe d’infiltration au sol et l’avion de reconnaissance qui les dirige grâce à une vision infrarouge de la zone de combat. Malheureusement, ces moments sont assez anecdotiques et sont loin de rendre la campagne inoubliable.

Une fois la campagne terminée, le joueur pourra tout de même profiter d’un mode zombies plutôt plaisant qui montre l’intérêt des développeurs pour le genre. Dans la peau de JFK, et aux côtés de Fidel Castro, Richard Nixon et Robert Macnamara, le joueur devra repousser les vagues successives d’ennemis qui tentent d’infiltrer le Pentagone. Seul à plusieurs, ce mode un peu particulier se révèle très fun et demandera aux participants de toujours surveiller leurs arrières, et bien sûr de travailler en équipe, la clé pour parvenir à survivre. Mais même si ce mode de jeu est globalement intéressant, il ne s’agit que d’une mise en bouche avant de se jeter dans le grand bain du multijoueurs.

Grâce à de nouveaux modes et de nombreuses possibilités de customisation, l’expérience multi de Black Ops offre un vent de fraicheur plutôt bienvenu dans un genre relativement fermé. Une des meilleures idées introduites dans ce nouvel opus est l’apparition d’un mode Entrainement, qui permet aux non-initiés de se lancer dans le monde intimidant du multi sans avoir à passer par le cap plutôt frustrant des premières heures de jeu passées face à ceux qui maîtrisent déjà parfaitement toutes les ficelles du jeu. La suite est une série de modes multi basés sur le jeu en équipe, avec une nette amélioration du contenu par rapport à World at War, le dernier épisode en date développé par TreyArch.

La survie est un travail d’équipe

Dans Black Ops, la clé du multijoueurs est sans doute l’introduction des points CoD. Définis comme étant la devise du jeu, ces points permettent aux joueurs d’acheter de nouvelles armes, des accessoires (viseurs, chargeurs, etc…), des camouflages, des compétences (qui reprennent les éléments du précédent volet) et toute autre customisation disponible. Il est même possible de parier sur le résultat d’un match, une manière de gagner encore un peu plus de points, ou de perdre ceux durement acquis. Grâce à ces points, les joueurs pourront progresser dans les différents modes de jeu disponibles, certains se révélant plus intéressants que d’autres.

L’un des plus innovants, mais sûrement l’un des plus controversés est le mode « Gun Game », un Deathmatch où chaque joueur débute avec un simple pistolet, et où les armes se débloquent à chaque kill effectué. Le jeu s’arrête lorsque l’un des joueurs parvient à tuer avec la dernière arme disponible (rang 20), mais il est possible, en tuant quelqu’un au couteau, de la faire régresser dans sa progression, ce qui donne lieu à de furieuses batailles. Un autre mode assez intéressant est le « One in the Chamber », dans lequel chaque joueur possède un pistolet avec une seule balle. Après un tir manqué, le joueur se retrouve alors avec son seul couteau, mais peut récupérer une nouvelle balle à chaque kill, lui permettant ainsi d’augmenter ses chances de survie. Là encore, les conventions des modes de jeu habituels sont bouleversées, ce qui rend les choses plutôt intéressantes.

Au final, Call of Duty : Black Ops se révèle être un épisode plutôt intéressant, avec une campagne toujours aussi orientée grand spectacle mais qui parvient à tenir en haleine pendant environ huit heures, un mode Zombie assez fun qui sert d’avant-goût à une expérience multijoueurs toujours aussi riche et qui devrait satisfaire tous les amateurs du genre pendant un bon moment. Un jeu à deux facettes qui ne met véritablement l’accent que sur la partie multijoueurs. Peut-être qu’un jour les joueurs pourront profiter d’un package complet.

NOTE MaXoE
5 / 5
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Malgré quelques défauts assez récurrents pour la série, Call of Duty : Black Ops parvient à s'imposer comme un très bon titre qui devrait captiver tous les fans du genre pendant un certain moment, à condition d'y jouer en ligne.
ON A AIMÉ !
- Réalisation sans faille
- Mode multijoueurs impressionnant
- Du grand spectacle
- Mode Zombies assez fun
ON A MOINS AIMÉ...
- Campagne un peu courte
Call of Duty : Black Ops
Editeur : Activision
Développeur : TreyArch
Genre : FPS
Support(s) : PC, PS3, Xbox360
Nombre de Joueur(s) : 1 à 18
Sortie France : 09/11/2010
Sortie USA : 09/11/2010
Sortie Japon : 09/11/2010

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