Dans Black Fleet, vous allez incarner à chaque tour trois bateaux : un navire marchand, qui va tenter tant bien que mal d’acheminer des marchandises entre deux villes, un bateau pirate qui coule les navires marchands, et une frégate qui coule les bateaux pirates. Du shifumi maritime. A chaque tour, vous jouerez donc ces trois rafiots. Le ton est donné : le jeu n’est PAS pour les marins d’eau douce. On parle de coups en traitre, d’attaques sournoises et de vice en masse. Vous êtes prévenus. La mécanique se base sur des cartes qui nous donneront un certain nombre de points de déplacement pour nos rafiots, ainsi que la possibilité de piocher ou non des cartes fortune de mer, voire d’en défausser. Celles-ci vous donneront des pouvoirs spéciaux ponctuels.
A mesure que vous accumulez des deniers, vous allez pouvoir acheter des améliorations pour vos bateaux, qui vous rendront beaucoup plus forts. Le but du jeu étant d’être le premier à acheter la dernière amélioration, et si vous êtes plusieurs en même temps, à être le plus riche.
C’est d’ailleurs là que réside le seul petit souci du jeu : certaines combinaisons d’améliorations sont odieusement fortes (les 4 sont distribuées aléatoirement, et le hasard fait parfois trop bien les choses), certaines parties semblant du coup un peu jouées d’avance.
Néanmoins, on parle d’un jeu dont le plaisir se situe ailleurs, dans les tours pendables, et qui de toutes façons n’est pas bien long (comptez une petite heure). Et puis, il y a toujours le matériel incroyable des jeux Space Cowboys.
La preuve en vidéo.