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Retour sur Metro 2033 : l’enfer est au bout du tunnel

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
A l'occasion de la sortie de Metro Last Light, nous vous offrons une petite séance de révision. Bienvenue dans le Metro Russe.

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metro2033-jaqAccrochez-vous à la souris car les premiers moments sont plutôt violents. Vous vous retrouvez à suivre un camarade armé jusqu’aux dents dans des couloirs sombres et humides. Des créatures mutantes hurlent et se jettent sans pitié sur vous. Vous voilà à terre attendant votre dernière heure. C’est ce moment là que choisit le jeu pour vous renvoyer dans le passé, ouf !

Ces premières minutes de jeu vous permettent de goûter l’essence même de Metro 2033 : l’ambiance est terrible, l’oppression est omniprésente et votre armement, fait de bric et de broc, n’est pas franchement pour vous rassurer. Mais bon, vous voilà revenu dans les bras chaleureux d’une station de métro bourrée à craquer. Les enfants courent dans tous les sens, les marchands vous proposent armes et équipements divers et les scènes de vie donnent vraiment l’impression d’une fourmilière.

Concernant les achats, les développeurs ont eu une idée lumineuse, celle de proposer une monnaie d’échange originale. En effet, il existe deux types de cartouches : les cartouches militaires et les cartouches de fabrication artisanale post apocalyptique. Les premières sont plus efficaces au combat et constituent la monnaie d’échange dans les souterrains. Vous êtes ainsi en permanence tiraillé entre le besoin de garder des bastosses efficaces et celui d’acheter du nouveau matériel.

La vie pourrait presque paraître belle même si elle est sombre dans les couloirs du métro moscovite. Mais cela se gâte singulièrement dès que l’on essaie de rejoindre une autre station.

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Call of Metro 2033

Artyom, c’est vous, cherche à éclaircir le mystère des bestioles mutantes et pour cela il doit se rendre dans une station éloignée qui héberge une personne qui a peut-être toutes les réponses. Sous ces airs de simplicité, sachez que le scénario n’est pas un simple prétexte, il est plein de surprises et entretient un savant suspense jusqu’au bout. En tout cas, il vous oblige à vous déplacer loin des bras réconfortants de votre station d’origine. L’extérieur est plein de dangers et le bestiaire est là pour le prouver : les novalis (le classicus mutantus), les voleurs de grand chemin, les adeptes de telle ou telle organisation extrémiste mais aussi les sombres. Ces derniers sont aussi des mutants qui ont le pouvoir d’influer sur l’esprit des gens. Comme de bien entendu, vous êtes le seul à être immunisé, vous donnant automatiquement le statut de héros ! 

Pendant les combats on peut constater que votre personnage est un peu mollasson, il accuse une certaine inertie et tout cela est aggravé par un armement plus que sommaire (pistolet d’appoint, mitrailleuse crachotante ou encore fusil à pompe poussif). Vous vous sentirez ainsi fragile tout au long de l’aventure et cette sensation est tout à fait plaisante pour l’immersion. Le reste n’est qu’une histoire de FPS classique plutôt cadré (à la Call of Duty), riche en événements bousculant la trame et comme d’habitude l’IA ennemie est loin d’être à la pointe de la technologie.

Mais ces réserves ne font pas le poids face à toutes les qualités du titre. L’ambiance est vraiment terrible et plein de petits détails renforcent cette impression : vos objectifs sont indiqués par une vieille boussole qu’il faudra éclairer de votre briquet, il faut vérifier régulièrement la pression dans vos armes à air comprimée, le masque à gaz que vous devez revêtir dans certaines zones contaminées est une très bonne idée (il est fragile et limité dans le temps), vous devez recharger la lampe torche à la force du poignet, des pièges sont disséminés dans tous les couloirs, autant de petits points qui font la différence.

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C’est booooo

La partition graphique est de tout premier ordre : les décors post apocalyptiques donnent le frisson et la modélisation des personnages les rend plus vrais que nature. Pour en bénéficier pleinement, il faudra toutefois posséder une vraie bête de course. Cela dit le plaisir n’est pas dans le nombre de polygones au pixel carré mais plutôt dans le véritable travail artistique de rendu des souterrains moscovites.

Les airs musicaux se font plutôt discrets au bénéfice des bruitages et des voix. Ces dernières, dans la langue de Molière, se révèlent tout à fait convaincantes. L’ambiance sonore est à son paroxysme dans les stations de métro, au milieu de la foule bruyante. Cerise sur le gâteau, la spatialisation a bénéficié de toute l’attention des développeurs. 

Au final, Metro 2033 ne révolutionne pas le gameplay d’un FPS mais il apporte une vision post apocalyptique savoureuse et soigne totalement le scénario empêchant tout joueur digne de ce nom de lâcher l’affaire avant la fin. C’est bien ça le principal non ? 

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Testé sur une version PC

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Oui Metro 2033 est un FPS plutôt classique mais il offre un contexte très sympathique. Cette ambiance de Metro est propice à toutes les tensions, à toutes les horreurs. C'est là la grande force du titre.
ON A AIMÉ !
- Une ambiance terrible
- Quelques beaux pics d'adrénaline
- Le système des balles à monnayer
- La vie souterraine
ON A MOINS AIMÉ...
- Pas de multi-joueurs
- Un peu d'inertie dans les combats
- Manque d'originalité
Metro 2033
Editeur : THQ
Développeur : 4A Games
Genre : FPS
Support(s) : PC, Xbox360
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 19/03/2010

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