Il faut bien avouer que les jeux de société adaptés à un très jeune public ne sont pas légion. Ainsi, en dehors de mon premier Carcassonne, de Strike et de quelques autres, il n’était pas simple de mettre un enfant autour d’une table, et la dimension de réflexion était réduite à la portion congrue.

Dweebies se pose donc comme une alternative agréable, faisant jouer quelques bases de stratégie, un peu de malice et bien sûr pas mal de chance.

Chaque joueur commence la partie avec 5 cartes en main. Chaque carte représente un dweebie, un petit bonhomme rondouillard et coloré dont le design très « bonbon » séduire inévitablement les enfants. Le joueur doit alors poser un dweebie sur la table, à côté d’un autre dweebie (horizontalement et verticalement). En effet, les dweebies sont très sociaux, mais nous y reviendrons.

Si un joueur parvient à enfermer une ligne ou une colonne entre deux dweebies identiques, il remporte alors toutes les cartes de cette ligne ou de cette colonne. A cet égard, il convient de savoir que chaque carte a une fréquence, c’est-à-dire qu’elle est présente en un certain nombre d’exemplaires dans le jeu. La tactique consistera alors à jouer de ces fréquences, et à faire montre de mémoire pour savoir ce qui peut encore être joué et ce qui ne le peut plus.

Il peut alors arriver que des Dweebies soient isolés de leurs amis: les joueurs devront alors poser des cartes jusqu’à les relier, prioritairement: les dweebies n’aiment donc pas la solitude.

Enfin, à la fin de son tour, le joueur pioche une carte.

La partie s’achève lorsque les joueurs n’ont plus de carte en main, et c’est celui qui a le plus de dweebie accumulé qui l’emporte.

Bien sûr, c’est un jeu simple, très loin d’un Twilight Imperium ou que sais-je, mais on peut s’y amuser à tous âges (il ne s’agit finalement et essentiellement que de chance), et surtout y jouer avec des enfants, même petits: l’expérience a été faite avec une petite fille de 5 ans qui a battu son papa (ce n’est pas moi, restons sérieux je vous prie!).