Un petit mot sur l’histoire
Vous incarnez Anton Zellner, un gendarme suisse, bedonnant, moustachu et débonnaire. Un charmant personnage qui vous rappelera peut-être un certain personnage de roman policier. L’histoire commence dans un train où notre cher Anton croise un policier français, Nicolas Legrand, chargé de protéger des joyaux. Manque de chance, ces joyaux sont la cible du célèbre voleur The Raven (Le corbeau, pour les non anglophones).
L’histoire se poursuit sur un bateau dont la destination est le Caire que je suppose être la destination finale. Là, je suis coincée sur le bateau à cause d’une foutue serrure que je n’arrive pas à crocheter…
Un petit air d’Agatha Christie
Il y a plus qu’un petit air même ! Notre cher Anton vous fera penser à Hercule Poirot. Le premier chapitre dans le train vous rappellera l’Orient-Express. Vous croiserez dans le train une charmante vieille dame auteure de roman policiers. Et l’histoire se passe dans les années 60. La meilleure période ! Ce jeu est un petit hommage, et un hommage charmant.
L’histoire nous fera prendre des fausses pistes et il semblerait même qu’on joue à un moment the Raven, le fameux voleur. Mais comme je suis incapable de crocheter cette foutue serrure…
Le jeu par lui-même
Les graphismes sont assez sympa, dans le style cartoon. Le gameplay est assez simple, comme tout Point’n Click d’ailleurs. Il faut explorer son environnement, combiner des objets dans le bon ordre, papauter avec tout le monde pour obtenir des informations… Le jeu est plutôt simple. Un peu trop peut-être.
Vous savez que l’objet que vous regardez n’est pas important quand vous ne pouvez l’observer qu’une fois. Tout comme vous ne pouvez pas poser deux fois la même question si elle n’est pas importante. Ce qui s’avère très bien pour quelqu’un dont c’est le premier Point’n Click.
Le jeu souffre toutefois d’un petit problème qui m’a énormément agacé. C’est la caméra et l’angle nécessaire pour pouvoir observer les objets. Cet angle peut s’avérer difficile à trouver, ce qui m’obligeait à reculer pour avancer, tourner, reculer à nouveau… Vraiment pas pratique.
Mais c’est le seul reproche que je ferai à ce jeu. Sa facilité n’est pas un obstacle parce qu’on se laisse emporter par l’histoire.
Testé sur Xbox One