Une passion venue du Japon… Et qui a conquis la France. Quand j’étais petit, le mot « manga » rimait avec Naruto et DBZ, et je courais à la Fnac ou Gibert acheter le tome qui venait de sortir (quand il n’était pas déjà introuvable). À l’époque, on parlait beaucoup moins de manga mais nous, les ados des années 2000, on savait déjà que c’était bien plus qu’une mode.
Exceptionnellement, pas de Lundi Manga aujourd’hui, mais ne vous inquiétez pas votre rendez-vous manga revient après notre MaXoE Festival et son Fil Rouge Spécial Japon. Et quoi de mieux dans ce cadre qu’une rétrospective de la culture manga dans les années 2000. Alors c’est parti !
Des écrans de télé aux rayons des librairies
Avant que les plateformes de streaming comme Crunchyroll, Wakanim ou ADN ne deviennent la norme, on regardait nos animes sur Game One, MCM ou encore Virgin 17. Naruto, Bleach, One Piece, Death Note… Ces noms ont fait exploser la popularité du manga auprès de notre génération.
Et derrière chaque anime, il y avait le manga que l’on retrouvait chez des éditeurs pionniers comme :
Explosion du marché : de passion de niche à phénomène national
Aujourd’hui, la France est le deuxième plus gros pays consommateur de mangas au monde, juste derrière le Japon. En 2021, un livre vendu sur quatre en France était un manga. Rien que ça !
Les salons comme Japan Expo, Toulouse Game Show ou Paris Manga ne désemplissent pas. Et sur les réseaux, TikTok, YouTube et Insta regorgent de chaînes de passionnés, de reviews d’animés et de théories des fans.
Le manga est partout :
Le streaming a tout changé
Finie l’époque des animés en 240p sur Dailymotion en 3 parties. Aujourd’hui, on a :
Le simulcast et la VF arrivent souvent le jour même de la sortie japonaise. Autant dire qu’on n’a jamais été aussi bien servis.
Une génération qui a grandi avec et qui partage
Le plus beau ? C’est qu’aujourd’hui, nous, les lecteurs des années 2000, sommes devenus des passeurs de passion.
On fait découvrir Naruto à nos petits frères, on prête des tomes de Blue Lock à nos collègues, on emmène nos potes non-initiés voir Suzume ou Jujutsu Kaisen 0 au ciné.
Et avec la diversité de titres disponibles, il y a un manga pour chacun :
En conclusion, le manga a grandi avec nous et nous avec lui. De simple curiosité importée, il est devenu un pilier de notre culture pop, reconnu, respecté et surtout aimé. Et honnêtement, c’est mérité !