Décrire Concept n’est pas une mince affaire. Ne vous étonnez pas que je ne vous explique pas comment on marque des points ou comment on gagne, techniquement les règles sont là mais le plaisir n’est pas là du tout : les meilleures parties que l’on peut en faire se font entre copains, pour le plaisir, voire en improvisant, et potentiellement dans un état second (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).
Concept tourne autour de son plateau, qui représente une série d’icônes. Chacune fait appel à des mots clés : homme, femme, fictif, célèbre, cinéma, télé, nature, faune, petit, grand, carré, etc.
Chacun son tour chaque joueur va piocher une carte et en choisir un mot ou une expression plus ou moins délicat(e), ou l’inventer le cas échéant. Il va alors prendre un point d’interrogation vert pour signifier la catégorie de ce que l’on cherche, et potentiellement des cubes verts pour creuser le concept originel.
Par exemple, mettre le point d’interrogation sur « liquide » et les cubes sur « blanc » et « alimentaire » pourra être alimenté pour faire deviner le lait.
On peut aussi assortir son concept de sous-concept, avec d’autres séries incluant un point d’exclamation et des cubes assortis.
Exemple : si le concept de base est « bâtiment » accompagné de « métal », on peut faire un sous-concept avec « pays », que l’on assortir de « bleu », « blanc », « rouge ». Du coup, un bâtiment métallique dans un pays bleu blanc rouge…
Voilà, vous avez compris le concept (calembour). Alors oui je pourrais vous parler des points, et autres, mais ça n’a pas d’intérêt : la base du jeu est riche, amusante, adaptable à l’envi, et même si ce n’est pas un jeu auquel on revient encore et encore, il propose de belles soirées et un jeu susceptible de fédérer tous les types de joueurs autour de la table, néophytes comme hardcores.